<p>Le ph&eacute;nom&egrave;ne des mobilit&eacute;s entrantes et sortantes en milieu universitaire est devenu une pratique ordinaire. De nombreux &eacute;tudiants viennent en France perfectionner leur niveau de langue dans le but d&rsquo;int&eacute;grer un master. Leur ma&icirc;trise de fran&ccedil;ais est une condition d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; ces formations. Ils sont donc conscients des efforts qu&rsquo;ils doivent fournir et des difficult&eacute;s qu&rsquo;ils peuvent rencontrer.</p> <p>La distance entre la langue et la culture d&rsquo;origine de l&rsquo;apprenant et le fran&ccedil;ais est un facteur &agrave; prendre en compte. En effet, les travaux ant&eacute;rieurs dans le domaine de la rh&eacute;torique contrastive ont montr&eacute; que les logiques et les conventions d&rsquo;&eacute;criture varient beaucoup d&rsquo;un pays &agrave; l&rsquo;autre (Hidden, 2013). La culture &eacute;ducative forme les apprenants &agrave; composer des &eacute;crits d&rsquo;une certaine mani&egrave;re en prenant en compte les traditions et l&rsquo;histoire du pays.</p> <p>Nous nous sommes donc int&eacute;ress&eacute;es aux difficult&eacute;s que les apprenants d&rsquo;une culture tr&egrave;s &eacute;loign&eacute;e, qui est celle de la Chine, peuvent avoir pour r&eacute;diger un texte bien structur&eacute; en fran&ccedil;ais.</p>