<h1><span style="color:#800000">Introduction</span></h1> <h4>&nbsp;</h4> <h4 style="text-align:right">Coordonnateurs du num&eacute;ro<br /> Bruno MAURER &amp; Jean-Marie PRIEUR<br /> EA 739 Dipralang<br /> Universit&eacute; Paul-Val&eacute;ry Montpellier 3</h4> <p>&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">Ce num&eacute;ro propose une lecture critique de la mani&egrave;re dont la didactique des langues s&#39;est d&eacute;velopp&eacute;e depuis le d&eacute;but des ann&eacute;es 2000 en Europe sous l&#39;influence du Cadre europ&eacute;en commun de r&eacute;f&eacute;rence pour les langues (CECRL).</p> <p style="text-align:justify">Cette publication, r&eacute;alis&eacute;e par des experts mandat&eacute;s par le Conseil de l&#39;Europe s&#39;est impos&eacute;e en quelques ann&eacute;es seulement comme un outil d&#39;organisation et de r&eacute;gulation du march&eacute; des langues vivantes &eacute;trang&egrave;res en Europe, inspirant l&#39;&eacute;criture des programmes nationaux, servant de r&eacute;f&eacute;rence pour l&#39;&eacute;laboration des manuels de langues ou pour les offres de cours dans les nombreux instituts publics ou priv&eacute;s qui satisfont une demande croissante de qualification en langues que les syst&egrave;mes scolaires publics peinent &agrave; satisfaire.</p> <p style="text-align:justify">Dans un paysage didactique g&eacute;n&eacute;ralement consensuel, rares sont les voix qui d&eacute;tonnent pour questionner ce texte, la mani&egrave;re dont il a &eacute;t&eacute; r&eacute;dig&eacute;, l&#39;id&eacute;ologie qu&#39;il v&eacute;hicule, les effets n&eacute;gatifs qu&#39;il peut avoir sur la didactique des langues.<br /> Les auteurs de ce num&eacute;ro font partie des quelques universitaires en France, mais aussi en Suisse, en Italie, qui ont entrepris cette remise en question &agrave; la mani&egrave;re de Christian Puren qui, non sans malice, va jusqu&#39;&agrave; parler d&#39;un&nbsp; cadre de &laquo;&nbsp;r&eacute;v&eacute;rence&nbsp;&raquo; mais chacune et chacun &agrave; partir de ses terrains et de ses propres pr&eacute;occupations.</p> <p style="text-align:justify"><strong>Jean-Marie Prieur</strong> propose d&rsquo;embl&eacute;e une critique de la &laquo;&nbsp;rationalit&eacute; manag&eacute;riale&nbsp;&raquo; &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre dans les documents de r&eacute;f&eacute;rence du Conseil de l&rsquo;Europe, consacr&eacute;s &agrave; l&rsquo;enseignement-apprentissage des langues. Il analyse le CECR comme une technologie politique de gouvernement et de contr&ocirc;le des individus. En effet, selon lui le CECR participe d&rsquo;un ordre manag&eacute;rial du discours qui appr&eacute;hende les individus comme des choses et r&eacute;duit la parole &agrave; un calcul strat&eacute;gique, occultant la possibilit&eacute; m&ecirc;me de penser l&rsquo;alt&eacute;rit&eacute; des langues&nbsp;; d&egrave;s lors celles-ci sont r&eacute;duites &agrave; des codes d&eacute;volus &agrave; l&rsquo;action, &agrave; disposition d&rsquo;un homme communicant &eacute;voluant dans un univers sans n&eacute;gativit&eacute; et pour lequel ne se pose plus la question du d&eacute;sir et de la libert&eacute;.</p> <p style="text-align:justify"><strong>Marie Berchoud</strong> aborde frontalement le mode d&#39;&eacute;criture du CECR.