<p align="center" style="text-align:center; text-indent:35.45pt"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span lang="DE" style="font-size:20.0pt"><span style="line-height:150%"><span georgia="" style="font-family:">Pascale Olivier</span></span></span></span></span></span></p> <p align="center" style="text-align:center; text-indent:35.45pt"><br /> <span style="font-size:12pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><b><span lang="DE" style="font-size:20.0pt"><span style="line-height:150%"><span georgia="" style="font-family:"><span style="color:red">Le paysage italien:</span></span></span></span></b></span></span></span><br /> <span style="font-size:12pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><b><span lang="DE" style="font-size:20.0pt"><span style="line-height:150%"><span georgia="" style="font-family:"><span style="color:red">regards de photographes contemporains</span></span></span></span></b></span></span></span></p> <p style="text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>Depuis la naissance de la photographie dans la deuxi&egrave;me moiti&eacute; du XIXe si&egrave;cle, le paysage italien est l&#39;un des th&egrave;mes privil&eacute;gi&eacute;s des cr&eacute;ateurs. Ceux-ci sont confront&eacute;s au poids de la tradition artistique, et ce pour deux raisons: d&#39;une part, quand nous tentons de nous repr&eacute;senter la p&eacute;ninsule, nous faisons n&eacute;cessairement appel non seulement &agrave; la tradition litt&eacute;raire &ndash; Goethe, Stendhal &ndash; mais aussi &agrave; celle des v&eacute;dutistes du XVIIIe si&egrave;cle et des voyageurs du ‛Grand Tour&rsquo;.<br /> &nbsp; &nbsp;&nbsp; D&#39;autre part, la photographie tend bien souvent &agrave; imiter la peinture parce que la critique et les institutions lui refusent longtemps le statut d&#39;art<sup>1</sup>. Nombreux sont donc les photographes qui contribuent &agrave; exalter l&#39;image traditionnelle du <em>Bel Paese</em>, avec ses richesses artistiques, depuis les florentins Alinari jusqu&#39;aux journalistes reporters d&#39;images de l&#39;apr&egrave;s-guerre tel Gianni Berengo Gardin (1930):</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span lang="DE"><font face="" georgia="">Cos&igrave; dunque la fotografia diventa attrice principale o almeno coattrice e coautrice di un ritratto mitico d&#39;Italia del quale sono attori conosciuti solo pochi fotografi ma di cui sono autori reali centinaia di operatori da loro derivati.<sup>2&nbsp;</sup></font></span><v:shape id="_x0000_s1026" stroked="f" style="position:absolute; left:0; text-align:left; margin-top:9px; width:476.4pt; height:167.4pt; text-indent:0; z-index:251649536" type="#_x0000_t202"></v:shape><br /> <br /> &nbsp;</p> </blockquote> <p>Ainsi, alors qu&#39;au XXe si&egrave;cle, l&#39;on peut voir, dans le domaine de la photographie, se multiplier des exp&eacute;riences significatives, notamment aux &Eacute;tats-Unis, qui interrogent les potentialit&eacute;s linguistiques du m&eacute;dium &ndash; objectivit&eacute;, automaticit&eacute;, connexion au r&eacute;el &ndash;, la photographie italienne reste longtemps l&#39;apanage des ‛photojournalistes&rsquo; d&#39;un c&ocirc;t&eacute; et des amateurs de l&#39;autre. Cela s&#39;explique probablement par le d&eacute;veloppement industriel relativement tardif du pays, le poids des arts dits ʽclassiquesʼ et le caract&egrave;re avant tout populaire de cette pratique &agrave; la port&eacute;e de tous &ndash; ʽun art moyenʼ selon Bourdieu<sup>3.</sup><br /> &nbsp; &nbsp; &nbsp; Cependant, &agrave; la fin des ann&eacute;es 70 et au d&eacute;but des ann&eacute;es 80, s&#39;affirme une ʽnuova fotografia italianaʼ, une ʽfotografia dello sguardoʼ comme la d&eacute;finit la critique Roberta Valtorta<sup>4</sup>, une ʽ<em>fotografia del pensiero debole</em>ʼ comme la d&eacute;finit en revanche Claudio Marra<sup>5.</sup> Celle-ci influence radicalement la mani&egrave;re de concevoir la photographie et sa pratique pour les g&eacute;n&eacute;rations successives. Ainsi, pour tenter de comprendre le regard des photographes contemporains sur le paysage italien, il est n&eacute;cessaire de mettre en &eacute;vidence les enjeux d&#39;un tel renouveau dans ces ann&eacute;es-l&agrave;.<br /> &nbsp; &nbsp; &nbsp; L&#39;embl&egrave;me de ce tournant est l&#39;exposition-livre-catalogue <em>Viaggio in Italia<sup>6.</sup></em> Le projet de Luigi Ghirri (1943-1992), en 1984, est un projet collectif auquel participent une vingtaine de photographes, pour la plupart de nationalit&eacute; italienne, comme Mario Cresci (1942), Gabriele Basilico (1944-2013), Guido Guidi (1941), Olivo Barbieri (1954). Ceux-ci tentent d&#39;offrir des pistes de r&eacute;flexion sur les possibles mani&egrave;res de vivre sur le territoire italien, sur les possibles mani&egrave;res de le ʽcom-prendreʼ, posant leur regard, au travers de leur appareil photographique, sur les traces visibles des profonds changements qui ont eu lieu au cours du si&egrave;cle dernier.<br /> &nbsp; &nbsp;&nbsp; Le titre et la couverture sont significatifs: il s&#39;agit, face aux clich&eacute;s que peuvent v&eacute;hiculer les cartes postales, de mettre en discussion la perception d&#39;un territoire, que chacun de nous a pu d&eacute;velopper depuis son enfance. La carte de la p&eacute;ninsule &eacute;voque les connaissances g&eacute;ologiques, g&eacute;ographiques, administratives que nous avons acquises &agrave; l&#39;&eacute;cole primaire. Le regard de ces artistes, comme peut-&ecirc;tre celui de l&#39;&eacute;colier, se veut donc &agrave; la fois neuf, d&#39;une certaine fa&ccedil;on objectif et immaginatif, mais aussi personnel et esth&eacute;tique. Toutefois, ces photographes s&#39;int&eacute;ressent au ʽhors-champsʼ, &agrave; cette Italie du quotidien, celle des p&eacute;riph&eacute;ries qui, dans ces ann&eacute;es-l&agrave;, semble oubli&eacute;e de la repr&eacute;sentation photographique. Ainsi Ghirri explicite les motivations d&#39;un tel projet &agrave; ses &eacute;l&egrave;ves, lors d&#39;une le&ccedil;on, le 3 f&eacute;vrier 1989, &agrave; l&#39;Universit&agrave; del Progetto di Reggio Emilia:</p> <p>&nbsp;</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span lang="DE"><font face="" georgia="">Quindi il recupero della rappresentazione visiva, oltre alla parola o all&#39;informazione &ldquo;tecnica&rdquo;, come strumento di relazione con il mondo, di rapporto con l&#39;ambiente, pu&ograve; avere un grande peso culturale e una grande efficacia. Questa &egrave; una delle ragioni che alcuni anni fa mi hanno spinto a organizzare una grande mostra di fotografia italiana, che comprendeva il lavoro di una ventina di fotografi, ironicamente intitolata <i>Viaggio in Italia</i>. Voleva sottolineare la necessit&agrave; non tanto di riappropriarsi dell&#39;ambiente, ma di relazionarsi di nuovo con l&#39;ambiente nel suo insieme.</font><font face="" georgia=""><sup>7</sup></font></span></p> </blockquote> <p>&nbsp;</p> <p style="text-align:justify"><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202111042-3.jpeg" style="width: 580px; height: 300px; float: left;" /><br /> &nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify"><br /> <span style="font-size:12pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">Couverture du livre-catalogue de l&#39;exposition </span></span><em><span style="font-size:10.0pt"><span style="background:white">Viaggio in Italia</span></span></em><em><span style="font-size:10.0pt"><span style="background:white"><span style="font-style:normal">, organis&eacute;e &agrave; la Pinacoteca Provinciale de Bari en 1984, sous la direction de Luigi GHIRRI, Gianni LEONE et Enzo VELLATI</span></span></span></em><em><span style="font-size:10.0pt"><span style="background:white"><span style="font-style:normal">, </span></span></span></em><em><span style="font-size:10.0pt"><span style="background:white">op.cit.</span></span></em></span></span></p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p>Il faut rappeler qu&#39;au d&eacute;but des ann&eacute;es 80, nombreuses sont les mutations que le pays, le territoire et la population subissent. Sur le plan &eacute;conomique, la phase tardo-industrielle est achev&eacute;e: l&#39;environnement montre d&eacute;sormais les signes de ce que l&#39;on appelle l&#39;ʽarch&eacute;ologie industrielleʼ. Dans le paysage, on note les contrastes produits lors de la phase de forte urbanisation, dans les grandes villes apr&egrave;s la guerre puis dans les localit&eacute;s p&eacute;riph&eacute;riques &agrave; partir de 1970. Au niveau culturel, la t&eacute;l&eacute;vision domine le monde des images. La hybris moderne ou post-moderne, d&eacute;nonc&eacute;e dix ans plus tard par Marc Aug&eacute;, semble modifier profond&eacute;ment notre rapport au monde ext&eacute;rieur. Selon l&#39;anthropologue, par le truchement du syst&egrave;me m&eacute;diatique audiovisuel, nous assistons &agrave; une succession de plus en plus rapide d&#39;&eacute;v&egrave;nements, ce qui change notre rapport au temps; les moyens de communication, qu&#39;ils soient r&eacute;els ou virtuels, engendrent une relativit&eacute; des distances spatiales, le proche et le lointain se superposent; au m&ecirc;me moment, le sujet contemporain d&eacute;laisse de plus en plus les r&eacute;f&eacute;rences collectives au profit de r&eacute;f&eacute;rences personnelles<sup>8</sup>. Ces trois types d&#39;exc&egrave;s, pour Marc Aug&eacute;, caract&eacute;risent la phase successive &agrave; la modernit&eacute;. Dans ces conditions, il appara&icirc;t clairement que l&#39;espace, c&#39;est-&agrave;-dire le ʽdehorsʼ semble toujours plus probl&eacute;matique:</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span georgia="" lang="DE" style="font-family:">Le monde de la surmodernit&eacute; n&#39;est pas aux mesures exactes de celui dans lequel nous croyons vivre, car nous vivons dans un monde que nous n&#39;avons pas encore appris &agrave; regarder. Il nous faut r&eacute;apprendre &agrave; penser l&#39;espace.<sup>9</sup></span></span></p> </blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p>Ces artistes &ndash; l&#39;&eacute;crivain Gianni Celati se joint aux photographes en proposant une nouvelle, Verso la foce. (<i>reportage, per un amico fotografo</i>)<sup>10</sup>&ndash;, comme le sugg&egrave;re la couverture, participent &agrave; un projet global: personnes, objets, lieux, paysages, la photographie doit embrasser tous les aspects de la vie de fa&ccedil;on autonome. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne est caract&eacute;ristique du d&eacute;veloppement de l&#39;art tout au long du XXe si&egrave;cle; en effet, selon Roberta Valtorta:</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">Nella sua storia, la fotografia manifesta molto presto una tipica attitudine a confrontarsi con la complessit&agrave; del mondo in senso molto ampio [&hellip;] e a scavalcare dunque i recinti dei generi. Ma &egrave; all&#39;indomani del terremoto delle Avanguardie storiche che questa attitudine ad aprirsi e a trasformare ogni oggetto del mondo in esperienza estetica si fa palese.<sup>11</sup></p> </blockquote> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p>C&#39;est pourquoi, quand nous abordons les travaux de ces photographes dans les ann&eacute;es 80 et les travaux de ceux qu&#39;ils ont inspir&eacute;s par la suite, il nous faut pr&eacute;ciser ce que l&#39;on entend par ʽpaysageʼ:</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span georgia="" lang="DE" style="font-family:"><span style="color:black">[...] per cercare di definire e di capire lo connotiamo dunque come paesaggio tardoindustriale, oppure postindustriale, oppure postmoderno, a indicare qualcosa che viene dopo: una situazione nella quale la natura sembra essere uscita di scena cedendo il passo a un mondo del tutto urbanizzato, industrializzato, diluito in uno spazio pieno di segni e indistintamente trasformato in periferia. [&hellip;] Continuiamo a chiamare paesaggisti degli artisti che sono invece fotografi che indagando l&#39;ambiente indagano se stessi, cercando di ricomporre la storica frattura uomo-mondo.