<h1>PROL&Eacute;GOM&Egrave;NES</h1> <p>Outre une critique g&eacute;n&eacute;rale du &laquo; management &raquo; (Rappin, 2016) des hommes et des femmes dans les entreprises et les organisations de tous types (par exemple, Aubert, de Gaulejac, 1991 ; de Gaulejac, 2012 ; Dupuy, 2011, 2015 ; Le Texier, 2016 ; Morel, 2002), l&rsquo;on connait nombre de vives attaques formul&eacute;es aujourd&rsquo;hui &agrave; l&rsquo;encontre des &laquo; formations de d&eacute;veloppement professionnel et personnel &raquo; (par exemple, Gysler, 2015) associ&eacute;es audit management (soit, au sens le plus g&eacute;n&eacute;ral du terme, cette &laquo; gestion des individus en milieu de travail &raquo;). Formations qui utilisent tr&egrave;s fr&eacute;quemment, sinon constamment, des techniques et m&eacute;thodes en liens directs avec la (ou dites de) &laquo; communication &raquo; &ndash; puisque &laquo; la communication &raquo; (Benoit, 2013) para&icirc;t bien se trouver &agrave; ce jour (et depuis de nombreuses ann&eacute;es) au centre m&ecirc;me des r&eacute;flexions men&eacute;es (notamment) en mati&egrave;re de gestion et de management (Bartoli, 1990 ; Le Mo&euml;nne, 1994). Disons que, d&rsquo;une fa&ccedil;on g&eacute;n&eacute;rale, ces critiques et attaques tancent un d&eacute;ficit de scientificit&eacute; (Lardellier, 2010, 2017) et, par suite, d&rsquo;efficacit&eacute; de ces formations puisque &ndash; le point de vue est ici quasi unanimement partag&eacute; quel que soit le domaine de r&eacute;f&eacute;rence &ndash; c&rsquo;est l&rsquo;application d&rsquo;une v&eacute;ritable approche scientifique convenablement men&eacute;e qui, seule, peut garantir l&rsquo;obtention des r&eacute;sultats (m&eacute;lioratifs) vis&eacute;s. En bref, il s&rsquo;agirait pour les promoteurs de ces techniques, m&eacute;thodes et pratiques de &laquo; jeter de la poudre aux yeux &raquo; de prospects b&eacute;otiens et cr&eacute;dules &ndash; managers, gestionnaires d&rsquo;entreprises et autres professionnels des ressources dites humaines (quels que soient leurs champs d&rsquo;exercice). Apparences trompeuses utilis&eacute;es pour leur vendre de (particuli&egrave;rement) co&ucirc;teuses formations in fine inefficaces quant &agrave; leurs objectifs explicitement d&eacute;termin&eacute;s &ndash; soit, grosso modo, d&eacute;velopper le &laquo; potentiel humain &raquo; (L&eacute;z&eacute;, 2009) des individus pour que cette &eacute;volution positive puisse au bout du compte, dans une conception dite &laquo; gagnant-gagnant &raquo;, profiter &agrave; la structure concern&eacute;e dans son ensemble &ndash;, mais peut-&ecirc;tre (et paradoxalement) beaucoup plus op&eacute;rantes relativement &agrave; certains programmes implicites qu&rsquo;elle mettraient en &oelig;uvre &laquo; en sous-main &raquo; &ndash; et pour le coup sans aucune &eacute;quivoque, au moins du c&ocirc;t&eacute; des demandeurs &ndash;, du type pousser les salari&eacute;s &agrave; se conformer aux comportements attendus par les organisations ; autrement dit, sous le couvert d&rsquo;une mobilisation de techniques de &laquo; d&eacute;veloppement personnel &raquo; (DP) (Marquis, 2016), participer d&#39;un nouveau mod&egrave;le de pouvoir, de contr&ocirc;le social qui, de facto, s&#39;int&eacute;rioriseraient chez les salari&eacute;s : &laquo; up or out &raquo;, c&#39;est-&agrave;-dire &laquo; tu progresses ou tu sors &raquo; (Brunel, 2004). En fait, l&rsquo;on per&ccedil;oit ici la pr&eacute;somption de l&rsquo;existence d&rsquo;une forme d&rsquo;encha&icirc;nement paradoxal ou &laquo; paradoxant &raquo;, c&rsquo;est-&agrave;-dire de &laquo; double contrainte &raquo; au sens propos&eacute; pour l&rsquo;expression par l&rsquo;anthropologue Gregory Bateson (1956) : &laquo; les individus sont [...] contraints d&rsquo;adh&eacute;rer librement et passionn&eacute;ment aux principes de l&rsquo;entreprise, et forc&eacute;s de communiquer librement &raquo; (Aubert, de Gaulejac, 1991, cf.Roussel, 2010). &nbsp; Pour ne prendre ici que deux exemples significatifs de ces critiques, constamment r&eacute;it&eacute;r&eacute;es &agrave; l&rsquo;encontre de ce type de formations, l&rsquo;on peut se reporter : - sp&eacute;cifiquement, aux accusations dirig&eacute;es vers la Programmation Neurolinguistique (PNL) et l&rsquo;Analyse Transactionnelle (AT), deux &laquo; m&eacute;thodes &raquo; en rapports &eacute;troits avec &laquo; la communication &raquo; et particuli&egrave;rement utilis&eacute;es en entreprise (par exemple, Balicco, 2000 ; Olivesi, 1999 ; Potier, 2008 ; Zannier, 2015) ; - plus g&eacute;n&eacute;ralement, &agrave; la d&eacute;fiance &agrave; l&rsquo;&eacute;gard du &laquo; coaching &raquo; (par exemple, Amadieu, 2013 ; Centre contre les manipulations mentales - CCMM, 2014 ; Guilhaume, 2009 ; Mispelblom Beyer, 2005 ;Rappin, 2006), qui peut &ecirc;tre d&eacute;fini&laquo; comme une relation suivie dans une p&eacute;riode 2 &nbsp;d&eacute;finie qui permet au client d&rsquo;obtenir des r&eacute;sultats concrets et mesurables dans