<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:12pt">Le texte interroge ce que l&rsquo;attention &agrave; la vuln&eacute;rabilit&eacute; des corps et &agrave; l&rsquo;exp&eacute;rience n&eacute;gative des subjectivit&eacute;s change dans notre mani&egrave;re d&rsquo;aborder la th&eacute;orie h&eacute;g&eacute;lienne de la reconnaissance. Il propose d&rsquo;abord un commentaire de la fameuse dialectique de la domination et de la servitude dans la <em>Ph&eacute;nom&eacute;nologie de l&rsquo;esprit</em> qui fait droit &agrave; une telle exp&eacute;rience, puis montre qu&rsquo;elle trouve son prolongement au chapitre VI, A du m&ecirc;me ouvrage, lorsque Hegel s&rsquo;int&eacute;resse &agrave; la cit&eacute; grecque et &agrave; la r&eacute;volte d&rsquo;Antigone et des femmes grecques contre l&rsquo;ordre phallocratique qui les opprime. Faisant fond sur les lectures f&eacute;ministes de Hegel, l&rsquo;&eacute;tude propose ainsi de penser de mani&egrave;re articul&eacute;e la reconnaissance, la domination et la mobilisation collective.</span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><strong>Mots-cl&eacute;s&nbsp;: </strong>Hegel, Antigone, reconnaissance, domination, f&eacute;minisme</span></p>