<p>Dans cette contribution, nous aborderons le devenir des langues en situation de migrations collectives forc&eacute;es, &agrave; partir de trois &eacute;tudes de cas bas&eacute;es sur des observations de terrain r&eacute;alis&eacute; au sein de trois micro-communaut&eacute;s : celle des Tabarquins et celle des Croates du Molise, en Italie, et celle des vieux-croyants, en Estonie. Apr&egrave;s avoir pr&eacute;sent&eacute; les trois situations de migration, et rappel&eacute; la situation sociolinguistique actuelle de chacune des trois communaut&eacute;s, guid&eacute;e par nos observations de terrain, nous porterons notre regard sur les trajectoires des langues qui ont accompagn&eacute; ces migrations, en donnant la parole &agrave; ceux qui les font exister&nbsp;: leurs locuteurs.</p>