sa vie professionnelle et personnelle &raquo; (cf. le site de l&rsquo;International Coach Federation - ICF) et qui, y compris nombre de m&eacute;thodes dites &laquo; de communication &raquo; telles la PNL et l&rsquo;AT, mobilise &ndash; de fa&ccedil;on contestable sinon impropre et/ou d&eacute;ficiente selon la critique &ndash; de multiples r&eacute;f&eacute;rentiels th&eacute;oriques issus de diverses disciplines universitairement lab&eacute;lis&eacute;es. En &eacute;voquant seulement ici le cas du coaching, il importe toutefois de fournir (&agrave; toutes fins utiles) un compendieux mais imm&eacute;diat contrepoint &agrave; ces condamnations. De fait, le Minist&egrave;re du Travail reconna&icirc;t (depuis 2016) le m&eacute;tier de Coach comme un titre professionnel inscrit au R&eacute;pertoire National des Certifications Professionnelles (R.N.C.P) renvoyant aux codes du R&eacute;pertoire Op&eacute;rationnel des M&eacute;tiers et des Emplois (R.O.M.E.) suivants : &laquo; D&eacute;veloppement des ressources humaines &raquo;, &laquo; D&eacute;veloppement personnel et bien-&ecirc;tre de la personne &raquo; (pour la mise en place d&rsquo;actions de coaching) et &laquo; Conseil en organisation et management d&#39;entreprise &raquo; (pour la partie conduite du changement). M&eacute;tier de coach par ailleurs consid&eacute;r&eacute; et analys&eacute; par la recherche universitaire (par exemple, Gilbert, Lancestre, 2011), mis en exergue en France par la Fonction publique (qui, elle-m&ecirc;me, fait appel au coaching vu en tant qu&rsquo;&laquo; &eacute;l&eacute;ment d&#39;une politique minist&eacute;rielle ou interminist&eacute;rielle de ressources humaines &raquo; (2012)), et ent&eacute;rin&eacute; par certaines formations dites d&rsquo;&laquo; excellence &raquo; &ndash; l&rsquo;Ecole des Hautes Etudes Commerciales (H.E.C. Paris), notamment, assure des formations en &laquo; Ressources humaines &amp; Coaching &raquo;. Sur la base de ces diverses observations (disons, &laquo; &agrave; charge &raquo;), une probl&eacute;matique clef nous para&icirc;t se faire jour concernant, globalement, le management des hommes et des femmes au travail (notamment dans les organisations) et, plus sp&eacute;cifiquement, les formations en d&eacute;veloppement/changement personnel-organisationnel utilisant massivement &laquo; la communication &raquo;, qui en font maintenant partie quasi int&eacute;grante. Probl&eacute;matique, aujourd&rsquo;hui pr&eacute;gnante, que l&rsquo;on pourrait introduire sous les questions de recherche qui suivent.&nbsp;</p> <h1>QUESTIONS DE RECHERCHE</h1> <p>D&rsquo;embl&eacute;e, il convient de relever sinon un v&eacute;ritable paradoxe, une contradiction (semble-t-il rarement &eacute;voqu&eacute;e dans la litt&eacute;rature d&eacute;di&eacute;e), &agrave; savoir que sont souvent &agrave; la fois bl&acirc;m&eacute;s un surcro&icirc;t de rationalit&eacute;/technicit&eacute; relativement &agrave; la mati&egrave;re trait&eacute;e (les relations humaines) et un d&eacute;ficit de rationalit&eacute;/technicit&eacute; relativement au champ disciplinaire consid&eacute;r&eacute; (les sciences de gestion, les sciences de l&rsquo;information et de la communication, les sciences humaines et sociales en g&eacute;n&eacute;ral) ; autrement dit, sont parall&egrave;lement sinon dans un quasi m&ecirc;me temps reproch&eacute;s : - les aspects rationnels (ou rationalisants) inh&eacute;rents aux formes de management actuellement mises en &oelig;uvre de fa&ccedil;on massive car, en la mati&egrave;re, c&rsquo;est &agrave; une sorte de renaissance de l&rsquo;organisation scientifique du travail (O.S.T.) que nous assisterions, aboutissant &agrave; une &laquo; d&eacute;shumanisation &raquo; du travail dans les organisations, &agrave; une &laquo; m&eacute;canisation &raquo; &ndash; bien plus subtile et perverse que celle li&eacute;e au taylorisme princeps et &agrave; ses modes op&eacute;ratoires &ndash; des pens&eacute;es et des comportements (l&rsquo;individu est trait&eacute; &laquo; comme une &lsquo;micro-entreprise&rsquo; dont on essaie de maximiser le taux de rentabilit&eacute; comportementale &raquo;, cf. Mispelblom Beyer, ibid.) ; - l&rsquo;aspect non ou a-rationnel/scientifique des m&eacute;thodes pr&ocirc;n&eacute;es dans le domaine : cf. les proc&egrave;s intent&eacute;s &agrave; un march&eacute; de formations qui, &laquo; sous couvert de transparence, d&rsquo;efficacit&eacute;, de rentabilit&eacute; et de rendement relationnels &raquo;, se revendiquent d&rsquo;une v&eacute;ritable d&eacute;marche scientifique (&eacute;ventuellement pourvoyeuse de techniques fiables) alors qu&rsquo;il ne s&rsquo;agirait que de &laquo; pseudo-th&eacute;ories &raquo;, d&rsquo;une pseudo approche scientifique (Lardellier, ibid.). D&egrave;s lors, le manque de &laquo; scientificit&eacute; &raquo; reproch&eacute; aux contenus des formations en question &ndash; est-il d&eacute;finitivement av&eacute;r&eacute; ? &ndash; les disqualifie-t-elles irr&eacute;m&eacute;diablement quant &agrave; l&rsquo;effectivit&eacute; de leurs (&eacute;ventuels) r&eacute;sultats (positifs), alors m&ecirc;me qu&rsquo;est aujourd&rsquo;hui &eacute;tay&eacute;e dans un domaine comme la psychoth&eacute;rapie &ndash; fort proche au demeurant de ce que l&rsquo;on nomme &laquo; d&eacute;veloppement personnel &raquo; (Kovess-Masf&eacute;ty, 2009 ; Barras, Fussinger, 2009) &ndash;, l&rsquo;id&eacute;e selon laquelle par-del&agrave; les diff&eacute;rentes th&eacute;ories mises en avant par les divers praticiens (issus des nombreuses et diff&eacute;rentes &eacute;coles), &laquo; ce qui compte vraiment c&rsquo;est la qualit&eacute; et la conviction du th&eacute;rapeute [&hellip;], la gu&eacute;rison reposant in fine sur des m&eacute;canismes de suggestion &raquo;, (Aulas, Lemoine, 2009) ? Relation-suggestion praticien/patient-client, formateur/apprenant, manager/manag&eacute; encore bien mal cern&eacute;e &agrave; ce jour de fa&ccedil;on, disons, proprement scientifique et qui a possiblement beaucoup &agrave; voir avec certains &eacute;l&eacute;ments de type &laquo; relationnel &raquo; (verbaux comme non-verbaux) renvoyant plus ou moins directement &agrave; la notion d&rsquo;&laquo; hypnose &raquo; (Benhaiem, 2012) et/ou aux fameux &laquo; effet Pygmalion &raquo; (Rosenthal, Jacobson, 1971) et/ou &laquo; effet Hawthorne &raquo;(cf. Bernoux, 1985) et/ou &laquo; effet placebo-nocebo &raquo; (Lemoine, 1996) et/ou (encore) &agrave; la notion de &laquo; pr&eacute;diction autor&eacute;alisatrice &raquo; (cf. Benoit 2007) ; un praticien tel que Dominique Meggl&eacute; (2002) consid&eacute;rant, de fait, que &laquo; la communication &raquo; est (ou doit constituer) &laquo; l&rsquo;outil essentiel du th&eacute;rapeute &raquo; : selon lui, &laquo; l&rsquo;&eacute;valuation d&rsquo;efficacit&eacute; des psychoth&eacute;rapies montrent que seulement 15% du succ&egrave;s des soins est li&eacute; &agrave; une technique sp&eacute;cifique &agrave; chaque &eacute;cole &raquo;, les facteurs &laquo; non sp&eacute;cifiques &raquo; pesant&laquo; pour 85% dans le r&eacute;sultat &raquo;. L&rsquo;on sait, d&rsquo;autre part, que dans le cadre global de la gestion organisationnelle d&rsquo;aujourd&rsquo;hui, le management constitue la qu&ecirc;te intentionnelle et assum&eacute;e de la plus grande efficacit&eacute; possible. Or, &agrave; l&rsquo;instar de nombres d&rsquo;auteurs structurant une critique de cette recherche de l&rsquo;efficacit&eacute; maximale, Le Texier (ibid.) par exemple, affirme : &laquo; Le management tend vers la rationalisation compl&egrave;te de l&rsquo;humain, mais nous ne serons jamais aussi pr&eacute;visibles et contr&ocirc;lables que des robots ! &raquo;. Ce faisant, n&rsquo;&eacute;voque-t-il pas qu&rsquo;une forme, d&eacute;ficiente, du 2 &nbsp;management ; forme qui, utilisant quasi exclusivement &laquo; des objectifs chiffr&eacute;s, des syst&egrave;mes d&#39;&eacute;valuation, des proc&eacute;dures de contr&ocirc;le et des outils de mesure &raquo;, en bref, qui privil&eacute;gie la technicisation, la m&eacute;canisation, l&rsquo;automatisation, la standardisation, la r&eacute;gulation, le contr&ocirc;le cause bien plus de probl&egrave;mes qu&rsquo;elle n&rsquo;en r&eacute;sout ? Type de management certes &agrave; la mode et massivement d&eacute;ploy&eacute; &agrave; grande &eacute;chelle &agrave; ce jour, mais alt&eacute;r&eacute; et (comme l&rsquo;auteur tend &agrave; remarquablement le mettre en &eacute;vidence) pourvoyeur d&rsquo;effets gravement pervers et, par l&agrave;-m&ecirc;me, s&ucirc;rement (d&rsquo;une fa&ccedil;on g&eacute;n&eacute;rale) inefficace par rapport aux projets qu&rsquo;il vise. Selon nous, un management &laquo; efficace &raquo; para&icirc;t donc justement &ecirc;tre celui qui tient compte des aspects &laquo; humains &raquo; des acteurs, par d&eacute;finition &agrave; la fois rationnels et irrationnels, autrement dit, qui est capable de prendre rationnellement en charge ces deux types d&rsquo;aspects. Ainsi, a contrario de la critique (notamment d&eacute;velopp&eacute;e par Le Texier et relative &agrave; la recherche constante d&rsquo;une &laquo; efficacit&eacute; &raquo; parfaite), il ne s&rsquo;agirait pas tant pour le management de d&eacute;laisser l&rsquo;efficacit&eacute; au profit de la prise en compte effective de l&rsquo;humanit&eacute; des agents concern&eacute;s que, justement, de se rendre efficace dans cette prise en compte m&ecirc;me pour, in fine, se rendre efficace tout court. Soit obtenir les r&eacute;sultats que l&rsquo;on souhaite obtenir ...mais que l&rsquo;on ne peut sans aucun doute nullement atteindre en la mati&egrave;re en plaquant une &laquo; logique de la machine &raquo; sur des acteurs humains au travail. Ainsi, lorsque Le Texier, raillant (implicitement) les m&eacute;thodes de d&eacute;veloppement personnel (DP) dans leur recherche d&rsquo;efficacit&eacute;, affirme &laquo; Bien souvent, nous sommes tellement impr&eacute;gn&eacute;s par cette logique [manag&eacute;riale] que nous l&rsquo;appliquons &agrave; nos propres vies. De plus en plus, on nous demande de jouer &agrave; la fois le r&ocirc;le du manager et celui du manag&eacute;, de nous g&eacute;rer nous-m&ecirc;mes. Une fois bien disciplin&eacute;s, on n&rsquo;a plus besoin de chef : on va se fixer nous-m&ecirc;mes nos objectifs, mesurer nos performances, remplir notre fiche d&rsquo;&eacute;valuation, etc. Et on va le faire au travail, mais aussi dans notre vie priv&eacute;e. Des tas de manuels de coaching nous expliquent par exemple comment rationaliser les courses de No&euml;l, la pr&eacute;paration du d&icirc;ner, l&rsquo;&eacute;ducation de nos enfants, ou comment rencontrer l&rsquo;&acirc;me s&oelig;ur gr&acirc;ce aux m&eacute;thodes de la Harvard Business School&hellip; &raquo;, il nous semble qu&rsquo;il se m&eacute;prend sur la cible, qu&rsquo;il jette en quelque sorte &laquo; le b&eacute;b&eacute; avec l&rsquo;eau du bain &raquo; : ce n&rsquo;est pas, en tant qu&rsquo;avatar du management (perverti) &eacute;voqu&eacute;, le d&eacute;veloppement personnel (y compris en entreprise) per se et la recherche d&rsquo;efficacit&eacute; qui lui est inh&eacute;rente qu&rsquo;il convient de d&eacute;crier, mais bien sa forme incomp&eacute;tente et impuissante &agrave; &ecirc;tre (positivement) efficace par rapport &agrave; sa vis&eacute;e d&rsquo;am&eacute;lioration du &laquo; potentiel humain &raquo; parce qu&rsquo;excessivement &laquo; m&eacute;canique &raquo; relativement &agrave; l&rsquo;humanit&eacute; de ceux sur lesquels elle s&rsquo;applique ; individus &agrave; qui elle ne permet, au bout du compte, aucune &eacute;volution (positive) quelle qu&rsquo;elle puisse &ecirc;tre, mais qu&rsquo;elle finit au contraire par quasi int&eacute;gralement instrumentaliser. Sauf &agrave; rejeter tout management des hommes et des femmes au travail dans les organisations &ndash; est-ce v&eacute;ritablement r&eacute;alisable puisque ne pas manager, ou chercher &agrave; ne pas le faire n&rsquo;est-ce pas encore d&eacute;ployer, de fait et in fine, une certaine forme de management ? &ndash;, et sauf &agrave; y refuser toute forme d&rsquo;&laquo; efficacit&eacute; &raquo; &ndash; le cas &eacute;ch&eacute;ant, ne serait-ce pas un non-sens, l&rsquo;efficacit&eacute; renvoyant stricto sensu &agrave; un (simple) rapport entre r&eacute;sultats obtenus et objectifs fix&eacute;s ? &ndash;, comment d&eacute;finir une forme de management efficace-efficient en la mati&egrave;re ? Autrement dit, comment d&eacute;finir &laquo; l&rsquo;humain &raquo; par rapport &agrave; la machine &laquo; programm&eacute;e &raquo; (Benasayag, 2010 ; 2015 ; 2016) et, sur la base de cette d&eacute;finition, comment par suite &laquo; g&eacute;rer &raquo; &ndash; s&rsquo;agissant de notre humanit&eacute;, le terme peut certes para&icirc;tre impropre sinon choquant... &ndash;, &laquo; de fa&ccedil;on humaine &raquo; nos comportements dans les organisations ? Peut-il exister en mati&egrave;re de management une ou des approche(s) &agrave; la fois scientifique(s), (isol&eacute;e(s) de toute forme de &laquo; charlatanisme &raquo;), et &laquo; humaniste(s) &raquo;, (pertinente(s) relativement &agrave; la singularit&eacute; consubstantielle de la &laquo; relation humaine &raquo;) ; approche(s) susceptible(s) de contribuer &agrave; la production de pratiques coh&eacute;rentes et profitables pour tous dans ce champ sp&eacute;cifique ? Le cas &eacute;ch&eacute;ant, quelle(s) est(sont)-elle(s) ? 3 &nbsp;Relativement aux formations et dispositifs associ&eacute;s &agrave; la gestion, au management des individus en milieu de travail &ndash; et en particulier au sujet de ceux qui peuvent &ecirc;tre dits &laquo; de communication &raquo; &ndash;, qu&rsquo;est-ce qui, aujourd&rsquo;hui, est (ou peut &ecirc;tre) consid&eacute;r&eacute; au juste comme du &laquo; d&eacute;veloppement professionnel et personnel &raquo; (cf. Marquis, 2014), particuli&egrave;rement lorsque ce sont les entreprises, les organisations (de tous types) qui usent de cette derni&egrave;re expression ? Quels sont les dispositifs actuellement mis en &oelig;uvre ? Quels en sont les processus et les effets : dispositifs &laquo; &eacute;panouissants &raquo;, &laquo; favorisant l&rsquo;expression &raquo;, &laquo; pansements &raquo;, &laquo; coercitifs &raquo;, &laquo; excluants &raquo;, &laquo; normalisateurs &raquo;, &laquo; de contr&ocirc;le &raquo;, &laquo; manipulatoires &raquo;, etc. ? Est-il possible de leur apporter des am&eacute;liorations ? De quelle nature ? Comment peut-on comprendre et caract&eacute;riser l&rsquo;&eacute;volution du management au regard de l&rsquo;extension, de l&rsquo;institutionnalisation des dispositifs actuels ? Faut-il consid&eacute;rer ces derniers comme les manifestations manag&eacute;riales d&rsquo;un paradigme socio-&eacute;conomique &eacute;mergeant ? Lequel ? &nbsp; Enfin, l&rsquo;on sait que le pouvoir peut &ecirc;tre d&eacute;fini a minima comme &laquo; la capacit&eacute; d&rsquo;influer sur l&rsquo;agir d&rsquo;autrui, que cela concerne une