<h2>R&eacute;sum&eacute;</h2> <p>Dans quelle mesure l&rsquo;&eacute;tudiant est-il libre de choisir les langues qu&rsquo;il va apprendre, d&rsquo;abord &agrave; l&rsquo;&eacute;cole, ensuite &agrave; l&rsquo;universit&eacute;&nbsp;? Dans ce texte, on montrera que l&rsquo;offre de formation en langues correspond &agrave; celles que la soci&eacute;t&eacute; consid&egrave;re comme &laquo;&nbsp;utiles&nbsp;&raquo;, mais on montrera aussi qu&rsquo;il peut exister un espace de libre choix si les universit&eacute;s mettent un place des dispositifs ad&eacute;quats, qui seront d&eacute;crits dans ce texte. Avant cela, on tentera d&rsquo;&eacute;claircir la notion d&rsquo;&laquo;&nbsp;utilit&eacute;&nbsp;&raquo; &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;une classification gnos&eacute;ologique des langues, c&rsquo;est-&agrave;-dire par rapport &agrave; l&rsquo;acc&egrave;s aux connaissances qu&rsquo;elles permettent.</p> <p>Pierre FRATH<br /> Centre interdisciplinaire de recherche sur les langues et la pens&eacute;e (CIRLEP EA 4299)<br /> Universit&eacute; de Reims<br /> Centre de linguistique en Sorbonne (CELISO EA 7332)<br /> Groupe d&rsquo;Etudes sur le Plurilinguisme Europ&eacute;en (GEPE EA&nbsp; 1339)</p>