<p>R&eacute;sum&eacute;</p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times"><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">M. HEMMI</span></span></b></span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times"><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">Le&nbsp; r&eacute;cit en FLE&nbsp;</span></span></b></span></span></p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">&laquo;&nbsp;La conduite du r&eacute;cit constitue probablement l&rsquo;une des t&acirc;ches cognitivo-discursives les plus fondamentales&nbsp;&raquo; (Adam, 1992). Cette opinion exprim&eacute;e par Bruner (1991) est reprise par J-M Adam (1992) qui fait du r&eacute;cit &laquo;&nbsp;l&rsquo;un des 5 prototypes textuels &agrave; la base de toute activit&eacute; langagi&egrave;re &raquo;. Reuter consid&egrave;re le r&eacute;cit comme &laquo;&nbsp;l&rsquo;une des formes les plus universelles et les plus puissantes&nbsp; du discours dans la communication humaine est le r&eacute;cit&nbsp;&raquo;.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Les activit&eacute;s narratives apparaissent en FLE lorsque l&rsquo;apprenant aborde l&rsquo;&eacute;tude de la temporalit&eacute;. Les manuels d&rsquo;exercices leur proposent&nbsp; d&rsquo;entrer dans un r&eacute;cit par le biais d&rsquo;un habillage temporel de formes fig&eacute;es &agrave; l&rsquo;infinitif (&laquo;&nbsp;<i>Mettre les verbes &agrave; l&rsquo;infinitif aux temps et modes qui conviennent&nbsp;</i>&raquo;) ou bien de terminer un r&eacute;cit&nbsp; (extension de texte)&nbsp;ou de fabriquer un r&eacute;cit : l&rsquo;apprenant doit recr&eacute;er la temporalit&eacute; absente dans un texte, retrouver la partie manquante d&rsquo;un r&eacute;cit, inventer une fin ou un d&eacute;but &agrave; une histoire ou&nbsp; inventer une histoire.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Pourquoi le r&eacute;cit &eacute;crit en FLE&nbsp; d&eacute;veloppe-t-il une meilleure&nbsp; ma&icirc;trise et compr&eacute;hension de la temporalit&eacute; ?</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">1-Le travail sur le texte narratif&nbsp;: </span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">1-1-<b> mobilise de nombreuses comp&eacute;tences</b> : la conduite du r&eacute;cit exige une assez bonne ma&icirc;trise de la mati&egrave;re grammaticale&nbsp;(Niveau B2/C) en morphologie et en syntaxe&nbsp; mais n&eacute;cessite aussi une comp&eacute;tence plus large qui active des strat&eacute;gies m&eacute;tacognitives sur la capacit&eacute; &agrave; g&eacute;rer des formes discursives plus complexes, &agrave; penser sur ses propres pens&eacute;es. Pour fabriquer un r&eacute;cit, l&rsquo;apprenant doit comprendre et accepter l&rsquo;exercice&nbsp; propos&eacute;, il doit&nbsp; rechercher et d&eacute;couvrir des id&eacute;es, ordonner ces id&eacute;es selon une logique narrative et&nbsp; les mettre en forme afin d&rsquo;&ecirc;tre clair et compr&eacute;hensible Ces activit&eacute;s recouvrent les diff&eacute;rentes phases de l&rsquo;entra&icirc;nement au discours suivies en rh&eacute;torique pendant des si&egrave;cles, &agrave; savoir l&rsquo;intellectio, l&rsquo;inventio, le dispositio et l&rsquo;elocutio.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times"><b>1-2 facilite et organise la construction et la mise en place du flux temporel par&nbsp;:</b></span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">a) <b>La prise de conscience par l&rsquo;apprenant d&rsquo;un syst&egrave;me temporel double</b> : &laquo;&nbsp;Le temps linguistique a toujours pour centre g&eacute;n&eacute;rateur le pr&eacute;sent de l&rsquo;&eacute;nonciation. (&hellip;) Le syst&egrave;me est double&nbsp;: 1. Un premier syst&egrave;me ou syst&egrave;me du discours proprement dit, adapt&eacute; &agrave; la temporalit&eacute; de l&rsquo;&eacute;nonciateur dont l&rsquo;&eacute;nonciation reste explicitement le moment g&eacute;n&eacute;rateur 2. Un second syst&egrave;me ou syst&egrave;me de l&rsquo;histoire, du r&eacute;cit appropri&eacute; &agrave; la relation des &eacute;v&eacute;nements pass&eacute;s, sans intervention du locuteur, d&eacute;pourvu par cons&eacute;quent de pr&eacute;sent et de futur (sauf p&eacute;riphrastique) et dont le temps sp&eacute;cifique est l&rsquo;aoriste (ou ses &eacute;quivalents, tel le pr&eacute;t&eacute;rit) temps, qui pr&eacute;cis&eacute;ment, est le seul &agrave; faire d&eacute;faut au syst&egrave;me du discours.