&nbsp; Son texte s&rsquo;attache &agrave; montrer en quoi la citoyennet&eacute; europ&eacute;enne de l&rsquo;&laquo; acteur social&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;utilisateur&nbsp;&raquo; du <em>Cadre europ&eacute;en commun de r&eacute;f&eacute;rence</em> est une citoyennet&eacute; hors sol, dans un ouvrage qui se r&eacute;v&egrave;le en fait sans contenu op&eacute;ratoire, que ce soit pour apprendre ou pour enseigner, et qui peut se r&eacute;v&eacute;ler dangereux &agrave; terme.&nbsp; Pour elle, le CECR est utile pour &eacute;valuer, s&rsquo;auto-&eacute;valuer en langue(s) &eacute;trang&egrave;re(s)&nbsp;; Elle s&#39;interroge en revanche sur les deux premiers mots du sous-titre &laquo;&nbsp;<em>Apprendre</em>,<em> enseigner</em>, &eacute;valuer&nbsp;&raquo;&nbsp;? Les deux premiers verbes seraient-ils l&agrave; pour rien&nbsp;? Ou pour inspirer confiance en adoucissant les rigueurs de l&rsquo;aspect &eacute;valuation&nbsp;?</p> <p style="text-align:justify">L&#39;article de <strong>Marie Anquetil</strong>, <strong>Marine Derivry</strong> et <strong>Aline Gohard-Radenkovic</strong> porte sur la dimension subjective, la mani&egrave;re dont, &agrave; travers un des objets qui accompagne le CECR, le Portfolio des langues (PEL), le sujet parlant se voit absolument contraint : partant d&rsquo;une analyse de discours du PEL, elles mettent en &eacute;vidence cette contrainte, montrant aussi qu&#39;elle d&eacute;coule d&rsquo;une vision du plurilinguisme et du pluriculturalisme na&iuml;ve et europ&eacute;ocentriste. Ob&eacute;issant &agrave; des segmentations et des simplifications des savoirs et&nbsp;des savoir-faire,&nbsp;traduisant une position&nbsp;fonctionnaliste vis &agrave; vis de la langue et de la communication, les discours du PEL impliquent une conception normative, prescriptive&nbsp;et universaliste de la biographie langagi&egrave;re et de ses proc&eacute;dures d&#39;&eacute;valuation. Elles analysent les tensions manifestes &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de l&rsquo;objet PEL et de son utilisation &agrave; partir des exemples suisse, fran&ccedil;ais et italien. Un retour aux sources du texte autobiographique litt&eacute;raire pourrait remettre les didacticiens des langues sur des pistes plus fructueuses. Quelques exemples de d&eacute;marche de construction dialogique de la biographie langagi&egrave;re pour une v&eacute;ritable &eacute;ducation interculturelle sont propos&eacute;s.</p> <p style="text-align:justify"><strong>V&eacute;ronique Dagues</strong>, toujours dans l&#39;optique de l&#39;inscription du sujet en didactique des langues, revient sur la notion tr&egrave;s discutable de besoin langagier en repartant des analyses fondatrices de Maslow sur la notion m&ecirc;me de besoin. Elle rappelle que cet auteur, souvent cit&eacute;, consid&egrave;re que les besoins sont tr&egrave;s largement inconscients, et que cela discr&eacute;dite la notion m&ecirc;me de besoin (exprim&eacute;) comme un imp&eacute;ratif et une n&eacute;cessit&eacute;, telle qu&#39;on la con&ccedil;oit dans les approches instrumentales de la didactique des langues dont le CECR n&#39;a certes pas le monopole mais dans lesquelles il s&#39;inscrit parfaitement.