<sup>12</sup></span></span></span></p> </blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p>Du reste, les acteurs des diff&eacute;rentes avant-gardes historiques ont revendiqu&eacute; un art comme vie et une vie comme art. Mais c&#39;est peut-&ecirc;tre le travail de Duchamps qui permet aux photographes de se lib&eacute;rer des probl&egrave;mes de genres et de statut: le<em> ready-made</em> ou objet trouv&eacute; met en crise le r&ocirc;le de l&#39;auteur et l&#39;importance de la technique et du geste. L&#39;expression artistique se revendique comme conceptuelle et favorise de plus en plus la communication aux d&eacute;pends du r&eacute;sultat:</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span lang="DE"><span style="color:black"><font face="" georgia="">Anche la fotografia inizia a essere intesa come messaggio: non pi&ugrave; mimesi del reale n&eacute; volutamente &ldquo;arte&rdquo;, non pi&ugrave; documento oppure arte, ma insieme pi&ugrave; complesso di segni.<sup>13</sup></font></span></span></p> </blockquote> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">Ainsi, dans les ann&eacute;es 70, sur la vague de l&#39;Informel, qui na&icirc;t de la n&eacute;cessit&eacute; pour l&#39;artiste de se mettre en relation avec le monde ext&eacute;rieur, deux grandes figures italiennes exp&eacute;rimentent les possibilit&eacute;s linguistiques propres &agrave; l&#39;appareil photographique. D&#39;une part, Ugo Mulas (1928-1973) interroge, entre 1970 et 1972, les diff&eacute;rentes caract&eacute;ristiques du m&eacute;dium, comme les notions de n&eacute;gatif, d&#39;empreinte, d&#39;objectif, d&#39;&eacute;chelle, d&#39;op&eacute;rateur, etc. Il r&eacute;unit ces op&eacute;rations sous le titre significatif de <em>Verifiche</em>. D&#39;autre part, Franco Vaccari (1936) met en discussion le r&ocirc;le du photographe, en proposant une installation &agrave; la Biennale de Venise de 1972 intitul&eacute;e <em>Esposizione in tempo reale n&deg;4. Lascia su questa parete una traccia del tuo passaggio</em>. Le visiteur est ainsi invit&eacute; &agrave; r&eacute;aliser un clich&eacute; dans un Photomaton qu&#39;il peut accrocher sur un mur blanc: l&#39;intervention manuelle dispara&icirc;t du processus de cr&eacute;ation au profit d&#39;un geste purement m&eacute;canique. La photographie se veut donc avant tout<em> exp&eacute;rience</em>. Pour les photographes de <em>Viaggio in Italia</em>, la composante essentielle et existentielle de l&#39;acte photographique r&eacute;side dans la construction d&rsquo;une relation avec le monde ext&eacute;rieur.<br /> <br /> <br /> <img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202111718-4.jpeg" style="width: 580px; height: 193px; float: left;" /></p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><v:shape id="_x0000_s1026" stroked="f" style="position:absolute; left:0; text-align:left; margin-top:9px; width:476.4pt; height:167.4pt; text-indent:0; z-index:251649536" type="#_x0000_t202"> <v:fill color2="black"> <v:textbox inset="0,0,0,0"> </v:textbox></v:fill></v:shape></span></span></p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><v:shape id="_x0000_s1026" stroked="f" style="position:absolute; left:0; text-align:left; margin-top:9px; width:476.4pt; height:167.4pt; text-indent:0; z-index:251649536" type="#_x0000_t202"> <v:fill color2="black"> <v:textbox inset="0,0,0,0"> </v:textbox></v:fill></v:shape></span></span></p> <table width="100%"> <tbody> <tr> <td> <div> <p style="text-align:justify"><v:fill color2="black"><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">Photographie de l&#39;installation <i>Esposizione in tempo reale n&deg;4. Lascia su questa parete una traccia del tuo passaggio</i>, &agrave; la Biennale de Venise en 1972.</span></span></v:fill></p> </div> </td> </tr> </tbody> </table> <table width="100%"> <tbody> <tr> <td> <div> <p style="text-align:justify"><v:fill color2="black"></v:fill></p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p>En outre, la date de 1984 est significative puisqu&#39;elle marque le d&eacute;but de la mission transalpine de la DATAR (1984-1989), &agrave; laquelle participe du reste Basilico. Dirig&eacute;e par Fran&ccedil;ois Hers et Bernard Latarjet, sur les traces de la mission h&eacute;liographique<sup>14</sup> au XIXe si&egrave;cle, la mission a pour but de documenter le patrimoine fran&ccedil;ais. Cependant, ce qui fait son originalit&eacute;, c&#39;est qu&#39;elle laisse une enti&egrave;re libert&eacute; expressive aux artistes, qui n&#39;ont pour seule contrainte que l&#39;attribution d&#39;une aire g&eacute;ographique:</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span georgia="" lang="DE" style="font-family:">La mission de la DATAR se concentre sur les zones urbaines d&eacute;consid&eacute;r&eacute;es (nouveaux quartiers, p&eacute;riph&eacute;ries) aussi bien que sur les sites ruraux et maritimes. Le recensement est constitu&eacute; d&#39;images envisag&eacute;es comme relevant &agrave; la fois d&#39;un programme d&#39;archive et d&#39;une cr&eacute;ation personelle.<sup>15</sup></span></span></span></p> </blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">Les photographes de la DATAR, comme ceux dont nous cherchons &agrave; comprendre les po&eacute;tiques, sont influenc&eacute;s par les travaux des artistes qui participent, en 1975, &agrave; une exposition particuli&egrave;rement importante &agrave; la George Eastman House de Rochester (New York), au titre &eacute;vocateur &quot;New Topographics, Photographs of a Man-Altered Landscape&quot;<sup>16</sup>. Sous la direction de William Jenkins, l&#39;exposition r&eacute;unit huit photographes am&eacute;ricains &ndash; parmi eux, Robert Adams (1937) et Lewis Baltz (1945), lequel participe lui-aussi par la suite au projet de la DATAR &ndash; et les &eacute;poux allemands Bernd et Hilla Becher (1931-2007 et 1934). Ceux-ci tentent de rendre compte du paysage am&eacute;ricain en pleine transformation, un paysage dans lequel la nature semble de plus en plus menac&eacute;e. Ils revendiquent donc l&#39;h&eacute;ritage de la photographie documentaire &agrave; caract&egrave;re sociologique de Walker Evans (1903-1975) &ndash; on pense ici &agrave; son travail frontal, d&eacute;tach&eacute;, d&eacute;mocratique sur l&#39;Am&eacute;rique des ann&eacute;es 30, dans le cadre du projet public de la Farm Security Administration (FSA) &ndash;, ou encore l&#39;h&eacute;ritage de Robert Frank &agrave; travers <em>Les Am&eacute;ricains</em> [1958]<sup>17</sup>.&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt"><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202112713-5.jpeg" style="width: 500px; height: 329px; float: left;" /></p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt"><br /> <br /> <br /> <span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">Walker EVANS, <i>Truck and sign</i>, New York, 1930.</span></span></p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><v:shape id="_x0000_s1026" stroked="f" style="position:absolute; left:0; text-align:left; margin-top:9px; width:368.35pt; height:193.55pt; text-indent:0; z-index:251650560" type="#_x0000_t202"></v:shape></span></span><br /> &nbsp;</p> <table width="100%"> <tbody> <tr> <td> <div> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify"><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202112817-6.jpeg" style="width: 500px; height: 336px;" /><br /> <span style="font-size:12pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">Robert FRANK, sans titre, de la s&eacute;rie <i>Les Am&eacute;ricains</i>, 1958.</span></span></span></span></p> </div> </td> </tr> </tbody> </table> </div> </td> </tr> </tbody> </table> <p>Aussi pouvons-nous dire que la figure du ʽnouveauʼ photographe en Italie est celle d&#39;un artiste qui ne privil&eacute;gie aucun aspect de la r&eacute;alit&eacute;, qui tente de regarder le ʽdehorsʼ sans jugement trop rapide, qui tente d&#39;observer les mutations dont le territoire italien dans son ensemble porte les traces. En ce sens, Claudio Marra pr&eacute;cise:</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span lang="DE"><font face="" georgia="">Come secondo elemento caratterizzante occorre invece segnalare la particolare modalit&agrave; linguistica adottata da tutti questi autori, una formula espressiva decisamente a tono basso, pi&ugrave; descrittiva che interpretativa, e comunque in controtendenza rispetto alla spettacolarit&agrave; comunicativa che si andava diffondendo nell&#39;industria culturale a inizio decennio.<sup>18</sup></font></span></p> </blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p>Enfin, le projet de Ghirri est une &oelig;uvre collective, qui inspire toute une s&eacute;rie de projets soutenus par les institutions publiques. Parall&egrave;lement &agrave; ses recherches personnelles, chaque artiste cherche &agrave; analyser une relation au monde qui l&#39;entoure dans une perspective &agrave; la fois anthropologique, historique, sociologique et &eacute;videmment artistique. Cette totalit&eacute; de l&#39;exp&eacute;rience se manifeste aussi par la diversit&eacute; des horizons culturels de ces artistes: Mimmo Jodice est photographe (1934), Basilico est architecte de formation, Vincenzo Castella est anthropologue (1952), Giovanni Chiaramonte est philosophe (1948). Les propos de Ghirri, au sujet de son premier livre <em>Atlante </em>(1974), soulignent cette globalit&eacute; de l&#39;exp&eacute;rience artistique:</p> <p>&nbsp;</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span georgia="" lang="DE" style="font-family:">L&#39;atlante &egrave; il libro, il luogo in cui tutti i segni della terra, da quelli naturali a quelli culturali, sono convenzionalmente rappresentati: monti, laghi, piramidi, oceani, citt&agrave;, villaggi, stelle, isole. In questa totalit&agrave; di scrittura e di descrizione, noi troviamo il posto dove abitiamo, dove vorremo andare, il percorso da seguire.<sup>19</sup></span></span></p> </blockquote> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p>Apr&egrave;s cette mise en perspective historique, nous voudrions pr&eacute;senter quelques photographies qui illustrent certaines probl&eacute;matiques soulev&eacute;es par les recherches de ses photographes, dans une approche pluridisciplinaire.<br /> &nbsp; &nbsp; &nbsp;&nbsp; Tout d&#39;abord, puisque nous traitons du paysage italien, il faut analyser ce qu&#39;implique la notion de paysage. Le titre de la photographie de Giovanni Chiaramonte est Mottarone, Novara, 1980<sup>20</sup>; il s&#39;agit pour l&#39;artiste d&#39;attribuer un <em>hic et nunc</em> n&eacute;cessaire au lecteur de<em> Viaggio in Italia</em>. On note d&#39;embl&eacute;e que l&#39;artiste s&#39;inscrit dans une longue tradition figurative, comme l&#39;indique la r&eacute;f&eacute;rence explicite au c&eacute;l&egrave;bre tableau <em>Le voyageur contemplant une mer de nuages</em> (1818) de Caspar David Friedrich.</p> <p>&nbsp;</p> <p><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202113659-7.jpeg" style="width: 391px; height: 400px; float: left;" /></p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt"><br /> <br /> <br /> <br /> <span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">Giovanni CHIARAMONTE, <i>Mottarone, Novara, 1980</i> [Contenu: Mottarone. Alpes], tirage chromog&eacute;nique sur papier, format 278x280 mm, Fonds Viaggio in Italia, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan, in<i> Viaggio in Italia</i>, <i>op. cit</i>, p. 42.</span></span></p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p>La photographie semble respecter les canons du paysage qui ont &eacute;t&eacute; &eacute;tablis tout au long de l&#39;histoire de la r&eacute;pr&eacute;sentation occidentale. Il est int&eacute;ressant de remarquer que toutes les soci&eacute;t&eacute;s n&#39;&eacute;laborent pas une notion de paysage. Le paysage, historiquement, na&icirc;t &agrave; partir du moment o&ugrave; l&#39;individu se d&eacute;tache de son environnement, comme l&#39;indique l&#39;&eacute;tymologie du terme ʽpaesaggioʼ: &laquo; L&#39;etimologia del termine deriva da<em> paese</em>, ovvero dal latino <em>pagense</em>, aggettivo di <em>pagus</em> (villaggio, ma in origine ʽcippo di confine fissato a terraʼ) &raquo;.