<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:12pt">Pourquoi dans des situations de crise, et face &agrave; l&rsquo;&eacute;vidence de la vuln&eacute;rabilit&eacute; des existences et des institutions humaines, se manifestent si souvent des dispositions agressives ou asociales dans les relations interindividuelles, plut&ocirc;t qu&rsquo;une organisation collective de la r&eacute;sistance, par la r&eacute;affirmation des valeurs morales de la coh&eacute;sion&nbsp;? Nous proposons de prolonger le questionnement introduit par Freud en 1915, en nous int&eacute;ressant &agrave; la fluctuation des rapports qu&rsquo;un individu peut entretenir avec son environnement au fil de son existence, entre repli narcissique et relationnalit&eacute;. C&rsquo;est &agrave; partir du concept de &laquo;&nbsp;normativit&eacute; vitale&nbsp;&raquo;, introduit par le philosophe et m&eacute;decin Georges Canguilhem en 1943, et dans une orientation psychanalytique, que nous proposons de situer notre r&eacute;flexion dans une perspective &agrave; la fois th&eacute;orique et clinique.</span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><strong>Mots-cl&eacute;s&nbsp;:</strong> Freud, Canguilhem, normativit&eacute;, crise, vuln&eacute;rabilit&eacute;, ouverture, repli narcissique, confiance, psychanalyse.</span></p>