</p> <p style="text-align:justify">L&#39;article d&#39;<strong>Emmanuel Antier</strong> se situe &eacute;galement dans cette optique du sujet, mais il porte sur un des instruments que se propose de mettre en &oelig;uvre la &laquo;&nbsp;didactique du plurilinguisme&nbsp;&raquo; qui s&#39;est d&eacute;velopp&eacute;e &agrave; partir des propositions du CECR relatives aux concepts d&#39;&eacute;ducation plurilingue et interculturelle et de r&eacute;pertoire plurilingue. Son travail critique interroge ainsi&nbsp; le CARAP, <em>Cadre de r&eacute;f&eacute;rence pour les approches plurielles</em>, et tout particuli&egrave;rement le concept de savoir-&ecirc;tre que manipule ce Cadre. L&#39;article interroge le sens, la pertinence et la l&eacute;gitimit&eacute; de cette notion &agrave; travers l&rsquo;analyse des probl&egrave;mes &eacute;thiques pos&eacute;s par sa mise en &oelig;uvre en formation des enseignants et des apprenants. Apr&egrave;s avoir soulign&eacute; notamment la port&eacute;e maximaliste et totalitaire du savoir-&ecirc;tre, il finit par plaider pour une &laquo;&nbsp;&eacute;thique minimale&nbsp;&raquo; en didactique des langues-cultures et, cons&eacute;cutivement, pour l&rsquo;abandon de la notion de savoir-&ecirc;tre.</p> <p style="text-align:justify"><strong>Bruno Maurer</strong> poursuit la d&eacute;construction du discours de la didactique du plurilinguisme telle que le CARAP cherche &agrave; la promouvoir. Son analyse de discours met &agrave; jour pas &agrave; pas, en s&#39;appuyant sur de larges extraits, les contradictions, les approximations, les faiblesses th&eacute;oriques et finalement les impasses de cette tentative th&eacute;orique.</p> <p style="text-align:justify"><strong>Aline Gohard-Radenkovic</strong> aborde la question sous l&#39;angle de l&#39;&eacute;valuation, &agrave; partir d&#39;un exemple concret qu&#39;elle consid&egrave;re comme embl&eacute;matique de la nouvelle id&eacute;ologie de l&#39;&eacute;valuation qui se met en place progressivement en mati&egrave;re de langues et finit par montrer que nous ne sommes plus dans un processus de formation prenant en compte les besoins objectiv&eacute;s des apprenants mais bien dans un processus de formatage calqu&eacute; sur une <em>mimesis de l&rsquo;&eacute;valuation</em>.</p> <p style="text-align:justify">Avec <strong>Jean-Jacques Richer</strong>, le lecteur trouvera un point de critique constructif &agrave; l&#39;&eacute;gard du Cadre. Pour lui, la Perspective actionnelle, m&eacute;thodologie pr&ocirc;n&eacute;e par le CECRL, reste encore largement &agrave; l&rsquo;&eacute;tat programmatique. Toutefois elle pourrait recevoir des apports significatifs si elle prenait pleinement en compte les caract&eacute;ristiques de la version humaniste de la comp&eacute;tence d&eacute;velopp&eacute;e dans le monde du travail &agrave; partir des ann&eacute;es 80. Cet article d&eacute;veloppe ainsi l&rsquo;hypoth&egrave;se que cette conception humaniste de la comp&eacute;tence a en fait influenc&eacute; le nouveau paradigme m&eacute;thodologique, d&eacute;nomm&eacute; Perspective actionnelle, figurant &agrave; l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;esquisse dans le Cadre. L&#39;auteur, s&rsquo;appuyant ensuite sur cette r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la version humaniste de la comp&eacute;tence, &eacute;num&egrave;re les notions &agrave; introduire ou &agrave; d&eacute;velopper afin que la Perspective actionnelle devienne pleinement une m&eacute;thodologie constitu&eacute;e en coh&eacute;rence avec ses soubassements th&eacute;oriques.