<sup>21</sup><br /> &nbsp; &nbsp;&nbsp; Le paysage est donc l&#39;une des manifestations de la capacit&eacute; &ndash; ou n&eacute;cessit&eacute; &ndash; de donner un sens &agrave; son environnement, en termes ontologiques: donner forme &agrave; l&#39;informe. De plus, le paysage n&#39;est pas une repr&eacute;sentation objective de la r&eacute;alit&eacute;. En Occident, il est li&eacute; &agrave; la notion de perspective: celle-ci poss&egrave;de &agrave; la fois un caract&egrave;re scientifique et, en tant que projection &ndash; qui est aussi une ʽvisionʼ &ndash; elle comporte une valence imaginative et symbolique:</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><font face="" georgia=""><span lang="DE"><span style="color:black">Il concetto di paesaggio vive una duplice natura, se cos&igrave; possiamo dire: da un lato, possiede un valore estetico-percettivo, dall&#39;altro, afferma un&#39;accezione </span></span><span lang="DE"><span style="color:black">geografico-estensiva; il primo, presuppone una valenza di rappresentazione, il secondo, un carattere oggettivo; uno si esprime in senso artistico, l&#39;altro in termini geografici.<sup>22</sup></span></span></font></p> </blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p>Du reste, il faut souligner que les concepts de projection et de sym&eacute;trie sont inh&eacute;rents &agrave; la photographie. Ce dispositif monoculaire est fond&eacute; sur la base de la ʽ<em>camera oscura</em>ʼ: &agrave; travers une petite ouverture, les points lumineux de l&#39;objet se projettent sur un autre plan, sur une superficie bidimensionnelle. Le paysage est donc symbolique, dans son acception originaire<sup>23</sup>, dans la mesure o&ugrave; l&#39;individu reconna&icirc;t les signes de sa pr&eacute;sence dans la nature. Du reste, dans cette photographie, le format carr&eacute; d&ucirc; &agrave; l&#39;utilisation d&#39;une pellicule 6x6, semble indiquer un &eacute;quilibre presque transcendental. Giovanni Chiaramonte, philosophe et passionn&eacute; de th&eacute;ologie, attribue une valeur symbolique &agrave; ce format, consid&eacute;rant qu&#39;il permet de donner la m&ecirc;me importance au ciel et &agrave; la terre<sup>24</sup>. Toutefois, contrairement au tableau romantique o&ugrave; l&#39;on pouvait croire que l&#39;individu se dissolvait dans le paysage, la photographie, par ce dialogue ʽentre-imagesʼ<sup>25</sup>, souligne l&#39;absence de l&#39;homme. Le photographe semble alors interroger la possibilit&eacute; de retrouver &ndash; peut-&ecirc;tre simplement de trouver &ndash; une communion entre la nature et l&#39;&ecirc;tre humain. Il convient ici de rappeler les propos de Ghirri, dans un article, &agrave; l&#39;occasion d&#39;un projet-exposition-catalogue successif, Esplorazioni sulla <em>Via Emilia. Vedute nel paesaggio. Dal fiume al mare</em>:</p> <p>&nbsp;</p> <blockquote> <p>Fin da bambino, le fotografie che mi piacevano maggiormente erano quelle di paesaggio, che vedevo intercalate negli Atlanti con le carte geografiche. Mi affascinavano particolarmente queste fotografie, dove immancabile, immobile, appariva un piccolo uomo sovrastato da cascate, monti, rocce, alberi altissimi e palme grandiose, o sul ciglio di un burrone. [&hellip;] Non solo era il metro di misurazione delle meraviglie rappresentate, ma grazie a questa unit&agrave; di misura umana mi restituiva l&#39;idea dello spazio; io lo vedevo in questo modo e credevo attraverso questo omino di comprendere il mondo e lo spazio. [&hellip;] Quando pi&ugrave; tardi ho cominciato a fotografare, ho continuato a guardare le fotografie di<br /> paesaggio, ma non ho pi&ugrave; trovato l&#39;omino<span lang="DE"><font face="" georgia="">.<sup>26</sup></font></span></p> </blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p>La photographie de Gabriele Basilico, <em>Milano, 198</em>0, quant &agrave; elle, met en &eacute;vidence les probl&eacute;matiques de l&#39;espace moderne et/ou post-moderne.</p> <p>&nbsp;</p> <p><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202160508-1.jpeg" style="width: 473px; height: 300px;" /><br /> <span style="font-size:10.0pt">Gabriele BASILICO, <i>Milano, 1980 </i>[Contenu: Milan. B&acirc;timent avec enseigne &quot;Trasporti Mondial Express spedizioni internazionali&quot; &ndash; v&eacute;g&eacute;tation. &ndash; constructions], tirage au g&eacute;latino-bromure d&#39;argent sur papier, format 307x397 mm, Fonds Viaggio in Italia, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan, in<i> Viaggio in Italia</i>, <i>op. cit</i>, p. 83.</span></p> <p>&nbsp;</p> <p>Elle r&eacute;v&egrave;le un paysage contradictoire typique des p&eacute;riph&eacute;ries contemporaines. Ce clich&eacute; fait partie de la section &quot;Capolinea&quot; de <em>Viaggio in Italia</em>. On peut comprendre le titre de la section de deux fa&ccedil;ons: litt&eacute;ralement, un lieu de d&eacute;part et d&#39;arriv&eacute;e de la n&eacute;cessaire liaison &agrave; la ville; symboliquement, un lieu de fin ou de ʽcon-finʼ, la p&eacute;riph&eacute;rie. Mais dans le m&ecirc;me temps, paradoxalement, comme le souligne Olivier Mongin, c&#39;est l&#39;absence de caract&eacute;risation qui d&eacute;finit le lieu contemporain:</p> <p>&nbsp;</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span lang="DE"><span style="color:black"><font face="" georgia="">Or, la condition urbaine contemporaine, et tel est son deuxi&egrave;me sens, tend d&eacute;sormais &agrave; se confondre avec ce que l&#39;on nomme &ldquo;l&#39;urbain g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;&rdquo;, &ldquo;la ville g&eacute;n&eacute;rique&rdquo;, c&#39;est-&agrave;-dire avec une absence de limites et de discontinuit&eacute; qui d&eacute;fait la vieille opposition de la ville et de la campagne, du dehors et du dedans.<sup>27</sup></font></span></span></p> </blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p>Il est vrai que la r&eacute;gion de Milan, fortement industrialis&eacute;e, conna&icirc;t dans ces ann&eacute;es-l&agrave; une phase de d&eacute;sindustrialisation embl&eacute;matique du d&eacute;veloppement d&#39;une &eacute;conomie de services, dans un march&eacute; globalis&eacute;. Cette nouvelle mondialisation a un fort impact, notamment visuel, sur l&#39;environnement et sur le paysage, que cherchent &agrave; d&eacute;chiffrer ces artistes:</p> <p>&nbsp;</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span georgia="" lang="DE" style="font-family:">Cependant, cette troisi&egrave;me mondialisation et la reconfiguration territoriale qui l&#39;accompagne ne donnent pas lieu &agrave; un paysage homog&egrave;ne, &agrave; une g&eacute;ographie territoriale unifi&eacute;e. Si la troisi&egrave;me mondialisation correspond &agrave; une sortie, lente et progressive, de la soci&eacute;t&eacute; industrielle pour les soci&eacute;t&eacute;s qui en ont &eacute;t&eacute; les fers de lance, la r&eacute;flexion architecturale et urbaine est alors confront&eacute;e &agrave; la d&eacute;composition des sites et des territoires de la soci&eacute;t&eacute; industrielle.<sup>28</sup></span></span></p> </blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">Ce paysage contradictoire pose le probl&egrave;me de la relation au lieu et &agrave; l&#39;espace qu&#39;un individu peut tisser. Il faut donc chercher de d&eacute;finir ce que l&#39;on entend par ʽlieuʼ et ʽespaceʼ. Dans l&#39;usage courant, ces termes semblent plus ou moins synonymes, m&ecirc;me si le mot ʽlieuʼ semble indiquer une portion d&#39;espace plus limit&eacute;e que le terme ʽespaceʼ. Toutefois, si l&#39;on consid&egrave;re l&#39;acception g&eacute;om&eacute;trique, l&#39;espace se d&eacute;finit &agrave; partir de points qui correspondent, g&eacute;ographiquement, aux lieux: l&#39;espace et le lieu se distinguent par la permanence et la mobilit&eacute;. <em>Le lieu est une portion de territoire de la permanence alors que l&#39;espace se con&ccedil;oit dans un passage<br /> entre des lieux</em>. Il est alors int&eacute;ressant de souligner le r&ocirc;le du corps dans cet acte de perception.<sup>29</sup> &nbsp; &nbsp;&nbsp;<br /> &nbsp; &nbsp;&nbsp; &Agrave; la lumi&egrave;re des hypoth&egrave;ses avanc&eacute;es dans le domaine de la ph&eacute;nom&eacute;nologie, il s&#39;agit d&#39;un double processus d&#39;experience sensorielle et de capacit&eacute; m&eacute;morielle. Pour Merleau-Ponty, la perception &ndash; du latin <em>percipire</em>, reccueillir, &eacute;prouver, de <em>capere</em>, prendre &ndash; est un acte v&eacute;cu par notre corps, &agrave; travers lequel le sujet se projette, mentalement, dans le monde, afin d&#39;en extraire des significations<sup>3</sup><sup>0</sup>. De plus, si nous ne pouvons s&eacute;parer l&#39;&eacute;tat de conscience &ndash; et donc d&#39;intelligibilit&eacute; de l&#39;espace &ndash; de l&#39;exp&eacute;rience, nous ne pouvons la concevoir sans la pr&eacute;sence d&#39;autrui.<sup>31</sup><br /> Ces implications philosophiques se traduisent aussi, aux niveaux anthropologique et ph&eacute;nom&eacute;nologique, par une inscription de l&#39;individu dans une triple dimension temporelle &ndash; pass&eacute;, pr&eacute;sent, futur &ndash; de l&#39;exp&eacute;rience. Le lieu existe donc car nous avons une conscience historique. En ce sens, nous devons comprendre l&#39;assertion de Marc Aug&eacute;: &laquo; Ces lieux [anthropologiques] ont au moins trois caract&egrave;res communs. Ils se veulent (on les veut) identitaires, relationnels et historiques &raquo;.<sup>32</sup><br /> &nbsp; &nbsp; &nbsp; Dans cette photographie, on peut remarquer les fen&ecirc;tres bris&eacute;es qui font allusion &agrave; l&#39;abandon du site et, par cons&eacute;quent, aux transformations &eacute;conomiques qui ont lieu depuis la fin de la Seconde guerre mondiale &ndash; la pr&eacute;sence de la grue confirme des travaux <em>in fieri</em>. L&#39;architecture, pass&eacute;e et future, symptomatique de l&#39;histoire socio-&eacute;conomique milanaise, &eacute;voque l&#39;<em>hybris</em> moderne et post-moderne. Le lieu semble exclure toujours un peu plus l&#39;&ecirc;tre humain et tend &agrave; devenir le contraire d&#39;un lieu anthropologique selon Marc Aug&eacute;:</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span lang="DE"><span style="color:black"><font face="" georgia="">Si un lieu peut se d&eacute;finir comme identitaire, relationnel et historique, un espace qui ne peut se d&eacute;finir ni comme identitaire, ni comme relationnel, ni comme historique d&eacute;finira un non-lieu.<sup>33</sup></font></span></span></p> </blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202161457-2.jpeg" style="width: 500px; height: 332px; float: left;" /></p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> &nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">Fabiano PARISI, <i>Il mondo che non vedo 26</i>, disponible en tirage limit&eacute; &agrave; 6 exemplaires, sur papier coton avec technologie &agrave; pigments Canon et 12 encres Lucia Ex, en format variable en fonction de la photographie et sur demande du client, de 60x40 cm &agrave; 165x110 cm.