&nbsp;&raquo; (Barthes, 1984, p24). L&rsquo;apprenant se projette dans une &eacute;nonciation pass&eacute;e, il prend de la distance et entre dans un nouvel univers temporel qu&rsquo;il doit organiser. </span></span></p> <p class="Default" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;"><span style="color:black"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">b) </span></span><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">La prise de conscience de l&rsquo;isotopie d&rsquo;un discours&nbsp;qui permet la lecture d&rsquo;un texte relevant de plusieurs syst&egrave;mes &agrave; la fois. La ma&icirc;trise de la coh&eacute;rence et de la coh&eacute;sion textuelles&nbsp;</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times"> est &laquo;&nbsp;un ensemble redondant de cat&eacute;gories s&eacute;mantiques et qui rend possible la lecture uniforme d&rsquo;un r&eacute;cit&nbsp;&raquo; (Greimas, 1966) car l&rsquo;apprenant effectue&nbsp; un travail sur la microstructure et la macrostructure textuelles et partant,&nbsp; sur la micro-temporalit&eacute; et la macro-temporalit&eacute;. Le travail sur le r&eacute;cit est un travail allant du local au global et du global au local.</span></span> </span></span></span></p> <p class="Default" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;"><span style="color:black"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">L&rsquo;apprenant doit mettre en place <b>une coh&eacute;rence textuelle </b>&nbsp;qui se manifeste au niveau global du texte. Le texte est un r&eacute;seau de d&eacute;terminations &raquo;, &laquo;un tout o&ugrave; chaque &eacute;l&eacute;ment entretient avec les autres des relations d&rsquo;interd&eacute;pendance &raquo; (H. Weinrich, 1973) </span></span></span></span></span></p> <p class="Default" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;"><span style="color:black"><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">En m&ecirc;me temps, l&rsquo;apprenant doit mettre en place une coh&eacute;sion</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times"> textuelle qui se manifeste au niveau micro-textuel au travers des connecteurs temporels, spatiaux ou argumentatifs r&eacute;sultant de l&#39;encha&icirc;nement des propositions et de la lin&eacute;arit&eacute; du texte. &laquo; Analyser la coh&eacute;sion d&#39;un texte, c&#39;est l&#39;appr&eacute;hender comme un encha&icirc;nement, comme une texture, [...] o&ugrave; des ph&eacute;nom&egrave;nes linguistiques tr&egrave;s divers font &agrave; la fois progresser le texte et assurent sa continuit&eacute; par des r&eacute;p&eacute;titions.&nbsp;&raquo; (D. Maingueneau, 1990, p.32). </span></span></span></span></span></p> <p class="Default" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;"><span style="color:black"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">Le texte doit &ecirc;tre&nbsp; coh&eacute;rent dans sa macro-structure, </span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">le texte doit &ecirc;tre coh&eacute;sif et stable dans sa micro-structure</span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">, une isotopie qui repose essentiellement sur l&rsquo;organisation temporelle, v&eacute;ritable colonne vert&eacute;brale du r&eacute;cit.</span></span></span></span></span></p> <p class="Default" style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">c) <b>La pr&eacute;sence du&nbsp; personnage est le noeud</b> <b>de l&rsquo;organisation chronologique du texte</b>.