<h2>R&eacute;sum&eacute;</h2> <p>Notre contribution analyse une enqu&ecirc;te par questionnaire men&eacute;e aupr&egrave;s de professionnel(le)s de l&rsquo;enseignement des langues par les &eacute;quipes de recherche ATILF (Universit&eacute; de Lorraine) et DIPRALANG (Universit&eacute; de Montpellier 3), intitul&eacute;e &laquo;&nbsp;Le CECR et vous&nbsp;&raquo;, et en particulier la question ouverte qui cl&ocirc;turait le questionnaire. La majorit&eacute; des personnes interrog&eacute;es se sent comme prise au pi&egrave;ge entre les cadres stricts pos&eacute;s par les nouveaux mod&egrave;les didactiques de r&eacute;f&eacute;rence et la libert&eacute; d&rsquo;enseigner, qui devrait en principe permettre &agrave; chacun(e) de construire son propre rapport aux langues. Notre constat est que les discours didactiques et les pratiques p&eacute;dagogiques tels qu&rsquo;ils se pr&eacute;sentent aujourd&rsquo;hui&nbsp;sont malheureusement de plus en plus enferm&eacute;s dans des grilles de gouvernance n&eacute;olib&eacute;rale qui d&eacute;shumanisent l&rsquo;enseignement et &eacute;liminent toute imagination cr&eacute;ative par laquelle pourrait s&rsquo;&eacute;tablir le lien des sujets &agrave; la langue &eacute;trang&egrave;re.</p> <p>Ksenija DJORDJEVIC LEONARD<br /> Jean-Marie PRIEUR<br /> EA 739 DIPRALANG<br /> Universit&eacute; Montpellier 3</p> <p>&nbsp;</p>