</span></span></p> <p>&nbsp;</p> <p>De m&ecirc;me, la photographie de Paola De Pietri (1960), qui fait partie de la s&eacute;rie<em> Io parto</em> de 2007 souligne, pr&egrave;s de trente ans plus tard, comme cette probl&eacute;matique d&#39;un lieu qui puisse faire sens, reste d&#39;actualit&eacute;. La photographe s&#39;int&eacute;resse aux femmes enceintes proches d&#39;accoucher, dans la banlieue de Milan. Ce sont encore le quotidien et la banalit&eacute; qui sont objets de l&#39;attention de l&#39;artiste: nous sommes face &agrave; une figure anonyme dans une p&eacute;riph&eacute;rie quelconque. Comme le sugg&egrave;re le titre, l&#39;identit&eacute; se cr&eacute;e &agrave; partir de la relation au lieu, qui est de plus en plus difficile: le d&eacute;racinement contraste avec l&#39;id&eacute;e de cr&eacute;ation sugg&eacute;r&eacute;e par l&#39;accouchement &ndash; le cadrage oblique de la route et la voiture floue en arri&egrave;re-plan sugg&egrave;rent un mouvement qui s&#39;oppose &agrave; l&#39;absolue immobilit&eacute; de la jeune femme au centre de la photographie. La photographie semble faire allusion &agrave; la difficile insertion d&#39;une humanit&eacute; future dans des zones o&ugrave; la nature &ndash; &eacute;voqu&eacute;e par la mince bande de v&eacute;g&eacute;tation sur la droite &ndash; a presque disparu. Cependant, la figure f&eacute;minine, au centre du clich&eacute;, au centre donc de son environnement, semble capable de proposer un autre avenir possible: &agrave; la verticalit&eacute; des tours de b&eacute;ton, on dirait qu&#39;elle oppose sa propre verticalit&eacute; en signe de resistance.</p> <p>&nbsp;</p> <p><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202162025-3.jpeg" style="width: 500px; height: 396px; float: left;" /></p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">Paola DE PIETRI, <i>Sans titre</i>, de la s&eacute;rie <i>Io parto</i>, 2007 [Contenu: route d&eacute;serte et hautes tours</span></span></span><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black"> &ndash; </span></span></span><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">portait frontal d&#39;une femme enceinte de plein pied &ndash; tee-shirt color&eacute;], tirage ink-jet sur papier, format 1065 x 1345 mm, Fonds Raccolta antologica, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan.</span></span></span></p> <p>&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">La photographie de Giannantonio Battistella (1957), <em>Pozzuolo Martesana</em>, 1991, elle-aussi, r&eacute;v&egrave;le une pr&eacute;occupation environnementale et &eacute;cologique commune &agrave; ces artistes<sup>34</sup>. En effet, ce clich&eacute; est r&eacute;alis&eacute; dans le cadre du projet ʽArchivio dello spazioʼ, qui vise de 1987 &agrave; 1997, &agrave; r&eacute;pertorier et documenter les biens culturels de la province de Milan, mobilisant 58 photographes, qui r&eacute;alisent 7461 clich&eacute;s, sur le mod&egrave;le de la DATAR. Il s&#39;agit ici d&#39;une carri&egrave;re, esth&eacute;tis&eacute;e semble-t-il ici par la juxtaposition des deux couleurs compl&eacute;mentaires ocre et bleu<sup>35</sup><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span georgia="" lang="DE" style="font-family:"><span style="color:black">.&nbsp;</span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt"><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202162821-4.jpeg" style="width: 416px; height: 400px; float: left;" /></p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><o:wrapblock><v:shape id="_x0000_s1026" stroked="f" style="position:absolute; left:0; text-align:left; width:425.3pt; height:347.6pt; text-indent:0; z-index:251656704" type="#_x0000_t202"></v:shape></o:wrapblock></span></span></span></p> <table width="100%"> <tbody> <tr> <td> <div> <p style="text-align:justify">&nbsp;<v:fill color2="black"><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">Giannantonio BATTISTELLA, </span></span><i><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">Pozzuolo Martesana, 1991 </span></span></i><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">[Contenu: Pozzuolo Martesana</span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black"> &ndash; </span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">localit&eacute; de Bisentrate</span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black"> &ndash; </span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">carri&egrave;re &ndash; champs], tirage chromog&eacute;nique sur papier, format 40x50 cm, Fonds Archivio dello spazio, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan.</span></span></v:fill></p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p>Parall&egrave;lement, l&#39;artiste semble proposer une r&eacute;flexion conceptuelle sur le langage photographique: les traces de pneus et les monticules &eacute;voquent la photographie elle-m&ecirc;me: la photographie, en tant qu&#39;empreinte physico-chimique, se situe dans la cat&eacute;gorie de la trace comme les empreintes du camion, du d&eacute;p&ocirc;t comme les monticules. La force expressive de la photographie r&eacute;side dans son statut d&#39;index. Ainsi, partant de la distinction, &eacute;labor&eacute;e &agrave; la fin du XIXe si&egrave;cle par Charles Sanders Peirce, entre ʽic&ocirc;neʼ &ndash; repr&eacute;sentation par ressemblance &ndash;, ʽsymboleʼ &ndash; repr&eacute;sentation par convention g&eacute;n&eacute;rale, code &ndash;, et ʽindexʼ &ndash; repr&eacute;sentation par contiguit&eacute; physique au r&eacute;f&eacute;rent<sup>36</sup>, Philippe Dubois souligne: &laquo; Le point de d&eacute;part, c&#39;est donc la nature technique du proc&eacute;d&eacute; photographique, le principe &eacute;l&eacute;mentaire de l&#39;<em>empreinte lumineuse</em> r&eacute;gie par les lois de la physique et de la chimie. D&#39;abord la trace, la marque, le d&eacute;p&ocirc;t [&hellip;] &raquo;<sup>37</sup>.Le critique met donc en &eacute;vidence les enjeux d&#39;une telle ontologie de la photographie:</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span georgia="" lang="DE" style="font-family:"><span style="color:black">Le statut d&#39;index de l&#39;image photographique implique, si l&#39;on veut synth&eacute;tiser sur ce point les acquis de Peirce, que la relation que les signes indiciels entretiennent avec leur objet r&eacute;f&eacute;rentiel soit toujours marqu&eacute;e d&#39;un quadruple principe de <i>connexion physique</i>, de <i>singularit&eacute;</i>, de <i>d&eacute;signation</i> et d&#39;<i>attestation.<sup>38</sup></i></span></span></span></p> </blockquote> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">Ainsi, la photographie, en tant que <em>trace</em>, trouve une destination privil&eacute;gi&eacute;e dans l&#39;archive, assumant un r&ocirc;le d&#39;<em>acte de m&eacute;moire</em>. Mais puisqu&#39;elle est li&eacute;e &agrave; une r&eacute;alit&eacute; spatio-temporelle pr&eacute;cise et r&eacute;volue, l&#39;acte de l&#39;op&eacute;rateur, ses choix, sont n&eacute;cessairement propos&eacute;s au spectateur, comme le souligne encore Philippe Dubois<span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span georgia="" lang="DE" style="font-family:"><span style="color:black">:</span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <blockquote> <p class="MsoFootnoteText" style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify; text-indent:0cm"><span lang="DE"><span style="color:black"><font face="" georgia="">S&#39;il est, dans la photographie, une force vive irr&eacute;sistible, s&#39;il est, en elle, quelque chose qui me semble relever de l&#39;ordre d&#39;une gravit&eacute; absolue &ndash; et qui est tout ce sur quoi ce livre voudrait insister &ndash;, c&#39;est bien ceci, qu&#39;<i>avec la photographie, il ne nous est plus possible de penser l&#39;image en dehors de l&#39;acte qui la fait &ecirc;tre.<sup>39</sup></i></font></span></span></p> </blockquote> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">Giannantonio Battistella, conscient du statut de trace de la photographie, conscient du geste photographique, propose une mise en abyme suggestive, un m&eacute;tadiscours caract&eacute;risque de la photographie contemporaine<sup>40</sup>.</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt"><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202163734-10.jpeg" style="width: 482px; height: 350px; float: left;" /></p> </div> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p><br /> <br /> <br /> <span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">Guido GUIDI,<i> Preganziol, Treviso, 1981</i>,<i> </i>[Contenu: Preganziol. Fen&ecirc;tre ouverte sur un bois &ndash; lampe],<i> </i>tirage chromog&eacute;nique sur papier, format 143x202 mm, Fonds Lanfranco Colombo, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan<i>, </i>in<i> Viaggio in Italia</i>, <i>op. cit.</i>, p. 101.</span></span></span></p> <p>&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px"><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202164635-2.jpeg" style="width: 293px; height: 400px; float: left;" /><br /> &nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px"><br /> <br /> <br /> <span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">Vincenzo CASTELLA, <i>Sans titre</i> [Contenu: </span><span style="color:black">Int&eacute;rieur. Photographie encadr&eacute;e d&#39;une femme &acirc;g&eacute;e</span><span style="color:black"> &ndash; </span><span style="color:black">miroir &ndash; reflet du vase &ndash; chaise avec coussin],</span><span style="color:black"> 1982-1983, tirage chromog&eacute;nique sur papier, format 498x400 mm, Fonds Viaggio in Italia, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p>En outre, on dirait qu&#39;avec le clich&eacute; propos&eacute; ici, Giannantonio Battistella met en &eacute;vidence l&#39;illusion de r&eacute;alisme inh&eacute;rente &agrave; tout type de repr&eacute;sentation, et plus particuli&egrave;rement &agrave; la repr&eacute;sentation photographique. Du reste, l&#39;&eacute;vocation du mythe de la caverne de Platon &ndash; mythe de l&#39;origine de la photographie, par l&#39;analogie du dispositif &agrave; celui de la chambre noire &ndash; est &eacute;vident: c&#39;est l&#39;image de l&#39;homme qui se projetterait sur la ʽparoi-paysageʼ. Par cons&eacute;quent, pour le photographe, qui semble ʽlaisser sur le paysage-paroi une trace de son passageʼ<sup>41</sup> comme pour Philippe Dubois, la photographie a une dimension avant tout existentielle, en tant qu&#39;ʽimage-acteʼ<font color="#000032">.<sup>42</sup></font><br /> &nbsp; &nbsp; &nbsp; Nous comprenons donc que l&#39;expression ʽphotographie de paysageʼ n&#39;est pas adapt&eacute;e pour d&eacute;crire des po&eacute;tiques qui d&eacute;passent la traditionnelle opposition entre l&#39;art conceptuel et l&#39;art figuratif. Nous pouvons le remarquer dans la photographie de Luigi Ghirri, <em>Capri, 1982</em>.</p> <p>&nbsp;</p> <p><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202164948-3.jpeg" style="width: 480px; height: 315px;" /><br /> <span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">Luigi GHIRRI, <i>Capri, 1982 </i>[Contenu: Capri. Terrasse belv&eacute;d&egrave;re de Tragara &ndash;&nbsp; &icirc;lots rocheux &ndash; mer &ndash; longue-vue],</span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black"> tirage chromog&eacute;nique sur papier, format 232x353 mm, Fonds Viaggio in Italia, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan, in <i>Viaggio in Italia</i>, <i>op. cit.</i>, p. 49, de la s&eacute;rie <i>Topografia-Iconografia</i>.</span></span></p> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt"><v:shape id="_x0000_s1026" stroked="f" style="position:absolute; left:0; text-align:left; margin-top:9px; width:166.05pt; height:213.05pt; text-indent:0; z-index:251658752" type="#_x0000_t202"></v:shape><br /> &nbsp;</p> <p>Ce clich&eacute; est &agrave; la fois l&#39;occasion d&#39;une recherche esth&eacute;tique et le point de d&eacute;part d&#39;une r&eacute;flexion auto-r&eacute;f&eacute;rentielle. L&#39;artiste attribue une valeur esth&eacute;tique &agrave; ce panorama par un travail sur les contrastes de tonalit&eacute;s bleues dus &agrave; la luminosit&eacute;. Mais c&#39;est la longue-vue qui semble &ecirc;tre la protagoniste. L&#39;objet &eacute;voque le tourisme de masse mais renvoie surtout &agrave; l&#39;appareil photographique, en tant que dispositif optique. L&#39;artiste propose donc une mise en abyme qui invite &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir sur la r&eacute;alit&eacute; filtr&eacute;e par le dispositif m&eacute;canique. L&#39;appareil photographique serait alors une proth&egrave;se de l&#39;&oelig;il. L&#39;expression et l&#39;intention artistiques doivent s&#39;adapter aux exigences du dispositif.