</p> <p style="text-align:justify">Avec l&#39;article de <strong>Herv&eacute; Adami</strong>, la critique se fait plus politique. Elle met en &eacute;vidence les orientations id&eacute;ologiques du Conseil de l&rsquo;Europe en mati&egrave;re de politique linguistique, leur impact tr&egrave;s important sur la recherche en didactique des langues en France notamment o&ugrave; les chercheurs institutionnellement les plus en vue sont &eacute;galement experts aupr&egrave;s du Conseil de l&rsquo;Europe. Ce qui l&rsquo;int&eacute;resse ce sont les bases id&eacute;ologiques sur lesquelles ces experts se fondent, analysant les textes d&rsquo;orientation concernant les politiques d&rsquo;int&eacute;gration linguistique des migrants (Beacco 2008 et 2010) et deux documents que ces textes citent &agrave; de nombreuses reprises&nbsp;: <em>Le livre blanc sur le dialogue interculturel</em> (Conseil de l&rsquo;Europe 2008) et le document intitul&eacute; <em>Diversit&eacute; et coh&eacute;sion</em> (Niessen 2000).</p> <p style="text-align:justify"><strong>Fran&ccedil;ois Migeot</strong> approfondit la dimension politique. Son travail fait dialoguer des documents &agrave; premi&egrave;re vue h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes&nbsp;: un document de politique linguistique &agrave; vis&eacute;e didactique (le CECRL, Cadre Europ&eacute;en Commun de R&eacute;f&eacute;rence pour les Langues) et divers documents d&rsquo;orientation de la CCE &ndash; Recommandation, Communications, Cadres &hellip; &ndash; ou d&rsquo;autres organismes &agrave; vocation internationale, l&rsquo;ERT (Table Ronde des Entrepreneurs) ou l&rsquo;OCDE. Sa lecture, de nature flottante, s&rsquo;int&eacute;resse &agrave; la circulation transversale d&rsquo;id&eacute;es, de formules, de formulations et de th&egrave;mes qui r&eacute;unissent ce qui pourrait sembler &eacute;pars et montre comment ce corpus en apparence composite rec&egrave;le une continuit&eacute; &agrave; travers une ramification discursive, r&eacute;v&eacute;lant ainsi une transversalit&eacute; politique et id&eacute;ologique, tout en &eacute;voquant les formes linguistiques utilis&eacute;es&nbsp;: une &laquo;&nbsp;langue de coton&nbsp;&raquo;.</p> <h2>Sommaire</h2> <ol> <li style="text-align:justify">Jean-Marie Prieur, Universit&eacute; Paul-Val&eacute;ry Montpellier 3, &laquo; <a href="http://revue-tdfle.fr/13-les-numeros-de-la-revue-tdfle/tdfle-numero-70/21-l-empire-des-mots-morts-lisons-le-cecr-comme-un-cauchemar">L&rsquo;empire des mots morts. Lisons le CECR comme un cauchemar</a> &raquo;</li> <li style="text-align:justify">Marie Berchoud, Universit&eacute; de Bourgogne, &laquo; <a href="http://revue-tdfle.fr/13-les-numeros-de-la-revue-tdfle/tdfle-numero-70/22-apprendre-enseigner-selon-le-cecr-sos-cadre-vide-on-demande-des-auteurs">Apprendre, enseigner, selon le CECR&nbsp;: SOS Cadre vide, on demande des auteurs&nbsp;!