&nbsp; Le personnage met en perspective les temps verbaux&nbsp;; il est le pivot de la coh&eacute;rence et de la coh&eacute;sion temporelles et textuelles ; </span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">le personnage s&rsquo;inscrit profond&eacute;ment dans le texte &agrave; travers l&rsquo;encha&icirc;nement des termes qui le d&eacute;signent et qui le repr&eacute;sentent et </span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">c&rsquo;est autour de lui que se fabrique et se tisse le continuum temporel, c&rsquo;est autour de lui que se construit une plateforme temporelle. C&rsquo;est autour de lui que se fabrique une histoire. Le personnage est pris dans les mailles du temps&nbsp;: il le subit en m&ecirc;me temps qu&rsquo;il le construit. Il tisse ainsi l&rsquo;univers temporel. C&rsquo;est autour de lui que se dessine le monde, c&rsquo;est un &laquo;&nbsp;organisateur textuel&nbsp;&raquo; (Tauveron). Objet de didactique non identifi&eacute;, le personnage appara&icirc;t fondamental dans le d&eacute;roulement d&rsquo;une histoire. &laquo;&nbsp;</span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">Les personnage jouent un r&ocirc;le essentiel dans l&rsquo;organisation des histoires. Ils permettent les actions, les assument, les subissent, les relient entre elles et leur donnent sens. D&rsquo;une certaine fa&ccedil;on, toute histoire est histoire des personnages. &raquo; (Reuter, Y.) &laquo; Le personnage est une entr&eacute;e fondamentale pour la didactique du r&eacute;cit (..) </span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times"><b>d) La ma&icirc;trise d&rsquo;une &laquo;&nbsp;grammaire narrative&nbsp;&raquo;&nbsp;</b>: Ecrire un r&eacute;cit c&rsquo;est mettre en &oelig;uvre une &laquo;&nbsp;grammaire narrative&nbsp;&raquo; (Greimas, p.157) car le texte narratif est constitu&eacute; &laquo;&nbsp;d&rsquo;une morphologie&nbsp; poss&eacute;dant le caract&egrave;re d&rsquo;une taxinomie dont les termes sont interd&eacute;finis&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;d&rsquo;une syntaxe consistant en un ensemble de r&egrave;gles op&eacute;ratoires ou de mani&egrave;res de manipuler les termes de la morphologie&nbsp;&raquo; (Greimas, p. 163). Cette grammaire narrative oblige &agrave; mettre en place un tissu descriptif enserr&eacute; dans un tissu syntaxique, lui-m&ecirc;me enserr&eacute; dans un tissu s&eacute;mantique.</span></span></p> <p class="Default" style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p class="Default" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;"><span style="color:black"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">e) <b>L&rsquo;obligation de construire&nbsp; un relief temporel</b>. A la diff&eacute;rence de l&rsquo;oral dans lequel l&rsquo;horizon temporel est plat, le r&eacute;cit &eacute;crit distingue les temps du premier plan et les temps de l&rsquo;arri&egrave;re-plan. Ils repr&eacute;sentent les traits s&eacute;mantiques d&eacute;finis par H. Weinrich sur l&rsquo;opposition&nbsp; focalisation / topicalisation. Ces traits n&rsquo;interviennent que dans le registre temporel du r&eacute;cit &laquo;&nbsp;car, le plus souvent, le monde racont&eacute; n&rsquo;appartient plus au domaine de l&rsquo;exp&eacute;rience imm&eacute;diate&nbsp; du lecteur qui a donc besoin d&rsquo;&ecirc;tre orient&eacute;&nbsp; afin que le monde racont&eacute; perde l&rsquo;&eacute;tranget&eacute; sous laquelle il se pr&eacute;sente &agrave; lui. Il re&ccedil;oit cette information en toile de fond gr&acirc;ce aux temps de l&rsquo;arri&egrave;re-plan textuel (..) C&rsquo;est pourquoi on trouve tr&egrave;s souvent des temps d&rsquo;arri&egrave;re-plan en d&eacute;but de r&eacute;cit. L&rsquo;exposition de la situation initiale correspond &agrave; un besoin pressant d&rsquo;information de la part du lecteur qui ne pourrait autrement se rep&eacute;rer dans le monde&nbsp; plus ou moins &eacute;tranger du r&eacute;cit. (&hellip;) Au contraire des temps de l&rsquo;arri&egrave;re-plan, les temps du premier plan avec leur trait s&eacute;mantique de (FOCALISATION) donnent au r&eacute;cit un tempo narratif acc&eacute;l&eacute;r&eacute; (&laquo;&nbsp;presto&nbsp;&raquo;). C&rsquo;est en effet avec ce temps que l&rsquo;histoire se met en mouvement&nbsp;&raquo; (Weinrich, 1989, p.130). </span></span></span></span></span></p> <p class="Default" style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p class="Default" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;"><span style="color:black"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">f) <b>La pr&eacute;sence du pass&eacute; simple</b>&nbsp;<b>:</b> Ce temps &laquo;&nbsp;n&rsquo;est pas charg&eacute; d&rsquo;exprimer un temps. Son r&ocirc;le est de ramener la r&eacute;alit&eacute; &agrave; un point, et d&rsquo;abstraire de la