<sup>43</sup><br /> &nbsp; &nbsp;&nbsp; Enfin, nous voudrions conclure cette br&egrave;ve mise en perspective de la photographie contemporaine en Italie et du paysage italien selon les photographes, par un autre clich&eacute; de Luigi Ghirri,<em> Roma, 1978 <sup>44</sup></em>. La posture de l&#39;artiste est proche de celle des artistes de la Pop Art et du New Dada, d&eacute;veloppant une r&eacute;flexion autour de l&#39;objet trouv&eacute;. Nous sommes en face d&#39;une sorte de photo-montage se pr&eacute;sentant tel quel aux yeux de l&#39;artiste, photo-montage qu&#39;il affectionne tout particuli&egrave;rement. Notons en outre l&#39;attention que porte Ghirri &agrave; tout ce qui appartient &agrave; son environnement, dans une optique de ʽdemocrazia dello sguardoʼ<font color="#000120"><sup>45</sup></font>: le paysage italien est d&eacute;sormais synonyme du monde.<br /> &nbsp; &nbsp;&nbsp; Cette photographie met en &eacute;vidence la n&eacute;cessit&eacute; ontologique de pouvoir lire l&#39;image photographique &agrave; l&#39;heure o&ugrave; nous sommes envahis par celle-ci:</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span lang="DE"><span style="color:black"><font face="" georgia="">Ho terminato questa serie con frammenti di immagini trovate camminando per strada, e non casualmente appare la scritta su un giornale accartocciato sull&#39;asfalto &ldquo;come pensare per immagini&rdquo;. In questa frase &egrave; contenuto il senso di tutto il mio lavoro, come nella frase di G. Bruno: <i>pensare &egrave; speculare per immagini</i>.<sup>46</sup></font></span></span></p> </blockquote> <div> <p>&nbsp;</p> <p style="text-align:justify"><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202165407-4.jpeg" style="width: 252px; height: 400px; float: left;" /></p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify"><br /> <br /> <br /> <br /> <span style="font-size:12pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">Luigi GHIRRI,<i> Roma, 1978</i>, de la s&eacute;rie <i>Kodachrome</i> (1970-1978), dimensions, tirage et lieu inconnus.</span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p>Avec ces mots, l&#39;artiste souligne le r&ocirc;le fondamental de l&#39;image dans l&#39;&eacute;laboration de la pens&eacute;e, comme nous avons eu l&#39;occasion de le rappeler. Nous remarquons le terme de ʽspeculareʼ, qui renvoie &agrave; un processus de ʽr&eacute;flexionʼ caract&eacute;ristique du langage photographique. Ce d&eacute;doublement, cette confrontation, ce dialogue permettent l&#39;&eacute;laboration d&#39;une pens&eacute;e:</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span lang="DE"><span style="color:black"><font face="" georgia="">Nell&#39;Antichit&agrave; la forma del dialogo dava la misura della reciprocit&agrave; tra le persone e le rispettive posizioni. Ricorrere al dialogo ha un senso perch&eacute; indica il perseguire la verit&agrave; attraverso il confronto, in modo paritario e dialettico [&hellip;]<sup>47</sup></font></span></span></p> </blockquote> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p> <p>Photographier pour ces artistes signifie ralentir le rythme fr&eacute;n&eacute;tique de cette succession d&#39;images &ndash; beaucoup travaillent sur tr&eacute;pied &ndash; afin de prendre le temps n&eacute;cessaire &agrave; l&#39;&eacute;laboration d&#39;une r&eacute;flexion. Ils posent leur regard aussi bien sur les objets comme Vincenzo Castella, que sur les <em>signes</em> comme dans le clich&eacute; de Mario Cresci<sup>48</sup>, que sur l&#39;<em>architecture</em> au visage si souvent anthropomorphe comme dans la photographie de Basilico<font color="#000120"><sup>49</sup></font>, que sur les<em> lieux de culture</em> et ses visiteurs comme l&#39;illustre celle de Thomas Struth (1954)<font color="#000120"><sup>50</sup></font>, que sur la <em>mati&egrave;re</em> comme le soulignent encore le clich&eacute; de Mimmo Jodice<font color="#000120"><sup>51</sup></font>, celui de Guido Guidi<font color="#000120"><sup>52</sup></font> ou celui d&#39;Antonio Biasiucci<font color="#000032"><sup>53</sup></font>. Ces artistes s&#39;int&eacute;ressent &agrave; un paysage qui comprend &agrave; pr&eacute;sent tous les aspects du monde, non sans r&eacute;fl&eacute;chir sur leur propre moyen de relation avec le ʽdehorsʼ &ndash; l&#39;appareil photographique &ndash; ni perdre de vue leur recherche esth&eacute;tique. Ces photographes assument donc un r&ocirc;le &eacute;thique et politique important dont ils ont pleinement conscience:</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span georgia="" lang="DE" style="font-family:"><span style="color:black">Ghirri diceva che, nel fotografare, la cosa pi&ugrave; importante &egrave; la postura, cio&egrave; il modo di porsi davanti a qualcosa, la posizione del corpo e dello sguardo, secondo la cosa da vedere. Perch&eacute; ogni cosa vuole essere vista a suo modo, secondo come si offre allo sguardo...[...] Quante volte &egrave; tornato a casa brontolando: &laquo; Sono ciechi, sono ciechi! &raquo;. La comune cecit&agrave; di chi crede di sapere gi&agrave; tutto lo feriva </span></span></span><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span georgia="" lang="DE" style="font-family:"><span style="color:black">pi&ugrave; di qualsiasi cosa.<sup>54</sup></span></span></span></p> </blockquote> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202203140-1.jpeg" style="width: 500px; height: 328px; float: left;" /></p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">Mario CRESCI,</span><span style="color:black"> <i>Salandra, Mater</i>a, 1982, de la s&eacute;rie <i>Basilicata</i>, tirage cibachrome/ilfochrome </span><span style="color:black">sur papier, format 300x404 mm, Fond Viaggio in Italia, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan.</span></span></span></p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202203316-2.jpeg" style="width: 500px; height: 335px; float: left;" /></p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><br /> <br /> <br /> <br /> <span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">Gabriele BASILICO, <i>Ospedaletto Lodigiano. Cascina Villafranca, 1989 </i>[Contenu</span><span style="color:black">: Ospedaletto Lodigiano</span><span style="color:black"> &ndash; </span><span style="color:black">cascina Villafranca di Mezzo</span><span style="color:black"> &ndash; </span><span style="color:black">fa&ccedil;ade principale]</span><span style="color:black">, tirage au g&eacute;latino-bromure d&#39;argent sur papier, format 40x50 cm, Fonds Archivio dello spazio, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan.</span></span></span></p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202203558-4.jpeg" style="width: 500px; height: 400px; float: left;" /><br /> &nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify"><br /> <span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">Thomas STRUTH, <i>Duomo di Milano, Facciata, 1998 </i>[Contenu</span><span style="color:black">: Milan</span><span style="color:black"> &ndash; </span><span style="color:black">D&ocirc;me</span><span style="color:black"> &ndash; </span><span style="color:black">ext&eacute;rieur]</span><span style="color:black">, deux exemplaires, tirage couleur sur papier, format 400x500 mm et tirage g&eacute;latino-bromure d&#39;argent sur papier, format 1835x2300 mm, Fonds Milano senza confini, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan.</span></span></span></p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px"><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202203647-5.jpeg" style="width: 500px; height: 318px; float: left;" /></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px"><br /> <br /> <br /> <span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">Mimmo JODICE, <i>Napoli, 1980</i> [Contenu: Naples. Colonne &ndash; t&ocirc;le m&eacute;tallique], de la s&eacute;rie <i>Vedute di Napoli</i>, tirage au g&eacute;latino-bromure d&#39;argent sur papier, format 182x275 mm, Fonds Viaggio in Italia, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan, in <i>Viaggio in Italia</i>, <i>op. cit.</i>, p. 89</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px"><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202203828-6.jpeg" style="width: 500px; height: 363px; float: left;" /></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px"><br /> <br /> &nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px"><span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">Guido GUIDI, <i>Bellinzago Lombardo, 1990 </i>[Contenu: Bellinzago Lombardo</span><span style="color:black"> &ndash; </span><span style="color:black">portail</span><span style="color:black"> &ndash; </span><span style="color:black">v&eacute;g&eacute;tation], tirage chromog&eacute;nique sur papier, format 40x50 cm, Fonds Archivio dello spazio, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify"><img src="https://www.numerev.com/img/ck_393_13_image-20200202203956-7.jpeg" style="width: 450px; height: 450px; float: left;" /></p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify"><br /> <br /> <br /> <span style="font-size:12pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">Antonio BIASIUCCI, <i>Pozzuoli, 2005</i>, tirage, format et lieu inconnus.</span></span></span></span></p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-right:47px; margin-left:47px; text-align:justify">&nbsp;</p> <div> <hr align="left" size="1" width="33%" /> <div id="ftn1"> <p style="text-align:justify">1. <span style="font-size:12pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:10.0pt">Baudelaire pensait que la photographie ne pouvait &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;e comme un art. Le critique Claudio Marra r&eacute;sume les raisons de cette opposition: </span><span style="font-size:10.0pt">&laquo; </span><i><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">Per massima chiarezza ricordiamo ancora una volta, velocemente, che gli argomenti antifotografici utilizzati da Baudelaire nel testo </span></span></i><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">Il pubblico moderno e la fotografia<i> del 1859 erano sostanzialmente i seguenti: </i>a)<i> la fotografia non &egrave; arte perch&eacute; troppo realistica; </i>b)<i> la fotografia non &egrave; arte perch&eacute; non richiede una particolare abilit&agrave; di realizzazione;</i> c)<i> la fotografia non &egrave; arte perch&eacute; troppo contaminata con l&#39;industria (cio&egrave; con la dimensione commerciale-mercantile della vita). </i>&raquo;, <i>Fotografia e pittura nel Novecento (e oltre)</i>, Milan-Turin, Pearson Italia, 2012, p. 42-43.</span></span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px"><font face="" georgia="">2.</font><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">&nbsp; Roberta VALTORTA, <i>Volti della fotografia. Scritti sulla trasformazione di un&#39;arte contemporanea</i>, Milan, Skira, 2005, p. 124.</span></span></span></p> <p style="text-align:justify"><font face="" new="" roman="" times=""><font size="2">3.<span style="color:black"> Titre de l&#39;essai <i>Un art moyen: essai sur les usages sociaux de la photographie</i>, sous la direction de Pierre BOURDIEU, Paris, </span><span style="color:black">&Eacute;</span><span style="color:black">ditions De Minuit, 1966, trad.it. de M. BUONANNO, <i>La fotografia: usi e funzioni sociali di un&#39;arte media</i>, Rimini, Guaraldi, 1971.</span></font></font></p> <p style="text-align:justify">4.<span style="font-size:12pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="color:black"> Roberta VALTORTA, <i>Volti della fotografia. Scritti sulla trasformazione di un&#39;arte contemporanea</i>, <i>op.cit.</i>, p. 124.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify">5.<span style="font-size:12pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black"> Claudio MARRA, &ldquo;La new wave italiana o la fotografia del </span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">ʽ</span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">pensiero debole</span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">ʼ&rdquo;</span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">, <i>Fotografia e pittura nel Novecento (e oltre)</i>, <i>op.cit.