</a> &raquo;</li> <li style="text-align:justify">Mathilde Anquetil, Universit&eacute; de Macerata, Martine Derivry, Paris 6, Aline Gohard-Radenkovic, Universit&eacute; de Fribourg, &laquo;&nbsp;<a href="http://revue-tdfle.fr/13-les-numeros-de-la-revue-tdfle/tdfle-numero-70/23-en-finir-avec-le-je-contraint-et-reifie-dans-l-objet-pel-pour-une-didactique-de-la-biographie-langagiere-comme-processus-relationnel">En finir avec le <em>Je</em> contraint et r&eacute;ifi&eacute; dans l&rsquo;objet Portfolio europ&eacute;en des langues : pour une didactique de la biographie langagi&egrave;re comme <em>processus</em> relationnel</a> &raquo;</li> <li style="text-align:justify">V&eacute;ronique Dagues, Universit&eacute; de Besan&ccedil;on, &laquo; <a href="http://revue-tdfle.fr/13-les-numeros-de-la-revue-tdfle/tdfle-numero-70/24-70-04-besoins-motivation-questions">Besoins et motivation en questions</a>&nbsp;&raquo;</li> <li style="text-align:justify">Emmanuel Antier, Universit&eacute; d&rsquo;Okayama, &laquo; <a href="http://revue-tdfle.fr/13-les-numeros-de-la-revue-tdfle/tdfle-numero-70/25-la-problematique-ethique-du-savoir-etre-en-didactique-des-langues-cultures-quelques-reflexions-autour-du-carap-et-autres-productions-du-conseil-de-l-europe">La probl&eacute;matique &eacute;thique du &laquo;&nbsp;savoir-&ecirc;tre&nbsp;&raquo; en didactique des langues-cultures&nbsp;: quelques r&eacute;flexions autour du CARAP et autres productions du Conseil de l&rsquo;Europe</a> &raquo;</li> <li style="text-align:justify">Bruno Maurer, Universit&eacute; Paul-Val&eacute;ry Montpellier 3, &laquo; <a href="http://revue-tdfle.fr/13-les-numeros-de-la-revue-tdfle/tdfle-numero-70/26-le-carap-a-la-recherche-de-la-didactique-du-plurilinguisme">Le CARAP. &Agrave; la recherche de la didactique du plurilinguisme</a> &raquo;</li> <li style="text-align:justify">Aline Gohard-Radenkovic, Universit&eacute; de Fribourg, &laquo; <a href="http://revue-tdfle.fr/13-les-numeros-de-la-revue-tdfle/tdfle-numero-70/27-l-ideologie-de-la-standardisation-des-competences-et-de-leur-evaluation-dans-les-politiques-educatives-de-l-union-europeenne-des-savoirs-dissocies-aux-acteurs-depossedes-dans-le-domaine-des-langues">L&rsquo;id&eacute;ologie de la standardisation des comp&eacute;tences et de leur &eacute;valuation dans les politiques &eacute;ducatives de l&rsquo;Union europ&eacute;enne: des savoirs dissoci&eacute;s aux acteurs d&eacute;poss&eacute;d&eacute;s dans le domaine des langues</a> &raquo;</li> <li style="text-align:justify">Jean-Jacques Richer, Universit&eacute; de Bourgogne, &laquo;&nbsp;<a href="http://revue-tdfle.fr/13-les-numeros-de-la-revue-tdfle/tdfle-numero-70/28-quand-le-monde-du-travail-peut-venir-en-renfort-de-la-didactique-des-langues">Quand le monde du travail peut venir en renfort de la didactique des langues&hellip;</a> &raquo;</li> <li style="text-align:justify">Herv&eacute; Adami, Universit&eacute; de Lorraine, &laquo; <a href="http://revue-tdfle.fr/13-les-numeros-de-la-revue-tdfle/tdfle-numero-70/29-politiques-linguistiques-et-politiques-d-integration-en-europe-analyse-des-fondements-ideologiques">Politiques linguistiques et politiques d&rsquo;int&eacute;gration en Europe&nbsp;: analyse des fondements id&eacute;ologiques.</a> &raquo;</li> <li style="text-align:justify">Fran&ccedil;ois Migeot, Universit&eacute; de Besan&ccedil;on, &laquo; <a href="http://revue-tdfle.fr/13-les-numeros-de-la-revue-tdfle/tdfle-numero-70/30-cadre-commun-cecrl-avec-photo-de-famille-ert-cce-ocde-et-langue-de-coton">Cadre commun (CECRL) avec photo de famille (ERT, CCE, OCDE...) et langue de coton</a> &raquo;</li> </ol>