multiplicit&eacute; des temps v&eacute;cus et superpos&eacute;s, un acte verbal pur, d&eacute;barrass&eacute; des racines existentielles de l&rsquo;exp&eacute;rience et orient&eacute; vers une liaison logique avec d&rsquo;autres actions, d&rsquo;autres proc&egrave;s, un mouvement g&eacute;n&eacute;ral du monde : il vise &agrave; maintenir une hi&eacute;rarchie dans l&rsquo;empire des faits&nbsp;&raquo; (R. Barthes, 1953) Gr&acirc;ce &agrave; lui le r&eacute;cit tient debout. Le pass&eacute; simple &laquo;&nbsp;ra-compte&nbsp;&raquo;, &eacute;num&egrave;re, d&eacute;roule les &eacute;v&eacute;nements, il est &laquo;&nbsp;alg&egrave;bre du r&eacute;cit&nbsp;&raquo;, nettet&eacute;, chronologie froide, incisive, chirurgicale sur laquelle viendra se greffer &laquo;&nbsp;l&rsquo;&eacute;paisseur existentielle&nbsp;&raquo; (Barthes) et explicative de l&rsquo;imparfait. C&rsquo;est ce temps qui fabrique la plateforme temporelle sur laquelle &eacute;voluera le personnage et d&eacute;fileront les &eacute;v&eacute;nements. C&rsquo;est pourquoi les activit&eacute;s consistant &agrave; ins&eacute;rer les tiroirs verbaux dans un r&eacute;cit, terminer ou d&eacute;buter un r&eacute;cit, fabriquer un r&eacute;cit, si elles sont fond&eacute;es sur le pass&eacute; simple,&nbsp; obligeront l&rsquo;apprenant &agrave; prendre de la distance par rapport au r&eacute;cit qu&rsquo;il invente et l&rsquo;aideront &agrave; d&eacute;rouler un r&eacute;cit bien form&eacute;. Le pass&eacute; simple est le grand organisateur de la chronologie &eacute;v&eacute;nementielle, il permet &agrave; la pens&eacute;e de se structurer, de s&rsquo;ordonner, de se repr&eacute;senter les &eacute;v&eacute;nements avec nettet&eacute; ce qui permet &agrave; l&rsquo;apprenant qui utilise ce temps verbal de se laisser guider par cette ciselure aspectuelle parfaite qui construit son r&eacute;cit (Bronckart, 1983). &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">2<b>- L&rsquo;&eacute;criture d&rsquo;un r&eacute;cit comme organisateur d&rsquo;une pens&eacute;e&nbsp;</b>: &laquo;&nbsp;L&rsquo;analyse du r&eacute;cit qui est une pratique structurale parmi d&rsquo;autres, conduit &agrave; la mise au point de sch&eacute;mas, de &laquo;&nbsp;mod&egrave;les&nbsp;&raquo; qui sont autant de recompositions de textes-objets sur lesquels elle s&rsquo;exerce. On fragmente, on d&eacute;compose le r&eacute;cit, on lui cherche des &laquo;&nbsp;unit&eacute;s&nbsp;&raquo; puis on l&rsquo;agence, l&rsquo;on associe ces derni&egrave;res, mettant au jour leurs &laquo;&nbsp;lois de succession&nbsp;&raquo;&hellip;car &laquo;&nbsp;un r&eacute;cit n&rsquo;est pas constitu&eacute; d&rsquo;une suite immotiv&eacute;e d&rsquo;&eacute;v&eacute;nements, le r&eacute;cit lui-m&ecirc;me n&rsquo;est pas un agr&eacute;gat hasardeux de &laquo;&nbsp;formes&nbsp;&raquo;, qu&rsquo;il existe des contraintes d&rsquo;association et, sous-jacente, une organisation (&hellip;). (Dumortier, Plazanet, p.27). Cette activit&eacute; favorise l&rsquo;acquisition d&rsquo;une syntaxe narrative et donc d&rsquo;une logique narrative. Il faut savoir organiser le passage d&rsquo;une situation &agrave; une autre&nbsp;: d&rsquo;une situation d&rsquo;&eacute;quilibre, &agrave; une d&eacute;gradation de cette situation qui am&egrave;ne &agrave; un d&eacute;s&eacute;quilibre et au r&eacute;tablissement de l&rsquo;&eacute;quilibre initial. Les &eacute;l&eacute;ments linguistiques deviennent les composants d&rsquo;un texte car ils entretiennent entre eux des relations s&eacute;mantico-syntactico-pragmatiques qui se manifestent en permanence dans le cadre de la phrase mais qui vont au-del&agrave; et dont l&rsquo;apprenant se rend compte d&rsquo;une mani&egrave;re aigu&euml; lorsque, allant au-del&agrave; de la simple juxtaposition de phrases, il cr&eacute;e un tissu discursif et prend ainsi conscience de ce qu&rsquo;est la coh&eacute;rence d&rsquo;un texte et sa d&eacute;limitation&nbsp;: il faut que le texte commence mais aussi se termine&nbsp;; &laquo;&nbsp;Le r&eacute;cit n&rsquo;est donc qu&rsquo;une moyen parmi d&rsquo;autres de r&eacute;capituler ( = reprendre point par point) une exp&eacute;rience pass&eacute;e. Ce qui le caract&eacute;rise c&rsquo;est que les propositions y sont ordonn&eacute;es temporellement