</i>, p. 248.</span></span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:0cm">6.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black"> L</span><span style="color:black">&#39;exposition </span><em><span style="background:white">Viaggio in Italia </span></em><em><span style="background:white"><span style="font-style:normal">est</span></span></em><em> </em><em><span style="background:white"><span style="font-style:normal">organis&eacute;e &agrave; la Pinacoteca Provinciale de Bari en 1984; le livre-catalogue, sous la direction de Luigi GHIRRI, Gianni LEONE et Enzo VELLATI est publi&eacute; avec &ldquo;Viaggio in Italia. Appunti&rdquo; de Arturo Carlo QUINTAVALLE et avec la nouvelle </span></span></em><em><span style="background:white">Verso la foce (reportage, per un amico fotografo)</span></em><em><span style="background:white"><span style="font-style:normal"> de Gianni CELATI, Alessandria, Il Quadrante, 1984, disponible, comme une grande partie des publications de Ghirri, sur le site de la Biblioteca Panizzi, ici &agrave; l&#39;URL <a href="http://digilib.netribe.it/bdr01/visore/index.php?pidCollection=Ghirri-12-Viaggio-Italia:140&amp;v=-1&amp;pidObject=Ghirri-12-Viaggio-Italia:140"><http: bdr01="" digilib.netribe.it="" index.php="" visore=""></http:></a></span></span></em><em><a href="http://digilib.netribe.it/bdr01/visore/index.php?pidCollection=Ghirri-12-Viaggio-Italia:140&amp;v=-1&amp;pidObject=Ghirri-12-Viaggio-Italia:140">&gt;</a>, consult&eacute;e 26 juin 2014.</em></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:0cm"><font face="" georgia="">7.</font><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black"> Luigi GHIRRI, <i>Lezioni di fotografia</i> [2010], sous la direction de Giulio BIZZARI et Paolo BARBARO, avec un r&eacute;cit biographique de Gianni CELATI, Macerata, Quodlibet, 2012, p. 56.</span></span></span></p> <p style="text-align:justify">8.<span style="font-size:12pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="color:black"> Comme le sugg&egrave;re l&#39;anthropologue, on observe, par exemple, ce ph&eacute;nom&egrave;ne dans la pratique catholique.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify"><font face="" georgia="">9.</font><span style="font-size:12pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black"> Marc AUG&Eacute;, <i>Non-lieux. Introduction &agrave; une anthropologie de la surmodernit&eacute;</i>, Paris, Le Seuil, 1992, p. 49, trad.it. de Dominique Rolland, <i>Nonluoghi. Introduzione a una antropologia della surmodernit&agrave; </i>[1992], premi&egrave;re &eacute;d. it. 1993, Milan, El&egrave;uthera, 1996. Nous signalons le travail sur l&#39;&eacute;chelle et l&#39;analyse du rapport aux lieux urbains d&#39;Olivo Barbieri: r&eacute;alisant des clich&eacute;s depuis un h&eacute;licopt&egrave;re, le photographe remet en cause notre perception de la ville et de ses monuments, comme le montre la photographie sans titre, de la s&eacute;rie <i>site specific_ROMA 04</i>, sans autres r&eacute;f&eacute;rences.</span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify"><font face="" georgia="">10.</font><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="color:black">&nbsp; Gianni CELATI, <i>Verso la foce. (reportage, per un amico fotografo)</i>, in <i>Viaggio in Italia</i></span></span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="color:black">,</span></span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="color:black"> <i>op.cit</i>, p. 20-35.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify">11.<span style="font-size:12pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">&nbsp; Roberta VALTORTA, <i>Volti della fotografia. Scritti sulla trasformazione di un&#39;arte contemporanea</i>,<i> op.cit</i>, p. 112.</span></span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:0cm"><font face="" georgia="">12.</font><i><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">&nbsp; Ibidem</span></span></span></i><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">, p. 118.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:0cm"><font face="" georgia="">13.</font><i><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">&nbsp; Ibidem</span></span></span></i><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">, p. 218.</span></span></span></p> <p style="text-align:justify"><font face="" georgia="">14.</font><span style="font-size:12pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black"> La mission h&eacute;liografique a &eacute;t&eacute; men&eacute;e en France en 1851. Il s&#39;agit de la premi&egrave;re commande d&#39;</span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">&Eacute;</span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">tat significative de l&#39;int&eacute;r&ecirc;t collectif pour le patrimoine architectural. Les cinq photographes </span></span><i><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">&ndash;</span></span></i><i> </i><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">&Eacute;</span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">douard Baldus, Henri Le Secq, Hippolyte Bayard, Auguste Mestral et Gustave Le Gray </span></span><i><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">&ndash;</span></span></i><i> </i><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black">devaient</span></span><span style="font-size:10.0pt"><span style="color:black"> r&eacute;pertorier et documenter les plus importants monuments pour la m&eacute;moire nationale.</span></span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:0cm"><font size="2"><font face="" georgia="">15.</font><span new="" roman="" style="font-family:" times=""> <span style="color:black">Thierry GERVAIS et Ga</span><span style="color:black">&euml;</span><span style="color:black">lle MOREL, <i>La photographie. Histoire. Techniques. Arts. Presse</i> [2008], Paris, Larousse, 2011, p. 198. Des exp&eacute;riences similaires soutenues par les pouvoirs publics ont lieu en Italie, comme, en 1984, </span><span style="color:black">ʽE</span><span style="color:black">splorazioni sulla Via Emilia</span><span style="color:black">ʼ</span><span style="color:black"> qui a donn&eacute; naissance au livre-catalogue </span><em><span style="background:white">Esplorazioni sulla Via Emilia. Vedute nel paesaggio. Dal fiume al mare<span style="font-style:normal">, Milan, Giangiacomo Feltrinelli Editore, 1986, disponible sur le site de la Biblioteca Panizzi &agrave; l&#39;URL &lt;<a href="http://digilib.netribe.it/bdr01/visore/index.php?pidCollection=Ghirri-15-Esplorazioni-vedute:327&amp;v=-1&amp;pidObject=Ghirri-15-Esplorazioni-vedute:327&amp;page=III_frontespizio">http://digilib.netribe.it/bdr01/visore/index.php?pidCollection=Ghirri-15-Esplorazioni-vedute:327&amp;v=-1&amp;pidObject=Ghirri-15-Esplorazioni-vedute:327&amp;page=III_frontespizio</a> consult&eacute;e le 26 juin 2014.</span></span></em></span></font></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-indent:-14.15pt; margin-left:19px"><font size="2"><font face="" georgia="">16.</font><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">&nbsp; &quot;Nouvelles topographies, photographies d&#39;un paysage modifi&eacute; par l&#39;homme&quot;, notre traduction.</span></span></font></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-indent:-14.15pt; margin-left:19px"><font face="" georgia="">17. </font><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">Robert FRANK, premi&egrave;re &eacute;dition <i>Les Am&eacute;ricains</i>, avec un texte d&#39;Alain BOSQUET, Paris, Delpire &eacute;diteur, 1958; premi&egrave;re &eacute;dition actuelle <i>The Americans</i>, New York, Grove Press, 1959, pr&eacute;face de Jack KEROUAC, <i>Les Am&eacute;ricains</i>, Paris, Delpire &eacute;diteur, 1993, trad. it. de Maria BAIOCCHI, Rome, Contrasto due, 2008, &eacute;dition originale G</span></span></span><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">&ouml;</span></span></span><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">ttingen, Steidl, 2008.</span></span></span></p> <p style="text-align:justify"><font face="" georgia="">18.</font><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="color:black">&nbsp; Claudio MARRA, <i>Fotografia e pittura nel Novecento (e oltre)</i>, <i>op.cit.</i>, p. 249.</span></span></span></span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">19.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black"> Luigi GHIRRI, </span><i><span style="color:black">Luigi Ghirri</span></i><span style="color:black">, Feltrinelli, Milan, 1979, p. 75, d&eacute;sormais in <i>Niente di antico sotto il sole. Scritti e immagini per un&#39;autobiografia</i>,<i> </i>sous la direction de Paolo COSTANTINI et Giovanni CHIARAMONTE, Turin, Societ&agrave; Editrice Internazionale SEI, 1997, p. 30, disponibile</span><em><span style="background:white"><span style="font-style:normal"> sur le site de la Biblioteca Panizzi &agrave; l&#39;URL <a href="http://digilib.netribe.it/bdr01/visore/index.php?pidCollection=ghirri01:1&amp;v=-1&amp;pidObject=ghirri01:1&amp;page=Sovraccoperta">&lt;<span style="color:black">http://digilib.netribe.it/bdr01/visore/index.php?pidCollection=ghirri01:1&amp;v=-1&amp;pidObject=ghirri01:1&amp;page=Sovraccoperta</span></a></span></span></em><em><span style="background:white"><span style="font-style:normal"><a href="http://digilib.netribe.it/bdr01/visore/index.php?pidCollection=ghirri01:1&amp;v=-1&amp;pidObject=ghirri01:1&amp;page=Sovraccoperta">&gt;</a>, consult&eacute;e le 27 juin 2014.<font face="Times," new="" roman="" size="3" style="background-color: transparent;" times="">&nbsp;</font></span></span></em></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px"><span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><em><span style="background:white"><span style="font-style:normal"><font face="Times," new="" roman="" size="3" style="background-color: transparent;" times="">20. &nbsp; </font><font style="background-color: transparent;">No</font><font style="background-color: transparent;">u</font><font style="background-color: transparent;">s</font></span></span></em></span></span><span class="MsoFootnoteText" style="margin-left:19px;text-align:justify;text-indent:-14.15pt;"><span style="color:black;"><font face="" new="" roman="" size="2" times="">soulignons que de nombreux clich&eacute;s des auteurs &eacute;voqu&eacute;s ici sont disponibles sur le site du Museo di Fotografia Contemporanea de Cinisello Balsamo, &agrave; l&#39;adresse <a href="http://www.mufoco.org/">http://www.mufoco.org/</a>, consult&eacute; le 27 juin 2014</font></span></span>.</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px"><font face="" georgia="">21</font><span class="MsoFootnoteText" style="margin-left:19px;text-align:justify;text-indent:-14.15pt;"><span style="font-size:10pt;"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><em><span style="background:white;"><span style="font-style:normal;">Gaia REDAELLI, I paesaggi invisibili. Tre conversazioni portoghesi. Jo&agrave;o Luis Carrihlo da Gra&ccedil;a. &Aacute;lvaro Siza, Eduardo Souto de Moura, Santarcangelo di Romagna, Maggioli Editore, 2007, p. 13.</span></span></em></span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">22.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><i>&nbsp; Ibidem</i>, p. 15.</span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">23.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">&nbsp; Dans la Gr&egrave;ce antique, le <i>sumbolo</i> est un objet coup&eacute; en deux que se partagent deux personnes pour se rappeler du lien qui les unit, par exemple, un repas offert par l&#39;un que l&#39;autre devra offrir en retour.</span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">24.<span class="MsoFootnoteText" style="margin-left:19px;text-align:justify;text-indent:-14.15pt;"><font size="2">Arturo Carlo Quintavalle le rappelle lui-m&ecirc;me, in Giovanni CHIARAMONTE, Giardini e paesaggi. Giovanni Chiaramonte, pr&eacute;face de Arturo Carlo QUINTAVALLE, Milan, Jaca Book, 1983, p. 6-7.