<p style="text-align: justify;"><span style="font-size:18px;"><span style="font-family:Times New Roman,Times,serif;">Alors que nos soci&eacute;t&eacute;s peinent encore &agrave; prendre la mesure de ce qui vient de se passer, l&rsquo;ouvrage de Margot Smirdec,&nbsp;<em>Mon blanc de travail&nbsp;: un cri du care</em>&nbsp;(Librinova, 2022), est une v&eacute;ritable bouff&eacute;e d&rsquo;oxyg&egrave;ne. Un ouvrage qui permet de respirer, d&rsquo;y voir plus clair, de mieux comprendre ce qui se joue aujourd&rsquo;hui dans le monde de la sant&eacute;, de toucher ce qui se vit dans le corps et la psych&eacute; des soignants. Un ouvrage comme un oasis de lumi&egrave;re au sein d&rsquo;un d&eacute;sert de confusion, pour faire entendre une voix singuli&egrave;re, incarn&eacute;e, sensible qui s&rsquo;est sculpt&eacute;e &agrave; l&rsquo;&eacute;preuve du r&eacute;el, du terrain, et diff&egrave;re ainsi de beaucoup des voix standardis&eacute;es qui s&rsquo;affichent sur les sc&egrave;nes mass-m&eacute;diatiques.&nbsp;</span></span></p>