en sorte que toute inversion modifie l&rsquo;ordre des &eacute;v&eacute;nements (Labov, 1978, pp. 295-296). L&rsquo;ordre s&eacute;quentiel est n&eacute;cessaire car les &eacute;v&eacute;nements s&rsquo;imaginent sur une lin&eacute;arit&eacute;. C&rsquo;est l&agrave; que l&rsquo;utilisation du pass&eacute; simple et celle de l&rsquo;imparfait permet de construire une plateforme narrative stable, dure, visible sur laquelle viennent se greffer des il&ocirc;ts temporels descriptifs. Ces formes temporelles aident l&rsquo;apprenant &agrave; &laquo;&nbsp;former&nbsp;&raquo; son r&eacute;cit, elles habitent le r&eacute;cit et durcissent la syntaxe.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times"><b>3-De l&rsquo;extra-di&eacute;g&eacute;tique &agrave; l&rsquo;intra-di&eacute;g&eacute;tique </b>: L&rsquo;&eacute;laboration d&rsquo;un&nbsp; r&eacute;cit &eacute;crit permet &agrave; l&rsquo;apprenant de prendre conscience qu&rsquo;il ne fait pas partie de la fiction en passant du niveau&nbsp; extra-di&eacute;g&eacute;tique (l&rsquo;apprenant en tant que narrateur ext&eacute;rieur au texte, l&rsquo;apprenant &laquo;&nbsp;fabricant de texte&nbsp;&raquo;)&nbsp; au niveau di&eacute;g&eacute;tique ou intradi&eacute;g&eacute;tique qui est le niveau du personnage (l&rsquo;univers spatio-temporel) et de ses actions, c&rsquo;est-&agrave;-dire &laquo;&nbsp;l&rsquo;apprenant &nbsp;construisant une histoire&nbsp;&raquo;&nbsp; de plain-pied avec le personnage tout en restant en retrait. Ce va-et-vient entre immersion dans le texte et &eacute;mersion hors du texte pour reprendre en main le flux du r&eacute;cit attribue &agrave; l&rsquo;apprenant une responsabilit&eacute; narrative qui est de pr&eacute;server l&rsquo;isotopie du tissu narratif qu&rsquo;il est en train de cr&eacute;er.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times"><b>4- Le r&eacute;cit oral comme &eacute;l&eacute;ment pr&eacute;-organisateur du&nbsp; r&eacute;cit &eacute;crit&nbsp;:</b> Ecrire&nbsp; consiste &agrave; mettre en avant le rapport au langage. Benv&eacute;niste a illustr&eacute; la diff&eacute;rence &eacute;crit/ oral par la dichotomie&nbsp; discours/histoire&nbsp;: avec le discours il y a implication et proximit&eacute; de l&rsquo;&eacute;nonciateur, avec l&rsquo;histoire il y a distance et distanciation. Le r&eacute;cit oral peut &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute; comme un &eacute;l&eacute;ment pr&eacute;-organisateur du r&eacute;cit &eacute;crit, une sorte de pr&eacute;-mise en forme, un brouillon facilitant l&rsquo;&eacute;criture du texte narratif en l&rsquo;all&eacute;geant d&rsquo;une r&eacute;flexion sur la structure narrative capable de bloquer l&rsquo;apprenant. Ce qui est dit &agrave; l&rsquo;oral ouvre la voie &agrave; l&rsquo;&eacute;crit. &laquo;&nbsp;Le r&eacute;cit oral est un grand absent des discours sur le r&eacute;cit dans le cadre scolaire alors qu&#39;il est omnipr&eacute;sent dans les interactions de la vie sociale, de la vie d&#39;une classe notamment, et qu&#39;il est depuis longtemps un objet d&#39;investigation dans d&#39;autres champs. (&hellip;) Mais beaucoup d&#39;aspects mis en lumi&egrave;re pour les r&eacute;cits oraux valent en fait pour tout r&eacute;cit (le ton, la litt&eacute;rarit&eacute; notamment) et son &eacute;tude est comme un r&eacute;v&eacute;lateur.&nbsp;&raquo; (Nonnon, p.23). La m&eacute;thodologie repose sur le passage de l&rsquo;expression orale &agrave; l&rsquo;expression &eacute;crite&nbsp; afin de mieux mettre en &eacute;vidence ce qui est propre &agrave; l&rsquo;organisation &eacute;crite&nbsp;&raquo; (Margerie p. 4) Le r&eacute;cit oral fait prendre conscience des sp&eacute;cificit&eacute;s des deux types de r&eacute;cits&nbsp;: leurs caract&eacute;ristiques &eacute;nonciatives (dimension interlocutive ou non, r&ocirc;le du corps ou non, face &agrave; face ou non, mat&eacute;riau intonatif ou non, flou ou nettet&eacute; dans l&rsquo;ouverture et la fermeture des discours, passage des temps commentatifs aux temps narratifs&hellip; (Weinrich). Ces conditions d&rsquo;&eacute;nonciation diff&eacute;rentes am&egrave;nent &agrave; une organisation de l&rsquo;information diff&eacute;rente. Le r&eacute;cit oral peut &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute; comme &eacute;laborant une pens&eacute;e ant&eacute;rieure au travail d&rsquo;&eacute;criture permettant une confiance plus grande en l&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;&eacute;criture et la prise de conscience de deux syst&egrave;mes linguistiques.