</font></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">25.<span class="MsoFootnoteText" style="margin-left:19px;text-align:justify;text-indent:-14.15pt;"><span style="font-size:10pt;"><span new="" roman="" times="">Le critique Raymond BELLOUR propose le terme d&#39;ʽentre-imagesʼ pour mettre en &eacute;vidence une s&eacute;miologie qui na&icirc;t de la relation d&#39;un photogramme &agrave; un autre au cin&eacute;ma, ne <em>L&#39;entre-images</em>, Paris, E.L.A La diff&eacute;rence, 1990, trad. it. de Vincenza COSTANTINO et Andrea LISSONI, <em>Fra le immagini: fotografia, cinema, video</em>, Milan, Bruno Mondadori, 2010. Il semble interressant ici d&#39;employer ce terme pour indiquer une intertextualit&eacute;, peut-&ecirc;tre m&ecirc;me hypertextualit&eacute; &agrave; l&#39;&oelig;uvre dans cette photographie.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">26.<font face="" new="" roman="" size="2" times=""> Luigi GHIRRI, &ldquo;Fotografia e rappresentazione dell&#39;esterno&rdquo;, conf&eacute;rence tenue au s&eacute;minaire &ldquo;La rappresentazione dell&#39;esterno&rdquo; &agrave; Il Mauriziano, &agrave; Reggio Emilia, les 23 et 24 novembre 1986, in <i>Esplorazioni sulla Via Emilia. Vedute nel paesaggio. Dal fiume al mare</i>, <i>op.cit.</i>, p. X.</font></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px"><font face="" georgia="">27.</font><span style="font-size:12.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""> </span></span><span class="MsoFootnoteText" style="margin-left:19px;text-indent:-14.15pt;"><span style="font-size:10pt;"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Olivier MONGIN, <em>La condition urbain</em>e. La ville &agrave; l&#39;heure de la mondialisation, Paris, Le Seuil, 2005, p. 129.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">28.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><i> Ibidem.</i>, p.149.</span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">29.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""> Jean-Fran&ccedil;ois Chevrier utilise l&#39;image suggestive d&#39;une araign&eacute;e pour &eacute;voquer le territoire, soulignant le lien entre le paysage et le corps: &laquo; <i>Un imaginaire vitaliste sous-tend les d&eacute;finitions ou transformations m&eacute;taphoriques du territoire v&eacute;cu et incorpor&eacute;. L&#39;araign&eacute;e est un prototype de cet imaginaire dans la mesure o&ugrave; elle tisse sa toile suivant une image qui associe indissolublement corps, demeure et territoire</i>. &raquo;, in <i>Des territoires</i>, Paris, L&#39;Arachn&eacute;en, 2011, p. 16.</span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">30.<font face="" new="" roman="" size="2" times=""> Inspir&eacute; par la philosophie de Husserl, Maurice Merleau-Ponty d&eacute;passe le probl&egrave;me s&eacute;culaire du dualisme sensation-conscience, dans son introduction &agrave; <i>Ph&eacute;nom&eacute;nologie de la perception</i>: &laquo; <i>Tout ce que je sais du monde, m&ecirc;me par la science, je le sais &agrave; partir d&#39;une vue mienne ou d&#39;une exp&eacute;rience du monde sans laquelle les symboles de la science ne voudrait rien dire. </i>&raquo;, in <i>Ph&eacute;nom&eacute;nologie de la perception </i>[1945], Paris, Gallimard, 1971, p. II, trad.it d&#39;Andrea BONOMI, <i>Fenomenologia della percezione</i> [1945], sous la direction d&#39;Andrea BONOMI, Milan, Il Saggiatore, 1965. Il semblerait qu&#39;il y ait une correspondance entre ces conceptions philosophiques et la conception de la pratique photographique de ces artistes, c&#39;est-&agrave;-dire un <i>medium</i> pour entrer en contact avec le lieu et l&#39;espace.</font></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">31.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""> Nous citons Gilles Deleuze<span style="color:black">: &laquo; <i>En comparant les premiers effets de sa pr&eacute;sence et ceux de son absence, nous pouvons dire ce qu&#39;est autrui. Le tort des th&eacute;ories philosophiques, c&#39;est de le r&eacute;duire tant&ocirc;t &agrave; un objet particulier, tant&ocirc;t &agrave; un autre sujet (et m&ecirc;me une conception comme celle de Sartre se contentait, dans </i>L&#39;&Ecirc;tre et le N&eacute;ant<i>, de r&eacute;unir les deux d&eacute;terminations, faisant d&#39;autrui un objet sous mon regard, quitte &agrave; ce qu&#39;il me regarde &agrave; son tour et me transforme en objet). Autrui n&#39;est ni un objet dans le champ de ma perception, ni un sujet qui me per&ccedil;oit: c&#39;est d&#39;abord une structure du champs perceptif, sans laquelle ce champs ne fonctionnerait pas comme il le fait. </i>[&hellip;]<i> Mais quelle est cette structure? C&#39;est celle du possible. Un visage effray&eacute;, c&#39;est l&#39;expression d&#39;un monde possible effrayant, ou de quelque chose d&#39;effrayant dans le monde, que je ne vois pas encore. </i>&raquo;, in &ldquo;Michel Tournier et le monde sans autrui&rdquo;, &ldquo;Phantasme et litt&eacute;rature moderne&rdquo;, &ldquo;Appendices&rdquo;, <i>La logique du sens</i> [1969], &Eacute;</span><span style="color:black">ditions de Minuit, Paris, 2005, p. 356-357,</span><span style="color:black"> trad. it. de Mario DE STEFANIS, in Gilles DELEUZE, <i>Logica del senso</i> [1975], Milan, Giangiacomo Feltrinelli Editore, 2011.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">32.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">&nbsp; Marc AUG&Eacute;</span><span style="color:black">, <i>Non-lieux. Introduction &agrave; une anthropologie de la surmodernit&eacute;</i>, <i>op.cit.</i></span><span style="color:black">, p. 69.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">33.<span class="MsoFootnoteText" style="margin-left:19px;text-indent:-14.15pt;"><span style="font-size:10pt;"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black;"> <em>Ibidem</em>, p. 100. Cependant, nous pouvons signaler que les lieux de l&#39;arch&eacute;ologie industrielle peuvent aussi faire sens, stimulant l&#39;imagination, comme dans la po&eacute;tique, par exemple, de Fabiano Parisi (1977), <em>Il mondo che non vedo 26.</em></span></span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">34.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">&nbsp; Nous tenons &agrave; pr&eacute;ciser que nous ne connaissons pas l&#39;orthographe exacte du pr&eacute;nom de l&#39;artiste. En effet, sur le livre-catalogue <i>Viaggio in Italia</i>, <i>op.cit</i>., et sur le site du Museo di Fotografia Contemporanea de Cinisello Balsamo (MI), son nom est &eacute;crit </span><span style="color:black">ʽG</span><span style="color:black">iannantonio</span><span style="color:black">ʼ</span><span style="color:black">; sur le site de l&#39;Universit&agrave; di Padova, sur le catalogue de la Biblioteca nazionale Centrale di Roma et sur son compte Facebook, en revanche, son nom est &eacute;crit avec un n.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">35.<span class="MsoFootnoteText" style="margin-left:19px;text-align:justify;text-indent:-14.15pt;"><span style="font-size:10pt;"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black;"> Nadeije Laneyrie-Dagen rappelle, &agrave; ce propos, la loi optique formul&eacute;e par Michel-Eug&egrave;ne Chevreul: &laquo; <em>La plus remarquable des lois optiques concernant les couleurs est ce que Chevreul a appel&eacute; la &ldquo;loi du contraste simultan&eacute;&rdquo;: la juxtaposition d&#39;une couleur et de sa compl&eacute;mentaire permet d&#39;exalter l&#39;une et l&#39;autre, c&#39;est-&agrave;-dire de les porter &agrave; leur plus grand degr&eacute; d&#39;intensit&eacute; visuelle. Ainsi, un vert et un rouge rapproch&eacute;s se font briller l&#39;un l&#39;autre, un orange surexcite un bleu (et inversement), et un violet para&icirc;t plus brillant pr&egrave;s d&#39;un jaune qui le met &agrave; sa tour en valeur.</em> &raquo;, in <em>Lire la peinture dans l&#39;intimit&eacute; des &oelig;uvres</em>, Paris, Larousse, 2002, , p. 110-111.</span></span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">36.<span class="MsoFootnoteText" style="margin-left:19px;text-align:justify;text-indent:-14.15pt;"><span style="font-size:10pt;"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black;">Charles Sanders PEIRCE, &ldquo;I problemi della classificazione dei segni&rdquo;, in <em>Semiotica</em>, Einaudi, Turin, 1980; maintenant in <em>Opere</em>, sous la direction de M.A. BONFANTINI, avec la collaboration de G. PRONI, Milan, Bompiani, 2003. Cette distinction est d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; utilis&eacute;e par Rosalind KRAUSS, &ldquo;Notes on the Index: Seventies Art in America&rdquo; (Part I), in <em>October</em>, n&deg;3, 1977, p. 68-81; &ldquo;Notes on the Index: Seventies Art in America&rdquo; (Part II), in <em>October</em>, n&deg;4, 1977, p. 70-79. Ces articles ont &eacute;t&eacute; traduits par Priscille MICHAUD sous le titre &ldquo;Notes sur l&rsquo;index. L&rsquo;art des ann&eacute;es 1970 aux &Eacute;tats-Unis&rdquo;, in Macula, n&deg;5/6, 1979, p. 165-175. &ldquo;Notes on the Index: Part 1&rdquo; et &ldquo;Notes on the Index: Part 2&rdquo; ont &eacute;t&eacute; republi&eacute;s in Rosalind KRAUSS, <em>The Originality of the Avant-garde and Other Modernist Myths</em>, MIT Press, Cambridge (Mass.),1985, p. 196-209 et p. 210-220. L&#39;&oelig;uvre a &eacute;t&eacute; traduite en fran&ccedil;ais par Jean-Pierre CRIQUI: &ldquo;Notes sur l&rsquo;index&rdquo;, ne Le Mythe de l&rsquo;avant-garde et autres mythes modernistes, Paris, <em>Macula</em>, 1993, p. 65-92. Ces &eacute;crits ont &eacute;t&eacute; traduits en italien par Elio GRAZIOLI in &ldquo;Note sull&#39;indice, parte I e parte II&rdquo;, in Rosalind KRAUSS, <em>Originalit&agrave; dell&#39;avanguardia e altri miti modernisti</em>, sous la direction de et traduit par Elio GRAZIOLI, Rome, Fazi, 2007, p. 209-223 et p. 225-232. Nous rappelons aussi les propos de Roland BARTHES dans un texte fondamental: &laquo; <em>La peinture, elle, peut feindre la r&eacute;alit&eacute; sans l&#39;avoir vue.[...] Au contraire de ces imitations, dans la Photographie, je ne puis jamais nier que la chose a &eacute;t&eacute; l&agrave;. Il y a une double position conjointe: de r&eacute;alit&eacute; et de pass&eacute;</em>. [&hellip;] Le nom du no&egrave;me de la Photographie sera donc: &ldquo;<em>&Ccedil;a a &eacute;t&eacute;&rdquo;</em>[...]&raquo;, ne <em>La</em> </span></span></span></span><span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><i><span style="color:black">chambre claire. Note sur la photographie</span></i><span style="color:black"> [1980]<i>, </i></span><em><span style="background:white"><span style="font-style:normal">Paris, Gallimard, Le Seuil, 2011</span></span></em><span style="color:black">, p. 120, trad.it. de Renzo GIUDIERI,</span><em> </em><em><span style="background:white">La camera chiara. Nota sulla fotografia </span></em><em><span style="background:white"><span style="font-style:normal">[1980], Turin, Einaudi, 2003</span></span></em><em><span style="background:white"><span style="color:black"><span style="font-style:normal">.</span></span></span></em></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">37.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black"> Philippe DUBOIS,<i> L&#39;acte photographique et autres essais</i>, <em><span style="background:white"><span style="font-style:normal">Paris, Nathan, 1990, p. 46, premi&egrave;re &eacute;dition </span></span><span style="background:white">L&#39;acte photographique,</span></em><em><span style="background:white"><span style="font-style:normal"> Bruxelles, &Eacute;ditions Labor, 1983, trad.it. de Bernardo VALLI, </span></span><span style="background:white">L&#39;atto fotografico</span></em><em><span style="background:white"><span style="font-style:normal"> [1983], Urbin, Quattro Venti, 1996</span></span></em><i>.