<p>D&eacute;finir ce qu&rsquo;est un roman graphique s&rsquo;av&egrave;re, en 2016, une t&acirc;che tout aussi ardue (sinon impossible) que de d&eacute;finir ce qu&rsquo;est ou n&rsquo;est pas la bande dessin&eacute;e. Thierry Groensteen l&rsquo;exprime clairement dans sa note sur le sujet pour le site <em>Neuvi&egrave;me art&nbsp;</em>: &laquo;&nbsp;Le <em>graphic novel</em>&nbsp;cesse tr&egrave;s vite d&rsquo;ob&eacute;ir &agrave; une quelconque d&eacute;finition stable. Les dimensions des livres varient, l&rsquo;impression en noir et blanc n&rsquo;est pas un crit&egrave;re, le genre pas davantage puisque les super-h&eacute;ros ne tardent pas &agrave; investir le nouveau format&nbsp;[&hellip;] Face &agrave; cet &eacute;parpillement, il est plus difficile que jamais de dire ce qui rel&egrave;ve proprement du &ldquo;roman graphique&rdquo;. Dans une acception large, tout ce qui se situe entre l&rsquo;album grand format traditionnel et le format poche peut sembler en relever &raquo;.</p>