</span></span></p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">Le texte narratif est un objet pluridisciplinaire, un espace pluridimensionnel, un lieu d&rsquo;insertions et d&rsquo;intersections &laquo;&nbsp;permettant de saisir le travail de la <i>signifiance</i>&nbsp;&nbsp;&raquo; (Krist&eacute;va, 1969, p.217)&nbsp; en cherchant </span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">&agrave; mettre en lumi&egrave;re, par la </span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">s&eacute;manalyse,</span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times"> ce &laquo;&nbsp;<i>signifiant-se-produisant en texte&nbsp;&raquo; </i></span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">(Krist&eacute;va, 1969, p.9)&nbsp; </span></span><i>&nbsp;</i>&nbsp;<span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">Le texte n&rsquo;est alors plus consid&eacute;r&eacute; comme une simple extension de la phrase </span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">mais comme une int&eacute;grit&eacute; dynamique et concr&egrave;te qui a un contenu en elle-m&ecirc;me. Le texte devient </span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">un objet pluridisciplinaire aux fronti&egrave;res ou aux croisements avec la litt&eacute;rature, la linguistique ou la philologie et la philosophie. Un objet pluridisciplinaire</span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times"> &eacute;manant d&rsquo;un homme parlant et &ndash;construisant- un monde, un homme parlant &agrave; -et construisant pour- un autre homme. Tout comme Barthes, nous pensons que &nbsp;</span></span><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">le texte narratif travaille la langue et le temps</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times"> et c&rsquo;est &agrave; ce titre qu&rsquo;il a un grand int&eacute;r&ecirc;t pour les apprenants.</span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">Il fait aussi&nbsp; acc&eacute;der l&rsquo;apprenant non seulement &agrave; <b>l&rsquo;architextualit&eacute; </b>mais aussi &agrave;<b> l&rsquo;intertextualit&eacute;</b>: &laquo;&nbsp;Tout texte est un intertexte&nbsp;: d&rsquo;autres textes sont pr&eacute;sents en lui, &agrave; des niveaux variables, sous des formes plus ou moins reconnaissables&nbsp;: les textes de la culture ant&eacute;rieure et ceux de la culture environnante&nbsp;(&hellip;). Passent dans les textes redistribu&eacute;s en lui, des morceaux de codes, des formules, des mod&egrave;les rythmiques, des fragments de langages sociaux (&hellip;). L&rsquo;intertexte est un champ g&eacute;n&eacute;ral de formules anonymes dont l&rsquo;origine est rarement rep&eacute;rable, de citations inconscientes ou automatiques donn&eacute;es sans guillemets&nbsp;&raquo; <span style="color:green">(</span>Barthes, R<span style="color:green">, </span>article EU). Ecrire un r&eacute;cit est <b>une activit&eacute; cr&eacute;ative</b> qui utilise les capacit&eacute;s &agrave; imaginer de l&rsquo;apprenant mais aussi repr&eacute;sente le r&eacute;sultat d&rsquo;une activit&eacute; d&rsquo;entassement de lectures ant&eacute;rieures au r&eacute;cit en fabrication. Pour ces raisons, cette activit&eacute; s&rsquo;adresse &agrave; des apprenants de niveau avanc&eacute; (B2, C) qui ont lu, lisent ou aiment lire.&nbsp; &laquo;&nbsp;Ecrire est une t&acirc;che complexe qui conjugue des savoirs enseign&eacute;s&nbsp; et d&rsquo;autres qui le sont moins&nbsp;&raquo; (Bucheton, p 23) &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une t&acirc;che infiniment complexe qui mobilise toutes sortes de calculs r&eacute;f&eacute;rentiels, communicationnels et linguistiques&nbsp;&raquo;&nbsp; (Bucheton, p35). </span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times"><b>Bibliographie&nbsp;: </b></span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Adam, Jean-Marie (1984). <i>Le r&eacute;cit,</i> Paris, PUF.