</i></span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">38. <span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><i><span style="color:black">Ibidem</span></i><span style="color:black">, p. 47-48.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">39.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><i><span style="color:black">&nbsp; Ibidem</span></i><span style="color:black">, p. 9.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">40.<span class="MsoFootnoteText" style="margin-left:19px;text-indent:-14.15pt;"><span style="font-size:10pt;"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black;">.De m&ecirc;me, nous pouvons observer une mise en abyme qui suscite une r&eacute;flexion sur le langage photographique avec le clich&eacute; de Guido GUIDI, <em>Preganziol, Treviso</em>, 1981, [Contenu: Preganziol. Fen&ecirc;tre ouverte sur un bois &ndash; lampe], tirage chromog&eacute;nique sur papier, format 143x202 mm, Fonds Lanfranco Colombo, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan, in <em>Viaggio in Italia</em>, op. cit., p. 101 &ndash; ou encore avec celui de Vincenzo CASTELLA, Sans titre [Contenu: Int&eacute;rieur. Photographie encadr&eacute;e d&#39;une femme &acirc;g&eacute;e &ndash; miroir &ndash; reflet du vase &ndash; chaise avec coussin], 1982-1983, tirage chromog&eacute;nique sur papier, format 498x400 mm, Fonds <em>Viaggio in Itali</em>a, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan.</span></span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">41.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">&nbsp; Nous paraphrasons le titre de l&#39;installation de Franco Vaccari en 1972, &agrave; l&#39;occasion de la Biennale de Venise, que nous avons &eacute;voqu&eacute;e plus haut.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px"><font face="" georgia="">42.</font><span class="MsoFootnoteText" style="margin-left:19px;text-align:justify;text-indent:-14.15pt;"><span style="font-size:10pt;"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black;">Expression de Philippe Dubois, ne <em>L&#39;acte photographique et autres essais</em>, op.cit., p. 9, trad.it. de Bernardo VALLI, L&#39;atto fotografico [1983], <em>op. cit.</em></span></span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">43.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""> <span style="color:black">Nous signalons deux textes fondamentaux qui th&eacute;orisent l&#39;importance du dispositif dans l&#39;acte photographique, ce que l&#39;on pourrait appeler le ʽmoi tecnologiqueʼ en opposition &agrave; un ʽmoi psychologiqueʼ comme le sugg&egrave;re Claudio Marra. D&#39;une part, dans <i>Fotografia e inconscio tecnologico</i> [1979] &ndash;<em><span style="background:white"><span style="font-style:normal"> sous la direction de Roberta VALTORTA, avec une note de Paola DI BELLO, Turin, Einaudi, 2011 &ndash;,</span></span></em> Franco Vaccari conceptualise un ʽmoi inconscient technologiqueʼ: l&#39;inconscient humain est l&#39;ensemble des processus psychiques qui n&#39;ont pas acc&egrave;s &agrave; la conscience, mais qui interviennent toutefois dans la production de sens; de la m&ecirc;me fa&ccedil;on, l&#39;appareil photographique, de par sa structure m&eacute;canique, imposerait une organisation qui aurait des cons&eacute;quences sur la s&eacute;miologie de l&#39;image. Vil&egrave;m Flusser, quant &agrave; lui, dans <i>Per una filosofia della fotografia</i> [1983] <i>&ndash;</i></span><i> </i><span style="color:black">trad. it. de Chantal MARAZIA, Milan, Pearson Paravia Bruno Mondadori, 2006, premi&egrave;re &eacute;d. it. Agor&agrave; Editrice, 1987. Titre original: <i>F&uuml;r eine Philosophie der Fotografie</i>, Berlin, European Photography Andreas M&uuml;ller-Pohle, 1983 <i>&ndash;</i></span><span style="color:black"> d&eacute;veloppe le concept de </span><span style="color:black">ʽ</span><span style="color:black">apparato</span><span style="color:black">ʼ</span><span style="color:black">. Selon l&#39;essayiste, l&#39;image est une abstraction de la r&eacute;alit&eacute;. Dans la phase pr&eacute;historique, l&#39;homme voyait un rapport sacr&eacute; entre l&#39;ext&eacute;rieur et lui. Toutefois, l&#39;apparition de l&#39;&eacute;criture correspond &agrave; une abstraction au deuxi&egrave;me degr&eacute;, puisque les images sont traduites en texte; au temps circulaire de la magie, du rapport direct au monde, se substitue la lin&eacute;arit&eacute; historique de la rationalit&eacute;. Parall&egrave;lement, l&#39;homme a invent&eacute; des instruments pour remplacer ses membres, que </span><span style="color:black">Vil&egrave;m </span><span style="color:black">Flusser appelle </span><span style="color:black">ʽ</span><span style="color:black">ustensili</span><span style="color:black">ʼ, c&#39;est-&agrave;-dire</span><span style="color:black"> des copies au premier degr&eacute; de ses membres. La science se d&eacute;veloppe avec des th&eacute;ories &eacute;crites et les ustensiles sont remplac&eacute;s par des </span><span style="color:black">ʽ</span><span style="color:black">apparati</span><span style="color:black">ʼ, machines produites par des textes, qui &eacute;taient auparavant des images. Pour le philosophe, la cons&eacute;quence principale est que l&#39;image photographique est le r&eacute;sultat d&#39;un programme, c&#39;est-&agrave;-dire une abstraction au troisi&egrave;me degr&eacute;. Le d&eacute;chiffrage des images techniques est donc impossible pour l&#39;individu. Par cons&eacute;quent, la conscience d&#39;une structuration symbolique de l&#39;appareil photographique est le premier pas pour redonner une libert&eacute; &agrave; l&#39;individu.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">44.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black"> Luigi GHIRRI,<i> Roma, 1978</i>, de la s&eacute;rie <i>Kodachrome</i> (1970-1978), dimensions, tirage et lieu inconnus, maintenant in <i>Luigi Ghirri</i>, sous la direction de Massimo MUSSINI, r&eacute;pertoire iconographique sous la direction de Paola BORGONZONI GHIRRI et Massimo MUSSINI, profil biografique et apparat critique sous la direction de Laura GASPARINI, Milan, Federico Motta Editore, 2001, p. 105, disponible sur le site de la Biblioteca Panizzi </span><em><span style="background:white"><span style="font-style:normal">&agrave; l&#39;URL <a href="http://digilib.netribe.it/bdr01/visore/index.php?pidCollection=antologica:392&amp;v=-1&amp;pidObject=antologica:392&amp;page=copertina">&lt;</a></span><a href="http://digilib.netribe.it/bdr01/visore/index.php?pidCollection=antologica:392&amp;v=-1&amp;pidObject=antologica:392&amp;page=copertina"><span style="color:black"><span style="font-style:normal">http://digilib.netribe.it/bdr01/visore/index.php?pidCollection=antologica:392&amp;v=-1&amp;pidObject=antologica:392&amp;page=copertina</span></span></a><span style="font-style:normal"><a href="http://digilib.netribe.it/bdr01/visore/index.php?pidCollection=antologica:392&amp;v=-1&amp;pidObject=antologica:392&amp;page=copertina">&gt;</a> , consult&eacute;e le 27 juin 2014.</span></span></em></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">45.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">&nbsp; Roberta VALTORTA, <i>Volti della fotografia. Scritti sulla trasformazione di un&#39;arte contemporanea</i>,<i> op.cit.</i>, p. 113.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">46.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">&nbsp; Luigi GHIRRI, &ldquo;Kodachrome (1970-1978), </span><i><span style="color:black">Luigi Ghirri </span></i><span style="color:black">[1979], <i>op.cit.</i>, p. 67, d&eacute;sormais in <i>Niente di antico sotto il sole. Scritti e immagini per un&#39;autobiografia</i>,<i> op.cit.</i>, p. 21.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">47.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black"> Carlo TRUPPI, in James HILLMAN, <i>L&#39;anima dei luoghi. Conversazione con Carlo Truppi</i>, Milan, </span><span style="color:black">RCS Libri, 2004</span><span style="color:black">, p. 15.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">48.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black"> Mario CRESCI,</span><span style="color:black"> <i>Salandra, Mater</i>a, 1982, de la s&eacute;rie <i>Basilicata</i>, tirage cibachrome/ilfochrome </span><span style="color:black">sur papier, format 300x404 mm, Fonds Viaggio in Italia, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">49.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black"> Gabriele BASILICO, <i>Ospedaletto Lodigiano. Cascina Villafranca, 1989 </i>[Contenu</span><span style="color:black">: Ospedaletto Lodigiano</span><span style="color:black"> &ndash; </span><span style="color:black">cascina Villafranca di Mezzo</span><span style="color:black"> &ndash; </span><span style="color:black">fa&ccedil;ade principale]</span><span style="color:black">, tirage au g&eacute;latino-bromure d&#39;argent sur papier, format 40x50 cm, Fonds Archivio dello spazio, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">50. <span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">Thomas STRUTH, <i>Duomo di Milano, Facciata, 1998 </i>[Contenu</span><span style="color:black">: Milan</span><span style="color:black"> &ndash; </span><span style="color:black">D&ocirc;me</span><span style="color:black"> &ndash; </span><span style="color:black">ext&eacute;rieur]</span><span style="color:black">, deux exemplaires, tirage couleur sur papier, format 400x500 mm et tirage g&eacute;latino-bromure d&#39;argent sur papier, format 1835x2300 mm, Fonds Milano senza confini, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">51. <span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">Mimmo JODICE, <i>Napoli, 1980</i> [Contenu: Naples. Colonne &ndash; t&ocirc;le m&eacute;tallique], de la s&eacute;rie <i>Vedute di Napoli</i>, tirage au g&eacute;latino-bromure d&#39;argent sur papier, format 182x275 mm, Fonds Viaggio in Italia, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan, in <i>Viaggio in Italia</i>, <i>op. cit.</i>, p. 89/ Deux autres supports avec le titre <i>Napoli. Chiesa di San Marcellino, 1980 </i>[Contenu: Naples. </span><span style="color:black">&Eacute;</span><span style="color:black">glise San Marcellino. Palissade ondul&eacute;e qui recouvre un mur et enveloppe une colonne antique], de la s&eacute;rie <i>Vedute di Napoli</i>, tirages au g&eacute;latino-bromure d&#39;argent sur papier, format 24x30 cm, Fonds Lanfranco Colombo, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">52.<span style="font-size:10pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""> <span style="color:black">Guido GUIDI, <i>Bellinzago Lombardo, 1990 </i>[Contenu: Bellinzago Lombardo</span><span style="color:black"> &ndash; </span><span style="color:black">portail</span><span style="color:black"> &ndash; </span><span style="color:black">v&eacute;g&eacute;tation], tirage chromog&eacute;nique sur papier, format 40x50 cm, Fonds Archivio dello spazio, Museo di Fotografia Contemporanea, Cinisello Balsamo, Milan.</span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">53. <span class="MsoFootnoteText" style="margin-left:19px;text-align:justify;text-indent:-14.15pt;"><span style="font-size:10pt;"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black;">Antonio BIASIUCCI, <em>Pozzuoli</em>, 2005, tirage, format et lieu inconnus.</span></span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">54.<span class="MsoFootnoteText" style="margin-left:19px;text-align:justify;text-indent:-14.15pt;"><span style="font-size:10pt;"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black;"> Gianni CELATI, &ldquo;Ricordo di Luigi, fotografia e amicizia&rdquo;, in Luigi GHIRRI, <em>Lezioni di fotografia</em> [2010], <em>op.cit</em>., p. 262.</span></span></span></span></p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify; text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> <p class="MsoFootnoteText" style="text-indent:-14.15pt; margin-left:19px">&nbsp;</p> </div> <p>&nbsp;</p> </div> </div> </td> </tr> </tbody> </table> <p style="text-align:justify; text-indent:35.45pt">&nbsp;</p>