personne ou un groupe &raquo; ; d&egrave;s lors, le DP (sous ses diverses formes) a-t-il v&eacute;ritablement sa place en entreprise, lieu de pouvoir s&rsquo;il en est dans nos soci&eacute;t&eacute;s contemporaines &ndash; cf. http://www.clubespace21.fr/spip.php?article188 ; https://www.changerletravail.fr/la-bienveillance-en-entreprise-mythe-et-realites) ? Est-il v&eacute;ritablement possible, en entreprise, de d&eacute;velopper le &laquo; potentiel humain &raquo; (notamment par des &laquo; techniques de communication &raquo;) pour r&eacute;ussir &agrave; appliquer une strat&eacute;gie dite &laquo; gagnant-gagnant &raquo; (personnel-organisation) ? Ou ne s&rsquo;agit-il finalement que de &laquo; manipuler &raquo; &ndash; le terme anglais &laquo; management &raquo; provient de l&rsquo;italien maneggiare, du latin manus agere, conduire de la main et a ind&eacute;niablement &agrave; faire avec des actions en rapport avec le maniement, la man&oelig;uvre, la manipulation &ndash;, de gouverner subrepticement(notamment par &laquo; la communication &raquo;) le d&eacute;sir, la subjectivit&eacute; et les comportements des salari&eacute;s (Rappin, ibid.) dans le seul but d&rsquo;atteindre des objectifs chiffr&eacute;s en terme de rentabilit&eacute; et de profit ? Si une telle possibilit&eacute; est effectivement concevable, selon quels processus, quelles m&eacute;thodes pourrait-elle v&eacute;ritablement s&rsquo;actualiser ?&nbsp;</p> <h1>AXES D&rsquo;APPROCHE ET D&rsquo;&Eacute;TUDE</h1> <p>Ce colloque fait suite &agrave; un r&eacute;cent num&eacute;ro de la revue COMMUNICATION &amp; MANAGEMENT (&laquo; D&eacute;veloppement personnel - Changement organisationnel &ndash; Des individus aux structures, des structures aux individus &raquo;, ESKA, vol. 13, cahiers n&deg; 1 et 2, ann&eacute;e 2016), ainsi qu&rsquo;&agrave; une journ&eacute;e d&rsquo;&eacute;tudes (Montpellier 3, LERASS-CERIC, juin 2017) qui avait pour th&egrave;me cette actuelle double gouvernance, cette double &laquo; gestion &raquo;, celle des syst&egrave;mes humains et de nous-m&ecirc;mes qui y &eacute;voluons en tant que sujets ; autrement dit, &agrave; la fois le management des organisations, ou plus g&eacute;n&eacute;ralement des syst&egrave;mes humains, et celui que l&rsquo;on peut nommer &laquo; management de soi &raquo;. Il a l&rsquo;ambition d&rsquo;envisager divers axes d&rsquo;&eacute;tudes et de recherche, selon nous si &eacute;troitement enchev&ecirc;tr&eacute;s qu&rsquo;il nous a sembl&eacute; pr&eacute;f&eacute;rable de ne pas d&eacute;couper de fa&ccedil;on formelle et trop stricte notre appel &agrave; contributions, mais de poser une interrogation centrale que l&rsquo;on pourra consid&eacute;rer selon les trois perspectives cl&eacute;s (ci-dessous) pouvant elles-m&ecirc;mes se voir &eacute;largies/complexifi&eacute;es en fonction des propositions pr&eacute;sent&eacute;es. A savoir, l&rsquo;interrogation relative au management &laquo; par/de la communication &raquo; dans le contexte du r&eacute;gime macro-&eacute;conomique n&eacute;o-lib&eacute;ral actuel, des mutations technologiques, soci&eacute;tales et id&eacute;ologiques que conna&icirc;t notre &eacute;poque. 1. &nbsp; Situations, dispositifs, m&eacute;thodes, efficacit&eacute; : usages des TIC et &eacute;volutions/transformations des relations humaines Dans un &laquo; syst&egrave;me technicien &raquo; (Ellul, 1977) p&eacute;renne &ndash; dans lequel automatisation, contr&ocirc;le, instrumentalisation constituent la norme la plus commune, dans lequel notre quasi-hybridation avec toutes sortes de machines est constante (Benasayag, ibid. ; Besnier, 2012) &ndash;, il para&icirc;t (pour le moins) laborieux de pouvoir &laquo; manager &raquo; et &laquo; se manager &raquo; de fa&ccedil;on cons&eacute;quente. Autrement dit, par del&agrave; la masse des &laquo; modes d&rsquo;emploi &raquo; propos&eacute;s aujourd&rsquo;hui &ndash; fr&eacute;quemment simplistes car r&eacute;ducteurs et m&eacute;canistes, c&rsquo;est en tout cas la conclusion &agrave; laquelle aboutissent un nombre croissant de chercheurs &ndash;, une probl&eacute;matique pr&eacute;gnante se fait jour : celle de la possibilit&eacute; (et de l&rsquo;effectivit&eacute;) de modes de management des syst&egrave;mes et des acteurs humains, notamment &laquo; par la communication &raquo;, pertinents et l&eacute;gitimes car capables de prendre en compte (dans un tel contexte technoscientifique) l&rsquo;ensemble de notre nature humaine, soit les aspects indissolublement rationnels et irrationnels qui nous caract&eacute;risent. Dans la lign&eacute;e d&rsquo;un num&eacute;ro th&eacute;matique (&agrave; venir) de la revue COMMUNICATION &amp; MANAGEMENT (&laquo; TIC, RH et organisations : que reste-t-il &agrave; la relation (humaine) ? &raquo;), les questions &agrave; se poser concernent ici les transformations que provoque l&rsquo;usage des nouvelles technologies &ndash; et particuli&egrave;rement celles de l&rsquo;information et de la communication, cf. le concept de DISTIC, voir Rasse, Durampart, P&eacute;lissier, http://i3m.univ-tln.fr/IMG/pdf/dispositifs-sociaux-tech-info-com-i3m.pdf &ndash; en mati&egrave;re de relations humaines, et singuli&egrave;rement au sein des organisations (m&eacute;tiers, fonctions, structures). 