<p style="margin-bottom:14px"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">Nous sommes entr&eacute;s dans une nouvelle &egrave;re du d&eacute;chet. Omnipr&eacute;sent sur terre comme dans la mer, le d&eacute;chet est un ph&eacute;nom&egrave;ne environnemental, mais aussi politique, social, et m&ecirc;me artistique et esth&eacute;tique, qui invite &agrave; une prise de conscience ainsi qu&rsquo;au combat &eacute;cologique. Cet article tente d&rsquo;aborder la figure du d&eacute;chet plastique dans sa capacit&eacute; &eacute;vocatrice et significative, capable d&rsquo;accentuer le r&eacute;el d&rsquo;une imagerie faite de terreurs du pr&eacute;sent et de l&rsquo;avenir. Le d&eacute;chet dans une perspective artistique permet de penser autrement l&rsquo;articulation pollution/esth&eacute;tique, pr&eacute;carit&eacute;/&eacute;thique, une sublimation de la pauvreté, une pr&eacute;carit&eacute; esth&eacute;tis&eacute;e. Les cr&eacute;ations artistiques propos&eacute;es tentent de montrer que les relations entre art, pollution et &eacute;thique sont d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; nou&eacute;es de diverses mani&egrave;res. Mais qu&rsquo;&agrave; la pr&eacute;carit&eacute; environnementale s&rsquo;ajoute aussi une forme de pr&eacute;carit&eacute; humaine&nbsp;: au d&eacute;chet plastique r&eacute;pond le d&eacute;chet humain&nbsp;&ndash; des ph&eacute;nom&egrave;nes &agrave; relier &agrave; l&rsquo;&egrave;re du Capitaloc&egrave;ne.</span></span></span></span></p>