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Barthes, R, 1953, Le deg&eacute; z&eacute;ro de l&rsquo;&eacute;criture, Seuil, Paris.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Barthes, Roland (1973). &laquo;&nbsp;<i>Texte (th&eacute;orie du),</i> Encyclopedia Universalis.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Barthes, Roland (1984). <i>Le bruissement de la langue</i>, Seuil, Paris.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Bronckart, J-P, Ka&iuml;l, M, Noizet, G (1983),&nbsp; <i>Psycholinguistique de l&rsquo;enfant&nbsp;: recherches sur l&rsquo;acquisition du langage, </i>Delachaux Niestl&eacute;</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Bucheton, Daniel (2018). <i>Refonder l&rsquo;enseignement de l&rsquo;&eacute;criture</i>, Retz, Paris.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Combettes, Bernard (1983). <i>Pour une grammaire textuelle</i>, De Boeck, Duculot, Bruxelles / Paris.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Coll&egrave;s, L, Dufays J-L, Fabry, G, Maeder, C, 2001, Didactique des langues romanes, <i>le d&eacute;veloppement des comp&eacute;tences chez l&rsquo;apprenant,</i> Actes du colloque de Louvain-la-Neuve, janvier 2000, De Boeck, Duculot, Bruxelles.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Cyr, P., Germain, C, 1996, <i>Les strat&eacute;gies d&rsquo;apprentissage,</i> CLE International, Paris.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Dumortier J-L, Plazanet F., 1990,&nbsp; <i>Pour lire le r&eacute;cit,</i> De Boeck, Duculot, Louvain-la-Neuve.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Eco, U, 1990, <i>Les limites de l&rsquo;interpr&eacute;tation,</i> Grasset, Paris, </span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Genette, G, 1979, <i>Introduction &agrave; l&rsquo;architexte,</i> Coll. Po&eacute;tique, Seuil, Paris.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">Genette, G, 1972, <i>Discours du r&eacute;cit, in Figures III</i>, Paris, Seuil </span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">&nbsp;Genette, G&eacute;rard (1983). <i>Nouveau discours du r&eacute;cit</i>, Paris, Seuil.</span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Greimas, A, J, 1966, <i>S&eacute;mantique structurale</i>, Seuil, Paris</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Greimas, A, J, 1970, <i>Du sens, Essais s&eacute;miotiques</i>, Seuil, Paris</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Greimas, A, J, 1983, <i>Du sens II, Essais s&eacute;miotiques</i>, Seuil, Paris</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Kristeva, J,&nbsp; 1969, <i>Recherches pour une s&eacute;manalyse</i>, Seuil, Paris.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">Lartigue, R (Sous la dir. de), 2001, <i>Vers la lecture litt&eacute;raire - cycle III<b>, </b></i>Argos d&eacute;marches, CNDP-CRDP de l&rsquo;Acad&eacute;mie de Cr&eacute;teil. </span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Maingueneau, D., 1990,&nbsp; <i>&Eacute;l&eacute;ments de linguistique pour le texte litt&eacute;rair</i>e, Bordas, Paris, </span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Margerie (de) C, 1973,<i> Initiation &agrave; l&rsquo;expression &eacute;crite</i>, Deuxi&egrave;me partie, Livre du ma&icirc;tre, Didier, Cr&eacute;dif, Paris.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Moirand, S., 1979, <i>Situations d&rsquo;&eacute;crit, compr&eacute;hension, production en langue &eacute;trang&egrave;re</i>, CLE international, Paris.</span></span></p> <h2 style="text-align:justify"><span style="font-size:18pt"><span style="font-family:Times"><span style="font-weight:bold"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-weight:normal">Nonnon</span></span><span style="font-size:10.0pt">, </span><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-weight:normal">E, 2000,</span></span> <i><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-weight:normal">Ce que le r&eacute;cit oral peut nous dire sur le r&eacute;cit</span></span></i><span style="font-size:10.0pt">, </span><a href="https://www.persee.fr/collection/reper" style="color:blue; text-decoration:underline"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-weight:normal"><span style="text-decoration:none"><span