2. &nbsp; Induire/conduire le/des changement(s) : processus, pratiques, techniques, m&eacute;thodes, r&eacute;sultats Comment, lorsqu&rsquo;ils se montrent n&eacute;cessaires, que la situation implique l&rsquo;abandon de toute forme de statu quo, changement personnel et/ou organisationnel peuvent-ils &eacute;merger et/ou &ecirc;tre implant&eacute;s ? Autrement dit, la question des processus, des techniques, des m&eacute;thodes relatifs aux changements (spontan&eacute;s et/ou intentionnellement recherch&eacute;s). Il est &agrave; souligner qu&rsquo;avec les courants actuels du changement organisationnel et du d&eacute;veloppement personnel, l&rsquo;on se trouve 2 &nbsp;ind&eacute;niablement en pr&eacute;sence d&rsquo;une &laquo; n&eacute;buleuse &raquo; regroupant un nombre consid&eacute;rable de th&eacute;ories, de m&eacute;thodes et d&#39;outils, couramment en lien avec la notion de communication et entretenant (souvent) des rapports ambigus avec certaines &laquo; pseudosciences &raquo;, ou parfois consid&eacute;r&eacute;es comme telles (cf. Ready, Burton, Wilson, Branch, Bryant, Mabbutt, Mumford, 2008). D&egrave;s lors, une approche critique des formes (historiques) desdits courants pourra &ecirc;tre d&eacute;velopp&eacute;e avec profit : quid, sur un plan &agrave; la fois scientifique, pragmatique et &eacute;thique, des m&eacute;thodes appliqu&eacute;es en mati&egrave;re de strat&eacute;gies de changements personnels et organisationnels. 3. &nbsp; Travail et nouvelles pratiques info-communicationnelles : du meilleur au pire (et vice-versa) ? A la suite de l&rsquo;ouvrage classique du sociologue Georges Friedmann, Le Travail en miettes (1956), l&rsquo;on a pu parler de &laquo; mise &agrave; mort du travail &raquo; &ndash; cf. par exemple le documentaire de Jean-Robert Viallet (2009) qui met en sc&egrave;ne, de fa&ccedil;on originale et &eacute;difiante, un monde o&ugrave; l&#39;&eacute;conomie n&#39;est plus au service de l&#39;homme mais l&#39;homme au service de l&#39;&eacute;conomie, o&ugrave; les objectifs de productivit&eacute; et les m&eacute;thodes de management poussent les salari&eacute;s jusqu&#39;&agrave; leurs limites et o&ugrave; jamais maladies, accidents du travail, souffrances physiques et psychologiques n&#39;ont atteint un tel niveau (voir notamment, https://www.scienceshumaines.com/bibliographie-malaise-dans-le-travail_fr_22753.html). Ces &laquo; nouvelles souffrances &raquo; &ndash; sinon ces nouvelles &laquo; pathologies &raquo; (&laquo; burn-out &raquo;, &laquo; bore-out &raquo;, &laquo; brown-out &raquo;...) &ndash; au travail paraissent r&eacute;sulter, en tout cas pour une bonne part, de nouvelles pratiques info-communicationnelles induisant &laquo; surcharge informationnelle &raquo; (&laquo; infob&eacute;sit&eacute; &raquo;), &laquo; mille-feuille informationnel &raquo; (Kalika, Boukef Charki, Isaac, 2007), &laquo; intrusion des outils de communication &raquo; (en entreprise en 2002, 2 % recevaient plus de 50 courriels par jour, le niveau est mont&eacute; &agrave; 30 % aujourd&rsquo;hui, cf. https://www.scienceshumaines.com/travail-le-syndrome-de-la-dispersion_fr_33915.html), &laquo; travail en d&eacute;bordement &raquo; (voir notamment https://www.scienceshumaines.com/le-teletravail-remede-a-leparpillement_fr_36942.html), etc. Mais peut-on envisager &ndash; &agrave; l&rsquo;instar du philosophe Bernard Stiegler (cf. http://arsindustrialis.org/les-pages-de-bernard-stiegler) qui utilise la notion de pharmakon au sens platonicien du terme, soit ce qui est &agrave; la fois rem&egrave;de et poison &ndash; la communication sous toutes ses formes, y compris techniques, comme pharmaka capables, certes, d&rsquo;injecter de graves troubles dans le monde du travail d&rsquo;aujourd&rsquo;hui mais &ndash; selon la formule souvent cit&eacute;e de Friedrich H&ouml;lderlin &laquo; l&agrave; o&ugrave; cro&icirc;t le p&eacute;ril, cro&icirc;t aussi ce qui sauve &raquo; &ndash; &eacute;galement susceptibles d&rsquo;y apporter des am&eacute;liorations cruciales (cf. Serres, 2012) ? Le cas &eacute;ch&eacute;ant, comment ?&nbsp;</p> <h1>&Eacute;L&Eacute;MENTS BIBLIOGRAPHIQUES</h1> <p>AULAS J.-J., LEMOINE P., (2009), &laquo; Suggestion et autosuggestion &raquo;, Les psychoth&eacute;rapies. Guide et bilan critique - Les Grands Dossiers des Sciences Humaines, vol. 15, n&deg; 6, 36-17.</p> <p>AMADIEU J.-F., (2013), DRH - le livre noir, Editions du Seuil (cf. &laquo; Le juteux march&eacute; du coaching &raquo; : http://www.charlatans.info/coaching.php).</p> <p>AUBERT N., de GAULEJAC V., (1991), Le cout de l&rsquo;excellence, Editions du Seuil (cf. ROUSSEL A., 2002, http://1libertaire.free.fr/VDeGaulejac32.html).