<p>&laquo;&nbsp;La production th&eacute;&acirc;trale ou plut&ocirc;t la m&eacute;canique de cr&eacute;ation &raquo; conna&icirc;t un renouveau dans les ann&eacute;es soixante-dix. Le refus de diffuser une culture et un langage attribu&eacute;s &agrave; la classe dominante et le souhait de rencontrer et d&rsquo;&eacute;changer avec un nouveau public, &laquo;&nbsp;conduit certaines &eacute;quipes th&eacute;&acirc;trales &agrave; ne plus concevoir la repr&eacute;sentation comme transposition d&rsquo;un texte pr&eacute;alablement &eacute;crit &raquo;, &agrave; rejeter le pouvoir des auteurs et des metteurs en sc&egrave;ne et &agrave; adopter un mode de production collectif similaire &agrave; celui des troupes de th&eacute;&acirc;tre radical et exp&eacute;rimental nord-am&eacute;ricaines. La cr&eacute;ation collective &laquo;interroge la sp&eacute;cialisation excessive et poursuit l&rsquo;utopie d&rsquo;une nouveaut&eacute; qui &eacute;branlerait les certitudes admises gr&acirc;ce aux forces souterraines qui se r&eacute;v&egrave;lent dans chaque individu par la m&eacute;diation du groupe. &raquo;</p>