style="text-underline:none">Rep&egrave;res. Recherches en didactique du fran&ccedil;ais langue maternelle</span></span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-weight:normal">, </span></span><a href="https://www.persee.fr/issue/reper_1157-1330_2000_num_21_1" style="color:blue; text-decoration:underline"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-weight:normal"><span style="text-decoration:none"><span style="text-underline:none">Diversit&eacute; narrative </span></span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-weight:normal">, N&deg;21,</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span style="font-weight:normal">pp. 23-52</span></span></span></span></span></h2> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Pi&eacute;gay-Gros, 1996, N, <i>Introduction &agrave; l&rsquo;intertextualit&eacute;</i>, Dunod, Paris.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Reuter, Y, 2016, <i>L&rsquo;analyse du r&eacute;cit</i>, Colin, Paris.</span></span></p> <h2 style="text-align:justify"><span style="font-size:18pt"><span style="font-family:Times"><span style="font-weight:bold"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-weight:normal">Reuter, Y,</span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-weight:normal"> 2000</span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-weight:normal">, </span></span><i><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-weight:normal">Narratologie, enseignement du r&eacute;cit et didactique du fran&ccedil;ais</span></span></i><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-weight:normal">, Rep&egrave;res, Recherches en didactique du fran&ccedil;ais langue maternelle, <span class="MsoHyperlink" style="color:blue"><span style="text-decoration:underline"><span style="text-decoration:none"><span style="text-underline:none">n&deg;21, </span></span></span></span>pp. 7-22</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span style="font-weight:normal">Fait partie d&#39;un num&eacute;ro th&eacute;matique : <i>Diversit&eacute; narrative.</i> </span></span></span></span></span></h2> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">R&uuml;ck, H, 1991, <i>Linguistique textuelle et enseignement du fran&ccedil;ais</i>, Cr&eacute;dif, Hatier, Didier, Paris.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Tauveron, C, Seve, P, 2005, <i>Vers une &eacute;criture litt&eacute;raire</i>, Hatier, Paris.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">Tauveron, C, 1995,&nbsp; <i>Le personnage. Une clef pour la didactique du r&eacute;cit &agrave; l&#39;&eacute;cole &eacute;l&eacute;mentaire</i>. Coll. Techniques et m&eacute;thodes p&eacute;dagogiques </span></span><a href="https://www.persee.fr/collection/reper" style="color:blue; text-decoration:underline"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times"><span style="text-decoration:none"><span style="text-underline:none">Rep&egrave;res. Recherches en didactique du fran&ccedil;ais langue maternelle</span></span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">, pp. 172-175 </span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Times">Todorov, T, 1978, <i>Les genres du discours</i>, Seuil, Paris.</span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Vion, R., mai 1993, &laquo;&nbsp;<i>Acquisition dune langue &eacute;trang&egrave;re&nbsp;: perspectives et recherches&nbsp;</i>&raquo;, Activit&eacute; narratives et acquisition d&rsquo;une lange seconde&nbsp; GRAL, Universit&eacute; de Provence, pp. 240-250 dans <i>Profil d&rsquo;apprenants</i>, Acte du IX&egrave;me colloque international&nbsp;:&nbsp;Saint-Etienne.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Weinrich, H, 1973, <i>Le Temps - Le r&eacute;cit et le commentaire,</i> Seuil, Paris.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Weinrich, H, 1989, <i>Grammaire textuelle du fran&ccedil;ais</i>, Didier, Hatier, Paris.</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Wilmet, M, 1976, &laquo;&nbsp;Le pass&eacute; compos&eacute; narratif&nbsp;&raquo;, Etude de morphosyntaxe verbale, Chap. III et IV, Paris, P. 61</span></span></p> <p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Times">Zumthor, P, 1975, <i>Langue, texte, &eacute;nigme,</i> Seuil, Paris.</span></span></p>