</p> <p>BALICCO C., (2000), La programmation neurolinguistique ou l&rsquo;art de manipuler ses semblables, SPS n&deg; 243, ao&ucirc;t 2000 (cf. http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article153).</p> <p>BARRAS V., FUSSINGER C., (2009), &laquo; Histoire des psychoth&eacute;rapies &raquo;, Les psychoth&eacute;rapies. Guide et bilan critique - Les Grands Dossiers des Sciences Humaines, vol. 15, n&deg; 6, 6-7.</p> <p>BARTOLI A., (1990), Communication et organisation, Les Editions d&#39;Organisation.</p> <p>BATESON G., JACKSON D., HALEY J., WEAKLAND J., (1956), &laquo; Vers une th&eacute;orie de la schizophr&eacute;nie &raquo;, in BATESON G. (1972) : Vers une &eacute;cologie de l&rsquo;esprit, Tome II, 9-34, Editions du Seuil.</p> <p>BENHAIEM J.-M., (2012), L&rsquo;hypnose ou les portes de la gu&eacute;rison, Odile Jacob.</p> <p>BENASAYAG M., (2010), Organismes et artefacts - Vers la virtualisation du vivant ?, La D&eacute;couverte (et cf. Le Monde du 30.05.2011 : Halte aux m&eacute;thodes du n&eacute;omanagement ! &nbsp;sur le lien &nbsp;http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/05/30/halte-aux-methodes-du-neomanagement_ 1529444_3232.html#AOPhgA2JYjscq21F.99) ; 2015, Clinique du mal-&ecirc;tre - La &laquo; psy &raquo; face aux nouvelles souffrances psychiques, La D&eacute;couverte ; 2016, Cerveau augment&eacute;, homme diminu&eacute;, La D&eacute;couverte.</p> <p>BENOIT D., (2007), &laquo; De l&rsquo;&eacute;mergence de &lsquo;nouvelles r&eacute;alit&eacute;s&rsquo; : les &lsquo;pr&eacute;dictions cr&eacute;atrices&rsquo; &raquo;, in Revue Internationale de Psychosociologie, (L&rsquo;interaction et les processus de l&rsquo;&eacute;mergence), num&eacute;ro sp&eacute;cial, vol. XIII, n&deg; 29, 35-58 ; 2013, Information-communication : th&eacute;ories - pratiques - &eacute;thique &ndash; De la psychoth&eacute;rapie aux techniques de vente&hellip;, Editions ESKA.</p> <p>BESNIER J.-M., (2012), L&#39;Homme simplifi&eacute; : le syndrome de la touche &eacute;toile, Fayard.</p> <p>C.C.M.M., (2014), &laquo; Le Coaching : sa d&eacute;finition, son origine funeste, ses buts inavouables et son utilisation par les mouvements sectaires &raquo; : https://www.ccmm.asso.fr/category/formation-entreprise/.</p> <p>BERNOUX P., (1985), La sociologie des organisations, Editions du Seuil.</p> <p>BRUNEL V., (2004), Les managers de l&rsquo;&acirc;me. Le d&eacute;veloppement personnel en entreprise, nouvelle pratique de pouvoir ?, La D&eacute;couverte (cf. https://www.scienceshumaines.com/les-managers-de-l-ame-le-developpement-personnel-en-entreprise-nouvelle-pratique-de-pouvoir_fr_4538.html).&nbsp;&nbsp;</p> <p>De GAULEJAC V., (2005), La Soci&eacute;t&eacute; malade de la gestion. Id&eacute;ologie gestionnaire, pouvoir manag&eacute;rial et harc&egrave;lement social, Editions du Seuil (cf. https://www.youtube.com/watch?v=kC35dKultTI).</p> <p>DUPUY F., (2011), Lost in management - La vie quotidienne des entreprises au XXIe si&egrave;cle, Editions du Seuil ; 2015, La Faillite de la pens&eacute;e manag&eacute;riale, Editions du Seuil.</p> <p>GUILHAUME G., (2009), L&rsquo;&egrave;re du coaching. Critique d&rsquo;une violence euph&eacute;mis&eacute;e, &Eacute;ditions Syllepse.</p> <p>GYSLER D., (2015), &laquo; Le paradigme de la gestion de soi : management psychologique et gestion de l&rsquo;affectivit&eacute; dans le milieu du travail &raquo;, Revue Horizon, n&deg; 7, printemps, cf. http://www.revue-sociologique.org/node/13438 et http://www.revue-sociologique.org/sites/default/files/-%20AISLF%20-%20Revue%20Horizon%20sociologique.pdf.</p> <p>INTERNATIONAL COACH FEDERATION - ICF, cf. http://www.coachfederation.fr/ et http://www.coachfederation.fr/index.php?option=com_k2&amp;view=itemlist&amp;layout=category&amp;task=category&amp;id=113&amp;Itemid=278).</p> <p>KALIKA M., BOUKEF CHARKI N., ISAAC H., (2007), &laquo; La th&eacute;orie du millefeuille et l&rsquo;usage des TIC dans l&rsquo;entreprise &raquo;, Revue fran&ccedil;aise de gestion, 2007/3 (n&deg; 172), DOI : 10.3166/rfg.172, 117-129.</p> <p>KOVESS-MASFETY V., (2009), &laquo; O&ugrave; commence la pathologie ? &raquo;, Les psychoth&eacute;rapies. Guide et bilan critique - Les Grands Dossiers des Sciences Humaines, vol. 15, n&deg; 6, 20-21.</p> <p>LARDELLIER P., (2010), &laquo; Des m&eacute;susages de la &lsquo;communication&rsquo; dans les organisations &raquo;, Revue du MAUSS, vol. 35, no. 1, 571-585 (cf. https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2010-1-page-571.htm) ; 2017, Enqu&ecirc;te sur le business de la communication non verbale. Une analyse critique des pseudosciences du &laquo; langage corporel &raquo;, &Eacute;ditions EMS, Management &amp; soci&eacute;t&eacute;.</p> <p>LE MO&Euml;NNE C., (1994), &laquo; Communication &quot;by smiling around&quot; et crise manag&eacute;riale &raquo;, in R&eacute;seaux, volume 12, n&deg;64, Les m&eacute;tiers de la communication, 29-52 ; DOI : 10.3406/reso.1994.2468 (cf. http://www.persee.fr/doc/reso_0751-7971_1994_num_12_64_2468).</p> <p>LEMOINE P., (1996), Le Myst&egrave;re du placebo, Odile Jacob.