<p style="text-align:justify">Partant de l&rsquo;esth&eacute;tique et de la linguistique, Sigmund Freud conduit une r&eacute;flexion sur l&rsquo;&eacute;preuve que constitue la rencontre de l&rsquo;alt&eacute;rit&eacute; par l&rsquo;abord du concept d&rsquo;Unheimlich. L&agrave; o&ugrave; tr&egrave;s vite le on-dit du discours courant pourrait supposer que l&rsquo;&eacute;tranger qui inqui&egrave;te est &agrave; situer au champ de l&rsquo;autre, &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur, Freud d&eacute;construit cette opinion pour le situer au c&oelig;ur m&ecirc;me du sujet. Au travers d&rsquo;une lecture psychanalytique, cet article tente de rendre saillant combien la recherche de l&rsquo;alt&eacute;rit&eacute; au lieu de l&rsquo;autre, dans cet ailleurs surtout pas chez soi, ram&egrave;ne fonci&egrave;rement &agrave; celle qui g&icirc;t en nous. L&rsquo;abord psychanalytique, inspir&eacute; de la relecture de Jacques Lacan, nous conduit &agrave; entendre l&rsquo;alt&eacute;rit&eacute; non pas comme conception du dehors, mais comme pens&eacute;e du dedans. Il s&rsquo;agira donc d&rsquo;en d&eacute;gager les enjeux lorsque ce point d&rsquo;intimit&eacute; ext&eacute;rieure sera aper&ccedil;u ou rencontr&eacute;.</p> <p style="text-align:justify"><strong>Mots-cl&eacute;s&nbsp;: </strong>Unheimlich, patrie, langage, habitat, &eacute;preuve, alt&eacute;rit&eacute;, psychanalyse</p>