</p> <p>LE TEXIER T., (2016), Le maniement des hommes - Essai sur la rationalit&eacute; manag&eacute;riale, La D&eacute;couverte(cf. http://fr.calameo.com/read/0002150222dba1a1edf68) ; et 2016, &laquo; Nous sommes si impr&eacute;gn&eacute;s par la logique de l&rsquo;entreprise que nous l&rsquo;appliquons &agrave; nos propres vies &raquo;, cf. http://www.liberation.fr/debats/2016/01/29/thibault-le-texier-nous-sommes-si-impregnes-par-la-logique-de-l-entreprise-que-nous-l-appliquons-a-n_1429856.</p> <p>LEZE S., (2009), &laquo; Val&eacute;rie Brunel, Les managers de l&#39;&acirc;me &raquo;, Lectures [En ligne], Les comptes rendus, mis en ligne le 14 septembre 2009, consult&eacute; le 01 mars 2017. 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Une critique des usages divers et vari&eacute;s de l&#39;analyse transactionnelle et de la PNL &raquo;, R&eacute;seaux, vol. 98, no. 7, 219-252 (cf. http://www.persee.fr/doc/reso_0751-7971_1999_num_17_98_2612).</p> <p>POTIER E., (2008), &laquo; Critique de l&#39;id&eacute;ologie de la Programmation neurolinguistique (PNL) &raquo;, Pour,2008/4 (n&deg; 199), 22-28 ; DOI 10.3917/pour.199.0022 (cf. http://www.cairn.info/revue-pour-2008-4-page-22.htm).</p> <p>RAPPIN B., (2006), &laquo; Le coaching ou la transparence int&eacute;grale &raquo;, in Revue internationale de psychosociologie n&deg; 27, Le Coaching - Entre psychanalyse et Problem Solving, dir. LENHARDT V., PERSSON S. (cf. https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-2006-27-page-200.htm) ; 2016, Radio M&eacute;ridien Z&eacute;ro, Emission n&deg;273 : &laquo; L&rsquo;empire du management &raquo;, http://radiomz.org/emission-n273-lempire-du-management/.</p> <p>READY R., BURTON K., WILSON R., BRANCH R., BRYANT M., MABBUTT P., MUMFORD J., (2008), Le d&eacute;veloppement personnel - Tout en 1 - pour les nuls, First.</p> <p>ROSENTHAL R., JACOBSON L., (1971), Pygmalion &agrave; l&#39;&eacute;cole. L&#39;attente du ma&icirc;tre et le d&eacute;veloppement intellectuel des &eacute;l&egrave;ves, Casterman.</p> <p>SERRES M., (2012), Petite poucette, Le Pommier.</p> <p>ZANNIER F., (2015), &laquo; La PNL en question et autres pseudo ou pata-th&eacute;ories &raquo;, http://www.psychologue--paris.fr/actualites/la-pnl-en-question-0001.htm.&nbsp;</p> <h1>&nbsp;</h1> <h1>COMIT&Eacute; SCIENTIFIQUE &nbsp;</h1> <p>Responsable : BENOIT Denis, Pr., Universit&eacute; Montpellier 3, LERASS-CERIC &nbsp;</p> <p>ALEMANNO Sylvie, Pr., Cnam-DICEN IDF</p> <p>ARNAUD Nicolas, M.C.-H.D.R., Audencia Business School, Nantes</p> <p>BATAZZI Claudine, Pr., Universit&eacute; Nice Sophia Antipolis, SIC. Lab M&eacute;diterran&eacute;e</p> <p>BENOIT Denis, Pr., Universit&eacute; Montpellier 3, LERASS-CERIC</p> <p>BERNARD Fran&ccedil;oise, Pr., Universit&eacute; Aix-Marseille, IRSIC</p> <p>BERTHELOT-GUIET Karine, Pr., Universit&eacute; Paris-Sorbonne, GRIPIC</p> <p>CHANTE Alain, Pr., Universit&eacute; Montpellier 3, LERASS-CERIC</p> <p>COMTET Isabelle, M.C.-H.D.R., Universit&eacute; Lyon III</p> <p>DE LAVERGNE Catherine, M.C., Universit&eacute; Montpellier 3, LERASS-CERIC</p> <p>GALLOT Sidonie, M.C., Universit&eacute; Montpellier 3, LERASS-CERIC</p> <p>GARCIA-RIVERA Teresa, associ&eacute;e de recherches Mental Research Institute de Palo Alto, USA ; Centro di terapia strategica de Arezzo, Italie ; fondatrice de CIRC&Eacute;, Paris</p> <p>GILBERT Patrick, Pr., Universit&eacute; Paris 1</p> <p>GRAMACCIA Gino, Pr., Universit&eacute; de Bordeaux, MICA</p> <p>HELLER Thomas, M.C., Universit&eacute; Lille 3, GERiiCO</p> <p>LARDELLIER Pascal, Pr., Universit&eacute; de Bourgogne Franche-Comt&eacute;, CIMEOS</p> <p>LE MOING-MAAS &Eacute;lise, M.C., Institut des Hautes &Eacute;tudes des Communication Sociales - ULB/ReSIC</p> <p>LEPINE Val&eacute;rie, M.C., Universit&eacute; Grenoble Alpes, GRESEC</p> <p>MERIC J&eacute;r&ocirc;me, Pr., Universit&eacute; de Poitiers, IAE, CEREGE</p> <p>MESSEGHEM Karim, Pr., Universit&eacute; de Montpellier 1, MRM-Entrepreneuriat</p> <p>MORILLON Laurent, M.C.-H.D.R., Universit&eacute; Toulouse 3, LERASS</p> <p>OIRY Ewan, Pr., ESG &ndash; UQAM</p> <p>RAPPIN Baptiste, M.C.-H.D.R., Universit&eacute; de Lorraine</p> <p>RASSE Paul, Pr., Universit&eacute; de Nice Sophia Antipolis, SIC. Lab M&eacute;diterran&eacute;e</p> <p>REGIMBEAU Gerard, Pr., Universit&eacute; Montpellier 3, LERASS-CERIC</p> <p>VAILLES Sophie, M.C., Universit&eacute; Montpellier 3, LERASS-CERIC</p> <p>VERLAET Lise, M.C., Universit&eacute; Montpellier 3, LERASS-CERIC</p> <h1>COMIT&Eacute; D&rsquo;ORGANISATION</h1> <p>Responsables : VERLAET Lise, M.C., Universit&eacute; Montpellier 3, LERASS-CERIC et&nbsp;GALLOT Sidonie, M.C., Universit&eacute; Montpellier 3, LERASS-CERIC</p> <p>CAMILLE-DELAHAYE Pierre, LERASS-CERIC</p> <p>DE CEGLIE Audrey, LERASS-CERIC</p> <p>DE LAVERGNE Catherine, LERASS-CERIC</p> <p>GALLOT Sidonie, LERASS-CERIC</p> <p>HASSANI Nadia, LERASS-CERIC</p> <p>MARTY St&eacute;phanie, LERASS-CERIC</p> <p>RYDZOK Patricia, LERASS-CERIC</p> <p>VAILLES Sophie, LERASS-CERIC</p> <p>VERLAET Lise, LERASS-CERIC&nbsp;</p>